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Enfin la pluie des mangues

Cher Wambi, Alors que je m’apprêtais à te tracer les premières lignes de cette lettre, une pluie bienfaisante s’est abattue sur Ouagadougou. Serait-ce la pluie des mangues ?

En tout cas, c’est bien la première que notre capitale enregistre alors que depuis la mi-mars, bien des localités, telles Bobo-Dioulasso, Gaoua et Pô, ont fortement été arrosées. Elle n’a d uré que quelque une heure, mais aura fait chuter la température eu égard à l’importance des cordes que nous avons vu descendre du ciel. Ce n’est pas tôt venu, mais ça va faire quand même du bien à toutes les espèces vivantes.


- Ainsi que je te l’annonçais dans ma dernière lettre, le procès de la tentative présumée de putsch révélée le 7 octobre 2003 par le commissaire du gouvernement, Abdoulaye Barry, s’est effectivement ouvert le mardi 6 avril dernier au tribunal militaire de Ouagadougou, présidé par Sibila Franck Compaoré.

En rappel, sont appelés à la barre 13 inculpés qui se présentent ainsi qu’il suit : les capitaines Ouali Diapagri Luther et Bayoulou Boulébié, les sergents-chefs Confé Abdoulaye, Zalla Souleymane et Bako Baliboué, les sergents Kambou Jean-Claude et Naon Babou, le caporal Bassolet Bassana, le soldat de 1re classe Onadja Adjima, l’intendant de 3e classe Poda Siéou Bernardin, le commandant Kambou Sié Rémi, Norbert Michel Tiendrébéogo et le pasteur Pascal Israël Paré.

Ces 13 inculpés sont tous poursuivis pour "complot et atteinte à la sûreté de l’Etat" ; des chefs d’inculpation pour lesquels ils risquent la prison à vie. Le cerveau présumé de cette affaire, le capitaine Ouali Luther Diapagri en l’occurrence, est en outre poursuivi pour "trahison", et pourrait écoper de la peine de mort si les faits à lui reprochés sont avérés.

Eh bien, cher cousin, en ce mardi, les choses sont allées très vite contre toute attente. La nullité des poursuites pour de nombreux vices de forme relevés dans l’instruction du dossier, réclamée par la défense ayant purement et simplement été réjetée, le tribunal est vite passé aux auditions.

Premier appelé : le caporal Bassolet Bassana, qui a plaidé non- coupable. C’était l’exception de la journée puisqu’après lui, le sergent Naon Babou, qu’on attendait beaucoup à ce procès, ne passera pas par quatre chemins pour reconnaître les faits à lui reprochés, avant d’enclencher le processus du grand déballage.

D’autres inculpés, et pas des moindres, emprunteront la même voie : sont de ceux-là le cerveau présumé du putsch, le capitaine Ouali Luther Diapagri, qui a en outre déclaré vouloir mettre fin à la "compaorose". Cher cousin, quand bien même ces genres d’aveux sont souvent suspects, la question ne se pose plus quant à la véracité du putsch.
Et les inculpés, la plupart, semblent maintenant banaliser l’affaire, optant pour une stratégie de défense qui flirte avec un procès en règle du régime Compaoré. C’est ainsi qu’on accable certains pontes du pouvoir, tels le colonel Gilbert Diendéré, François Compaoré et le grand sachem lui-même.

Tu as vraiment eu tort de n’avoir pas fait le déplacement du tribunal militaire, car ce qu’on y voit et entend ressemble fort à une répétition générale de la commission vérité et réconciliation initiée par l’Afrique du Sud post-apartheid. C’est à se demander si le pouvoir avait réellement besoin d’un tel procès qui ne sera pas sans laisser des traces indélébiles.

Si la majeure partie des inculpés ont reconnu les faits, ils sont encore nombreux ceux qui, dans la cité, soutiennent mordicus que cette affaire de putsch n’est que pure farce. Seulement, si farce il y a, à qui pourrait-elle profiter ? That is the question.


- Cher Wambi, les pasteurs au Burkina, il y en a une légion. Mais au fait comment le devient-on ? Par des études ? Non, tu n’y es pas cher cousin. En bien, le pasteur Pascal Israël Paré, a, à cette question du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, répondu en ce qui le concerne. Voici donc la petite histoire d’un instituteur devenu pasteur, racontée par lui-même : "Etre pasteur, c’est répondre à un appel divin... Une nuit, à 2 h 30 du matin, un ange de Dieu m’est apparu et m’a dit : ta prière n’est pas entendue de Dieu... Il me parlait en mooré, une langue que je ne voulais pas parler... Or je me voyais dire "Mba Wenaam"...

Une boule de feu est descendue du ciel et est rentrée dans ma bouche... Je tremblais comme une feuille...
Après cela, Dieu m’a parlé et il m’a dit : laisse tout, consacre-toi à moi... J’étais instituteur depuis 1981 à Mangodara, puis à Ipelcé en 1982... et c’est en 1998 que cette révélation divine m’a été faite... me disant de laisser tout tomber y compris ma retraite, car après 16 ans je pouvais prendre ma retraite anticipée. J’ai dit à Dieu : comment vais-je vivre ? Il m’a rassuré... J’ai dit OK à mon Seigneur... voilà comment je suis devenu pasteur...

Par la suite, ma femme avait des visions... elle voyait des avions ... et cela signifiait que je voyagerai beaucoup, la suite l’a confirmé : voyages en Suisse, Angleterre, USA...". A-t-il "vu" qu’il serait arrêté ou plus exactement Dieu lui a-t-il révélé cette arrestation ? questionna le parquet.

Le pasteur Israël répondra : "Il y a des épreuves qui dépassent l’esprit humain... moi je me consacre à mes disciples... Je prie pour mes malades, mes fous chaque jour... Avant que je ne sois arrêté, j’étais à Paris pour une conférence... Un pasteur m’a dit : "Tu sera humilié dans ton pays et aucune prière ne peut arrêter cela". De retour, j’ai oublié ces dires du pasteur, et c’est après une rencontre avec des intercesseurs... que j’ai été arrêté...

En prison, nous prions (avec Bernardin)... Par exemple, j’ai par la prière vu qu’on voulait assassiner le président Nigerian Olesegun Obasanjo, mais Dieu a dit que son heure n’est pas arrivée... J’ai vu aussi qu’on en voulait au chef d’Etat de la R.D Congo, mais là aussi, Dieu a dit que son heure n’est pas arrivée... On a aussi évité un génocide au Burkina en 1999.

Les massacres survenues à Abidjan (NDLR : le 25 mars 2004), je les ai vus et j’ai prié, c’est pourquoi cela n’a pas pris de l’ampleur, sinon ç’aurait été plus grave". Mais il y a une prédiction que le patron de l’Union internationale des chrétiens a révélée au tribunal, relative à la crise ivoirienne : "Il faut qu’on prie beaucoup, sinon il y aura une guerre entre le Burkina et la Côte d’Ivoire à la frontière... En prison, je prie pour qu’on évite cela...
Dieu m’a dit de dire cela au juge d’instruction... mais déjà que je suis dans des problèmes ... Si je suis libéré, moi et mes disciples nous prierons pour éviter cette guerre. Il faut que les Burkinabè sachent que s’il y a la paix et la pluie au Faso, c’est grâce aux prières...".


- Je reste toujours dans le même registre du procès des présumés putschistes pour t’informer que le parti majoritaire aurait recruté 40 jeunes par secteur à Ouagadougou. Quand on sait que la commune compte 30 secteurs, cela fait 1200 jeunes pour les 30 secteurs de Ouagadougou, à moins que la demande ne dépasse l’offre. Et cela m’étonnerait, surtout que nombre de jeunes sont dans le chômage. En tout cas pour 1000 FCFA par jour durant le procès, ça vaut le coup de prendre le risque. Quel est le rôle assigné à eux ? Je n’en sais pas trop, mais il semble que certains devraient assurer la sécurité du siège du CDP.
Mais pourquoi faire appel à des citoyens ordinaires pour monter la garde au siège quand on peut s’attacher les services des forces légales de maintien d’ordre ?


- Le procès de la tentative présumée de putsch qui s’est ouvert le 6 avril focalise, comme on pouvait s’y attendre, l’attention des observateurs internationaux et de la diaspora burkinabè, qui essaient de suivre, par tous les moyens et certainement par Internet, son déroulement. Notre confrère www.lefaso.net, un excellent site portail d’informations sur le Burkina, a sondé les internautes pour avoir leur opinion.

Résultats des courses, sur 111 votes enregistrés, la majorité des internautes, 90 % (soit 101 votes), pensent, selon les questions posées, que « C’est une tentative préparée par des zozos ». Viennent ensuite les sceptiques, 6%, qui attendent de voir. Et enfin ceux qui ne croient pas à la réalité de la tentative, 2%, et qui disent que « C’est une cabale montée de toutes pièces ». Attendons donc le verdict du tribunal.



- « Il était une fois un orphelin placé sous le tutorat de sa tante, une véritable mégère… » ; telle était l’introduction d’un des nombreux contes qu’aimait me raconter, avec mes camarades, mon regretté grand-père Narolbsom pendant le clair de lune, autour d’un feu. De ce conte, il nous avait tiré deux leçons de morale : « Femmes, prenez toujours bien soin de l’orphelin comme s’il était le fruit de vos entrailles ; l’orphelin est l’enfant et le frère de tout le monde ». Cher Wambi si tout le monde pouvait faire siennes ces leçons de morale, les enfants orphelins ou géographiquement séparés de leurs géniteurs ne se sentiraient pas malheureux.

Je te fais ce petit rappel des réminiscences de mon enfance pour te dire que la situation des enfants orphelins ou abandonnés devient de plus en plus inquiétante ces derniers temps. Outre l’histoire de la petite Fati Woba enchaînée par sa tante à Koudougou en février dernier, je t’informe que la Direction régionale de l’action sociale du Centre interpelle des familles sur des sévices corporels infligés à des enfants placés sous leur protection.

Il m’est d’ailleurs revenu qu’une dame, député du parti majoritaire (CDP), est dans le collimateur de la Direction de la protection de l’enfant et de l’adolescent. Une fillette abandonnée d’environ trois ans, que l’honorable député a à sa charge, ne serait pas bien traitée. La petite, qui a à peine passé cinq mois avec sa tutrice, aurait subi des sévices corporels dont elle porte les séquelles. Il semble cependant, selon les informations dont je dispose, qu’une procédure d’adoption définitive de la fillette avait été déjà été introduite auprès du tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Que faut-il faire ? C’est la question que se poserait actuellement la Direction de la protection de l’enfant et de l’adolescent, après avoir convoqué sans succès le député en question. Ce service préconiserait actuellement d’adresser au président du tribunal de grande instance une demande de suspension de ladite procédure d’adoption. Bref, ce n’est qu’un avant-goût de cette affaire, que je te donne aujourd’hui, dans l’espoir d’y revenir prochainement, car j’essayerai d’entrer en contact avec certaines personnes mises en cause.



- Comme on le sait, l’élimination prématurée des Etalons du Burkina Faso à la CAN 2004 a fait frémir d’indignation plus d’un. Beaucoup de choses ont été dites sur le capitaine Mahamoudou Kéré et ses partenaires, qui n’ont pas été à la hauteur. Même la Fédération burkinabé de football (FBF) n’a pas échappé à la critique. A dire vrai, le retour de la Tunisie a été douloureux et le mois de février 2004 était considéré comme celui des mécontents. Même ceux qui n’ont pas déboursé le moindre kopeck dans le cadre de l’initiative nationale de soutien aux Etalons n’ont pas manqué de tenir le crachoir dans certains milieux.

La tension est retombée peu à peu quand est intervenu entre-temps le léger remaniement ministériel qui a vu le départ du général de brigade Kouamé Lougué du gouvernement. Ce sujet était d’une actualité brûlante surtout que ce dernier fait aujourd’hui partie de la cinquantaine de témoins dans le procès des présumés putschistes.

Le temps ayant cicatrisé les cœurs, voilà que l’EFO et l’ASFA-Y ont passé le premier tour des coupes africaines comme pour dire que le football burkinabé n’a pas totalement touché le fond. Un peu plus d’un mois après l’échec cuisant des Etalons, on attend patiemment les éliminatoires jumelées du Mondial et de la CAN 2006 qui débuteront le 6 juin prochain.

Le contrat du Français Jean Paul Rabier n’ayant pas été renouvelé, les inconditionnels du onze national ont maintenant le regard tourné vers l’avenue Kwamé N’krumah, où une dizaine d’entraîneurs, dit-on, ont fait parvenir leur curriculum vitae à la FBF dans l’espoir de prendre en charge la sélection nationale du Burkina Faso.

Depuis quelque temps, un noyau examine les CV des postulants et il semble que ce sont des gens de confiance du président Seydou Diakité. Leur tâche est de faire en sorte qu’on n’ébruite pas le nom du nouvel entraîneur des Etalons avant qu’il ne soit connu du grand patron, qui est actuellement en visite d’amitié et de travail au Vietnam.

Aujourd’hui, quand vous passez un coup de fil à un membre influent de la fédération, il vous demande tout simplement de prendre patience. On veut jouer la discrétion dans cette affaire et surprendre peut-être la presse. Aucun nom ne circule pour le moment, mais selon nos sources, il est fort probable que le futur sélectionneur national soit un expatrié. Et à ce qu’il paraît, il a même été déjà choisi et on attend le moment propice pour dévoiler son identité. Mais entre nous, a-t-on vraiment besoin de faire un mystère du nom du nouveau patron des Etalons ? Sous d’autres cieux, plus précisément dans l’hexagone, on n’en fait pas un secret. Là-bas, pour jouer la transparence, on fait connaître à la presse les noms de ceux qui sont intéressés par l’équipe de France.

On l’a vu après le Mondial asiatique (après le départ de Roger Lemerre) avec Jacques Santini, Philippe Troussier et d’autres entraîneurs. Alors, à quoi bon vouloir ici cacher les choses surtout qu’on claironne un peu partout que la transparence est le maître mot à la fédération ? Vu que le temps presse et que la préparation n’attend pas, c’est sûr que dans les prochains jours, on finira par mettre fin au suspense. Est-ce pour cela que le président Diakité et son conseiller Salif Kaboré sont rentrés mercredi dernier de Paris après une séance de travail avec les responsables de CFI ?


- Maintenant que je t’ouvre le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, cher cousin, je t’annonce le décès au Bénin le dimanche 4 avril dernier de Kamanga Théophile Ouédraogo. Il n’est pas un inconnu à Laye, puisqu’à la tête des structures de promotion de la médecine traditionnelle (ROJEMETRA & SIRENA) ils parcouraient jour et nuit les villages à la recherche de plantes médicinales. C’est au cours d’une mission qu’il s’est s’éteint. Son corps est arrivé le mercredi 7 avril dans la nuit à Ouagadougou, suivi de l’inhumation hier jeudi au cimetière du secteur 30, précisément à Kaarpaala. Voilà un autre grand nom de notre culture qui vient de disparaître. Espérons que ces héritiers sauront perpétuer son œuvre.


* Une dizaine de commissaires de police burkinabè s’apprêtent à s’envoler pour les missions onusiennes de maintien de la paix en Haïti et au Burundi. On n’est pas sans savoir que ces missions ordonnées par les Nations unies sont des plus juteuses. C’est pourquoi le bureau du commissaire Palguim Sambaré, directeur général de la police nationale, ploie sous le poids des dossiers de candidatures. Mais pour "brouter" le "gombo" de l’ONU, il faut être formateur et avoir servi son pays pendant au moins quinze ans. Conditions que nombre de postulants ne remplissent guère. Et pour que ces places n’échappent point au "Pays des hommes intègres", il sera fait appel aux retraités qui respirent encore la pleine forme.


* Depuis le 5 avril dernier, Mme Bernadette Bony (présidente de l’ONG ivoirienne "Concorde"), réfugiée au "Pays des hommes intègres", a entamé une grève de la faim devant les locaux de l’ambassade des Etats-Unies au Burkina. Les déboires de Dame Bony remonteraient à la tenue du forum de réconciliation nationale où elle aurait tenu des propos jugés déplacés aussi bien par le clergé ivoirien que par le président Laurent Gbagbo.

Persécutée depuis le 29 octobre 2001 selon elle, Mme Bony débarque au Faso avec sa fille de 13 ans le 14 mars 2003. Mais pourquoi le choix de l’ambassade des Etats-Unis ? La gréviste estime que le président Georges Bush est à mesure de "débarrasser" la Côte d’Ivoire et la sous-région ouest-africaine du "dictateur et terroriste Gbagbo". Elle dit qu’il s’agit d’une requête. Elle a espoir et compte aller au bout de son action. Dame Bony est actuellement à l’eau minérale et au jus de fruits.


* Sana Hamidou alias "Sabaabo", Barry Guibrilou alias "Guibélé", faisaient partie d’un nombre important de bandits de grand chemin recherchés âprement par la police burkinabè pour bien des crimes. Bien qu’ils aient été arrêtés au Togo il y a quelque deux semaines, nos "flics" éprouveraient des difficultés à les faire transférer en territoire burkinabè faute d’une franche collaboration de leurs homologues togolais. Aux dernières nouvelles, les nôtres auraient décidé de passer par une commission rogatoire pour parvenir à leurs fins. Mais pourquoi la partie togolaise traîne-t-elle les pieds pour livrer les malfrats ? Affaire à suivre.


* La question ne se pose plus, l’extension de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) à Ouagadougou sera une réalité. La résistance des résidents de Zanghouetin, Tiendpalogho et Peuloghin a fait long feu. Mais avant que les immeubles poussent au cœur de la capitale burkinabè, bien d’opérateurs économiques auront laissé des plumes, et pour cause. Des escrocs se feraient passer pour des intermédiaires des patrons du projet ZACA, et proposeraient des parcelles à des commerçants contre rétribution. Beaucoup d’honnêtes gens auraient déjà été ainsi grugés par ces délinquants qui se recrutent aussi bien dans la pègre qu’au sein des abonnés au bazin richement brodé. Qu’attend alors Alain Bagré pour agir ?


* Ils sont nombreux les citoyens qui protestent contre la privatisation programmée de la nationale de l’électricité, la SONABEL. Mais à l’allure où vont les choses, on peut se demander si les chantres de la privatisation n’ont pas vraiment raison. Certaines prestations ces derniers temps laissent à désirer, si elles ne révoltent pas la clientèle. En tout cas, ceux qui ont eu à payer leurs factures d’électricité ces jours-ci ont été choqués de s’être vus imposer des redevances de trois à cinq mois, qu’on expliquerait par des arriérés dus à des problèmes techniques. Quand même ! Une institution de l’envergure de la SONABEL, incapable de répondre aux exigences de la concurrence en optant pour une technologie de pointe ! Ce ne sont pas les clients mécontents qui vont vous bénir, chers électriciens. Qu’en sera-t-il quand vous aurez perdu le monopole messieurs ?


* 48 manifestants arrêtés suite à l’assemblée générale dégénérée des commerçants du 12 février 2004 auraient été libérés la semaine dernière après 42 jours de détention à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Cette question sera à l’ordre du jour de la plénière de l’Assemblée nationale ce vendredi 9 avril 2004.


* Tous les ressortissants de la province du Kourittenga sont conviés à une assemblée générale de l’Association pour le développement du Kourittenga (ADK), qui aura lieu le samedi 17 avril 2004 à partir de 08 heures au centre d’éducation ouvrière à Ouagadougou avec à l’ordre du jour les points suivants : 1 - bilans moral et financier de l’ADK ; 2 - relecture des statuts et du règlement intérieur ; 3 - renouvellement des membres du bureau ; 4 - divers.


* Tous les anciens élèves de l’école primaire d’Arbollé sont conviés à une assemblée générale le lundi 12 avril à la mairie de Sig-Noghin, à partir de 14 h 30 en vue de la préparation du 50e anniversaire de l’école.


* En marge de la fête pascale, il se tiendra le dimanche 11 avril 2004 au SIAO à partir de 20 h 00 la nuit de l’excellence de la musique chrétienne, dénommée "ASAPH AWARDS 2004".

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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