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Brèves : La 2 e région militaire organise un cross pour renforcer la cohésion inter corps

Publié le jeudi 4 janvier 2007 à 06h46min

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Du sport pour rapprocher les hommes de tenue et renforcer la solidarité entre les corps militaires et para militaires. C’est cette activité qui a clôturé en beauté les manifestations de la région militaire de Bobo-Dioulasso le mercredi 27 décembre 2006.

Ce rendez-vous auquel ont également participé des civils a donc été une occasion de brassage et comme telle, a été salué à sa juste valeur par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Bêbrigda Mathieu Ouédraogo entouré de personnalités militaires, paramilitaires et civiles. Partis de la place des Nations Unies dès 7 heures, les athlètes ont bouclé un circuit de 3 km pour rallier par la suite leur point de départ.

C’est alors que le gouverneur Bêbrigda Mathieu Ouédraogo a rappelé aux différents corps (sapeurs pompiers, policiers, militaires, gendarmes et GSP), le rôle régalien des forces de défense et de sécurité dans une démocratie émergente. Le gouverneur a dit regretter les récents incidents survenus à Ouagadougou entre militaires et policiers, et qui ont eu pour conséquences non seulement la destruction des biens publics mais aussi et surtout des pertes en vies humaines.


Délivrance spéciale de titres fonciers à Bobo-Dioulasso

La direction générale des impôts a organisé du 15 décembre 2006 au 31 janvier 2007 une opération spéciale de délivrance de titres fonciers. Afin de mieux informer la population sur l’opération, la direction des impôts a tenu le 21 décembre une conférence de presse et à rencontré le lendemain les opérateurs économiques de Bobo-Dioulasso.

La conférence de presse a été animée par Grégoire Sankara, directeur général des impôts. Celui-ci a affirmé que l’opération de délivrance des titres fonciers est une opération pilote. Elle vise essentiellement à assainir les portefeuilles des banques et à sécuriser davantage les investissements sur les terrains.

Selon M. Sankara, l’opération consiste à simplifier les procédures de délivrance des titres fonciers et à réduire les coûts. Avec l’opération, les coûts de délivrance de titre fonciers sont réduits à plus de la moitié. Le prix à payer pour avoir un titre foncier pour les terrains à usage d’habitation ou social est de 300 000 F CFA au lieu de 900000F CFA.

Il faut débourser 1700 F CFA le mètre carré pour les terrains à usage de commerce et de profession libérale et 400 F CFA le mètre carré pour les terrains destinés à l’industrie et à l’artisanat. Des services des ministères des finances et du budget, de l’urbanisme et de l’habitat, de la justice, et de la sécurité, les associations des banques et établissements financiers, les groupements des géomètres et les agences immobilières ont été associés à l’opération.

Selon le directeur général des impôts, l’opération suscite un engouement tant à Ouagadougou qu’à Bobo-Dioulasso, les deux villes où elle se mène. Grégoire Sankara ajoute que l’opération va permettre d’engranger 4 milliards de francs CFA.


Cinomade forment des « inter acteurs » pour la lutte contre le Sida

Sur financement du PAMAC et de l’ambassade royale du Danemark, l’association Cinomade a organisé du 6 au 18 décembre 2006, une tournée d’information et de sensibilisation dans 10 secteurs et villages de Bobo, suivie d’un atelier de formation les 20, 21 et 22 décembre 2006 à l’intention des « inter acteurs » à la MAS. La tournée a mobilisé environ 21 000 personnes soit en moyenne 2000 par séance.

Selon le responsable de Cinomade Bernie Goldblat, ces séances de sensibilisation ont suscité un grand engouement chez les populations qui veulent toujours en savoir d’avantage sur le Sida. C’est pour répondre à leur attente que l’association a initié la formation à la fin de la tournée. Trois personnes par secteur ou village, désignées par les populations elles-mêmes, ont pris part à l’atelier sous la direction des formateurs de Cinomade.

Les participants ont tout d’abord mieux fait connaissance avec l’association. Ensuite, les formateurs leur ont donné des informations sur les IST, la relation entre IST et Sida, l’évolution du Sida, l’alimentation des PVVIH, les méthodes de prévention des IST et du Sida, la prise en charge des PVVIH. Les participants ont également appris comment mener une causerie-débat.

Des films documentaires réalisés par Cinomade tels que Sida palabre et la Guerre des sexes ont aussi été projetés. L’occasion leur a été donnée d’exposer toutes les préoccupations qu’ils ont. A l’issue de la formation, ils devraient être capables d’informer les populations à la base sur les zones d’ombre qui existent toujours sur le VIH/SIDA. Chaque participant a reçu un kit contenant les CD des films documentaires, une bande dessinée sur le port du préservatif et du nécessaire pour écrire.


Le Programme « ACCES » Pour renforcer les capacités d’accès des femmes au marché international

La méconnaissance des textes législatifs et des circuits économiques constitue un frein majeur à l’accès des femmes au commerce international. La proportion de celles qui y excellent est infime en dépit des multiples opportunités.

La session de formation organisée à Bobo-Dioulasso est la deuxième initiative du genre après celle tenue à Ouagadougou en février 2006. Elle a regroupé quinze femmes d’affaires venues de Banfora, Orodara et Bobo-Dioulasso et exerçant dans la transformation et la commercialisation des produits de l’agriculture, de l’élevage et du textile.

L’objectif de cette rencontre était de leur proposer des modules de formation leur permettant de mieux connaître les circuits commerciaux et les textes législatifs qui les régissent. Il ressort en effet que la plupart des femmes d’affaires possèdent des compétences avérées dans leurs domaines d’activité, mais pas toujours évidentes dans celui de l’exportation.

C’est donc à l’école du commerce international que ces femmes ont été conviées. Pendant quatre jours, 22 modules portant entre autres sur l’environnement du commerce international, les technologies de l’information, les réseaux de commerce, les négociations, la gestion de la trésorerie, le conditionnement et l’étiquetage, et l’étude du marché ont été présentés.

A terme, cette formation visait à développer les capacités d’affaires de ces femmes pour leur permettre d’aller sereinement à la conquête du marché international. Un marché de plus en plus concurrentiel et très exigeant qui ne laisse aucune place à l’amateurisme. Le programme « ACCES ! » est donc un espoir pour les femmes d’affaires émergeantes ou confirmées.

Les femmes dans le commerce international, c’est plus d’équilibre du genre, un principe directeur promu dans de nombreux pays. En rappel, ce programme « ACCES ! » au commerce international pour les femmes d’affaires africaines est une initiative issue du sommet du G8 de Kananaski de juin 2002. A cette occasion, le premier ministre canadien a annoncé la création d’un fonds pour l’Afrique à hauteur de 500 millions de dollars en guise d’appui au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Le fonds comprend un certain nombre de programmes dont le programme d’appui au renforcement des capacités du commerce international au service de l’Afrique d’un montant de 8 millions de dollars dont dépend « ACCES ! » Le programme « ACCES ! » en Afrique, couvre neuf pays dont quatre francophones (Burkina Faso, Cameroun, Mali, Sénégal) et cinq anglophones (Afrique du Sud, Ghana, Ethiopie, Ouganda et Tanzanie).


Arbre de Noël de la commune de Bobo

500 enfants issus des secteurs urbains et des 35 villages de la commune de Bobo-Dioulasso se sont retrouvés au théâtre de l’Amitié pour marquer la fête de Noël, à travers une soirée récréative. Prestations en ballets, play-back animés essentiellement par les tout-petits, et distribution de cadeaux par le père Noël, le théâtre de l’Amitié a vécu une ambiance particulière le 23 décembre, l’avant-veille de Noël. Depuis 2002 la commune de Bobo-Dioulasso attache du prix à cette manifestation qui montre l’importance qu’elle accorde au rôle et à la place des enfants, futurs bâtisseurs de la Nation. T

out est parti, selon le maire Salia Sanou, du constat que beaucoup d’entre eux dont les familles vivent dans la précarité ignorent la joie de Noël. Pourtant, il est reconnu que la fête de la nativité est celle de tous les enfants. A travers cette initiative, la commune de Bobo-Dioulasso entend promouvoir à sa façon l’égalité en droit de tous les enfants.


Première édition du festival de balafon du Kénédougou

Orodara, capitale fruitière du Burkina a abrité cette année au niveau de la région des Hauts-Bassins les manifestations festives du 11 décembre, marquant le 46 e anniversaire de l’indépendance de notre pays. A cette occasion, le musée communautaire de la province du Kénédougou a été inauguré et l’on a procédé au lancement de la première édition du festival de balafon. Toutes ces manifestations, soulignons-le, ont été présidées par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, M. Mathieu Bêbrigda Ouédraogo.

D’un coût global de sept millions de F CFA, le musée communautaire du Kénédougou (ex-bâtiment du haut-commissariat réhabilité) a vu le jour grâce au concours financier de l’ONG WAMP. Cette ONG basée à Dakar (Sénégal) a comme directeur exécutif M. Boureima Yanitani, un fils du Kénédougou. Saluant à sa juste valeur la réalisation de cette infrastructure, le bourgmestre de la ville de Orodara Télé Antoine Coulibaly et le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Youssouf Sanou ont, dans leurs interventions respectives, invité leurs populations à en faire un bon usage.

La soirée du 11 décembre 2006 a été marquée par l’ouverture officielle, au stade du 4 août de Orodara, de la première édition du festival de balafon du Kénédougou. C’est le gouverneur Mathieu Bêbrigda Ouédraogo qui donné le top départ de ce festival dont le promoteur n’est autre que le haut-commissaire du Kénédougou. M. Youssouf Sanou justifie son action par le fait que la culture occupe une place de choix dans le Kénédougou avec ses dozos (chasseurs traditionnels) et ses balafons. Selon lui, la culture est à promouvoir afin de donner à l’histoire son sens.

Ont participé à ce premier festival de balafon, des troupes venues des quatre coins du Kénédougou et une troupe de Sikasso (Mali). Durant 48 heures, le stade du 4 août de Orodara a vibré au rythme du balafon. Les prestations artistiques riches en couleurs ont séduit le nombreux public. Elles ont permis aussi de découvrir des talents cachés.

La Maison de l’Enfance André Dupont de Orodara (MEADO) qui a pris part à la manifestation le deuxième jour a émerveillé les spectateurs. Il faut le dire, ce premier festival de balafon dans le Kénédougou a connu une mobilisation des grands jours et a été un vrai succès. Le promoteur se réjouit déjà de cette expérience, mais son vœu le plus ardent est de rendre annuel cette manifestation culturelle .

Sidwaya

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