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Incendie dans la nuit du 31 décembre à Boussé

Publié le vendredi 5 janvier 2007 à 07h23min

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Il est environ zéro heure trente (0h 30) en cette nuit de la Saint Sylvestre quand nous arrivions au bar-dancing "Qui chante" . Les flammes dictent leur loi. En effet, la paillote en toit de chaume brûle devant une foule de jeunes gens venu passer le dernier jour de l’année 2006 en ces lieux.

C’est le sauve qui peut. La panique cède vite la place à toute tentative de maîtriser les flammes. Le propriétaire des lieux, Boukary Gansoré, contemple le spectacle désolant des flammes et de la fumée. Pour lui, c’est un acte criminel et intentionnellement mûri et exécuté.

Selon toujours le propriétaire du bar-dancing, quelqu’un aurait expressément mis le feu à la paillote. Dans les environs les pétais crépitent de plus belle. Selon des témoins, en ce lieu plein à craquer, des gens manipulaient également des projectiles dans le bar. Responsabilité difficile à situer à une nuit aussi agitée que le 31 décembre. Acte criminel, projectiles ou problèmes d’installation ?

Les flammes ont engendré une peur généralisée. Dans la bousculade et autres savent qui-peut, des vandales se sont fait la belle en disparaissant dans la nature, avec des bouteilles et autres caisses de bière. Si des dégâts matériels sont à signaler, on ne déplore aucune perte en vie humaine que fort heureusement. Quelle que soit la cause de cet incendie, l’usage de pédards et autres projectiles en période de fête demeurent un danger permanent surtout dans les lieux comme les bars- dancings.


Chute libre d’un fou du sommet d’un pylône Celtel à Koudougou

Le vendredi 29 décembre, aux environs de 14 heures, les populations riveraines du palais Maurice-Yaméogo et de nombreux commerçants de la zone commerciale ainsi que de nombreux passants ont vécu impuissants et en direct, la mort atroce d’un fou. C’était du sommet du pylône Celtel implanté dans la cour du palais à environ cent mètres du sol que le fou a effectué une chute libre. Comment cela s’est-il passé ? Selon les explication du vigile, ce dernier était allé manger dans un restaurant juste à côté. C’est en ce moment que le fou passa par le mur pour accéder au bas du pylône.

A l’aide de l’échelle intégrée au pylône, il se retrouve rapidement au sommet de l’ouvrage. Fou qu’il est, il se dresse comme une aiguille sur la dernière barre de fer du pylône, offrant maintenant un spectacle des plus suicidaires à voir à tous les riverains.

C’est en ce moment précis que l’on s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un fou et non d’un technicien comme on le croyait à un moment. Le temps d’alenter les sapeurs-pompiers, les riverains verront en direct et à une vitesse impressionnante, le fou fendre les airs pour s’écraser littéralement au bas du pylône.

Selon les informations que nous avons recueillies sur place, l’intéressé se nommerait Thomas Bougma et serait originaire du village de Nassoulou dans la commune rurale de Kindi. Après le constat fait par la police de Koudougou, de nombreux badauds défilaient jusqu’aux environs de dix-huit heures pour voir l’infortuné fou complètement concassé au sol.


Après 1886 km, André David Bonkoungou foule le sol de Dédougou

C’est peu après 16 heures que le marcheur de "la grande Boucle du Faso" a foulé le sol de Dédougou. Habillé en sportif, débardeur, culotte et en crêpes, André David Bonkoungou portait à son dos un sac de voyage muni du drapeau du pays, qui permet de le distinguer des autres marcheurs. L’étape de Dédougou est la 18ème depuis le début de la marche, le 12 septembre 2006 à Ouahigouya.

C’est de Bobo-Dioulasso que David André Bonkoungou est arrivé à Dédougou après avoir parcouru 176 km en trois jours de marche. A l’étape de Dédougou le marcheur affirme avoir déjà parcouru 1886 km sur l’ensemble de son périple et cela en quarante-trois jours de marche soit une distance moyenne de 43,860 km/jour.

A chaque étape, il rencontre les jeunes avec lesquels il échange autour des objectifs de son projet. Ce grand tour du Faso dont le thème est "Jeunesse sport et culture" est placé sous le signe du patriotisme, selon le sportif. André David Bonkoungou vise, à travers son projet fou, à inciter la jeunesse déjà acquise à la facilité, à cultiver l’esprit du patriotisme et de la combativité. Il souhaite également qu’au plus haut niveau, on accepte et qu’on intègre la marche comme une discipline sportive du pays.

Au-delà de tous ces objectifs précis poursuivis par le marcheur, celui-ci dit aimer la marche qu’il pratique d’ailleurs au quotidien dans le cadre de ses activités d’agent commercial à Ouagadougou. C’est le mardi 2 janvier 2007 que le marcheur a quitté Dédougou après avoir passé les fêtes de fin d’année.

Sidwaya

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