En effet, les manifestants avaient ouvert les portes de la prison et plus de 600 détenus s’étaient fait la belle. Lorsqu’ils prenaient la clé des champs, il était dit que les prisonniers auraient ramassé des armes abandonnées par les GSP (Gardes de la sécurité pénitentiaire).

De source proche de la MACO, aucune arme n’a été emportée et nombre des fuyards sont revenus sagement occuper leurs cellules, pendant que d’autres ont été rattrapés les GSP. Du reste, des recherches intenses sont entreprises pour faire revenir dans leur cages ces oiseaux dangereux. A ce titre, les autorités judiciaires demandent la coopération des populations pour faire réintégrer leurs cellules aux prisonniers.

Ils sont encore plus de 500 à être dans la nature et pour nombre d’entre eux, les crimes pour lesquels ils ont été incarcérés donnent des frissons : meurtre, viol, vol à main armée, association de malfaiteurs, escroquerie, assassinat, etc. Parmi les condamnés, il y en a qui ont écopé de peines allant
jusqu’à 10 ans.

Ouaga sans police

Commissariat central fermé, camp CRS vide, agents de la police municipale rares, telle est la situation qui prévaut actuellement dans la ville de Ouagadougou, depuis les derniers incidents qui ont opposé, la semaine dernière, les militaires aux policiers.

En rappel, en réaction à la mort de leur camarade, dans la nuit du 19 décembre 2006, des militaires ont attaqué des installations policières. Le dispositif de sécurité mis en place par la gendarmerie autour des différents sites a été levé. Seule la direction générale de la police nationale est gardée. En ville, la police municipale a fait une timide réapparition depuis hier.

* Du secours pour les familles des douaniers assassinés

Des agents de la douane ne travaillent pas toujours dans des conditions zéro insécurité. Il leur arrive souvent d’en découdre avec des fraudeurs armés. Nombre de bérets noirs ont trouvé la mort dans ces conditions ou dans d’autres. Leurs camarades du SYNATRAD (Syndicat national des travailleurs des douanes) ne les oublient pas et pensent aussi à leurs proches.

C’est ainsi qu’en plus d’autres actions, le SYNATRAD organise ce jour, jeudi 28 décembre à 16h à son siège, une soirée de solidarité au cours de laquelle des dons en espèces et en nature seront remis aux familles des travailleurs des douanes assassinés dans l’exercice de leurs fonctions.

Revoilà Cissé Abdoulaye et le "Are Wood" !

Où était-il passé, "l’homme à la guitare" ? En réponse à cette interrogation légitime des mélomanes ouagavillois, l’artiste a répondu par un concert live époustouflant le jeudi 21 décembre dernier au Waguess Night Club sis à Cissin.

Tout le long de cette nuit culturelle à forte dose musicale burkinabè, Cissé a presté aux côtés d’autres rossignols de la musique africaine connus et adulés du public : l’inusable Isidore de "Dési et les sympathiques", Moussa Diallo, ex-sociétaire du "Super¬ Volta" et des "Suprêmes Kombemba", Daddy’s Cool, la coqueluche des Ghanéens qui déménage et fait déménager tout sur son passage.

Le Pays