Tenues à la Maison de la femme, ces deux rencontres visaient à informer et sensibiliser les différents acteurs pour Le National démocratic institute (NDI) est une ONG américaine qui intervient dans plusieurs domaines pour le renforcement de la démocratie dans le monde. Au Burkina Faso, cette ONG a en chantier deux programmes ; notamment celui axé sur les partis politiques et l’autre qui ouvre pour la participation politique des femmes.

En effet, dans le cadre de ses activités de sensibilisation et de plaidoyer pour une meilleure participation politique des femmes, l’ONG a initié une série de sorties dans certaines provinces du pays. Première étape de cette tournée dans l’ouest du pays, les rencontres de Banfora s’inscrivaient dans ce cadre.

Elles ont permis de prendre contact avec les femmes élues, les responsables de partis politiques et les autorités administratives, afin de leur présenter le NDI et échanger avec eux. Ce sont les élues locales de la commune de Banfora au nombre de cinq qui ont été à l’honneur de cette journée d’échanges dans la matinée, pour donner place aux responsables de partis politiques dans la soirée.

Les deux rencontres ont consisté à un exposé fait par la chargé de communication sur la présentation de l’ONG et l’importance de la participation politique des femmes. Les échanges ont essentiellement porté sur la problématique de la participation politique des femmes (les obstacles et les freins), les opportunités, les défis et aussi les besoins en matière de formation.

D’une manière générale, il ressort des entretiens que les élues locales de Banfora éprouvent un besoin en matière de formation politique en leadership. La valorisation de leurs compétences pour la conquête du pouvoir est une nécessitési bien qu’une intensification de la sensibilisation s’impose.

Selon Régina Bandé, on ne peut connaître une participation effective des femmes dans la politique qu’avec les femmes elles-mêmes, les responsables de partis et les autorités administratives. C’est donc à travers les sensibilisations et plaidoyers que ces partenaires pourront adhérer et par conséquent appuyer les femmes dans ces structures à pouvoir émerger dans le domaine de la politique.

Pour cette première sortie qui a connu une participation de nombre de partis politiques (ADF/ RDA, APL, CDL, CDP, CDS, FFS, ODT, PAI, PDP/PS, PEDB, RDB, RDF, UNIR/ MS, UPR), Regina Bandé qui se dit satisfaite estime que chacun est conscient qu’il y a un problème politique par rapport à la femme. Et ce n’est qu’ensemble homme et femme ; pas homme contre femme et vice-versa que nous pourrons renverser la vapeur, a-t-elle conclu.

Mamadou YERE (yeremama@yahoo.fr)
AIB/Banfora

Sidwaya