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<I>Confidences du week-end</I> : Guinée équatoriale : des centaines de Burkinabè en prison

Publié le mardi 12 décembre 2006 à 07h28min

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Il y a un certain temps, la Guinée équatoriale est entrée dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole. Depuis lors, de grands chantiers ont poussé, nécessitant ainsi une main- d’oeuvre abondante. Des esprits malins ont saisi cette opportunité pour s’enrichir sur le dos de pauvres Burkinabè, candidats à l’aventure équato-guinéenne.

Pour ce faire, les passeurs, après avoir fait payer une somme d’argent importante à "l’aventurier", lui établissent de faux diplômes, notamment dans les métiers de construction en bâtiment. Une fois sur place, les "ouvriers burkinabè" sont répartis selon les qualifications mentionnées par les parchemins qu’ils ont avec leurs documents.

C’est alors que, naïvement, ils révèlent eux-mêmes qu’ils n’ont jamais eu ces qualifications. Suite à cela, ils sont jetés en prison sans autre forme de procès à cause de ces fausses déclarations dont ils sont pourtant loin d’être les auteurs. Ils seraient des centaines de Burkinabè à croupir ainsi aujourd’hui dans les geôles équato-guinéennes, par la faute d’un réseau de passeurs sans scrupule.


Trois hommes effraient un car de caravaniers

Sur l’axe Kantiari-Diapaga, trois hommes ont effrayé les passagers d’un car . Le véhicule transportait les membres de la 8e édition de la Caravane du Sahel. C’était le 1er décembre aux environs de 18h, alors qu’ils étaient à quelques kilomètres de Diapaga.

Surgi de la brousse, le premier individu demande au chauffeur de s’arrêter. Le second s’était positionné près d’un camion garé au beau milieu de la voie et empêchant les grands véhicules de passer. Le troisième, visiblement pressé de découvrir l’intérieur du car, demande au chauffeur de permettre aux passagers de l’aider à pousser le camion.

Au regard de ces gestes suspects et de l’insécurité qui sévit dans la région de l’Est, a relevé le chauffeur, il fallait éviter tout risque. Il s’est donc frayé un chemin et a continué sans crier gare. Après quelques kilomètres, il s’est aperçu que les inconnus suivaient le car avec une moto sans immatriculation qui était stationnée sur la route, à côté du camion.

Selon des ressortissants de Diapaga, ce camion avait séjourné longtemps sur cette route. Pourquoi solliciter de l’aide seulement la nuit ? Etait-ce une stratégie pour dévaliser les caravaniers ? Toujours est-il que leur geste a donné une peur atroce aux passagers, à bord du car du ministère de la Culture des Arts et du Tourisme.


Le permis pour engins à deux roues bientôt obligatoire ?

Selon des statistiques, de janvier 2000 à juin 2006, plus de 31 000 accidents de la circulation ont été dénombrés à Ouagadougou, dont 30 000 impliquant des engins à deux roues. La tranche d’âge concernée est comprise entre 10 et 40 ans. Beaucoup de cas de décès ont été constatés, et en entendant de "voir plus clair" dans la situation, la Direction générale des transports terrestres et maritimes est en pleine réflexion sur les stratégies pour minimiser les risques d’accidents.

La question des permis (A et A1) obligatoires pour les usagers des engins à deux roues n’a pas été occultée. Les ministères en charge des transports et de la sécurité pourraient ainsi se pencher sur cet autre point dans les mois à venir, avec d’autres pistes de solution contre les accidents de la circulation .


L’opposant sénégalais Idrissa Seck a séjourné à Ouaga

L’opposant sénégalais, Idrissil Seck, qui a été Premier ministre du président Abdoulaye Wade, était récemment à Ouagadougou. Au cours de son séjour, il a rencontré la communauté sénégalaise vivant au Burkina, des personnalités de la Société civile et des acteurs privés burkinabè.

Au cours des échanges avec les Sénégalais, il a été question des élections de février 2007, et Idrissa Seck a saisi l’opportunité pour parler de son programme et de sa vision de redressement pour le Sénégal.

Avec les personnalités burkinabè, Idrissa Seck a dit avoir exploré les possibilités de coopération entre le Burkina et le Sénégal dans le cadre de la sous-région et du continent, et les possibilités de jumelage entre la ville de Thiès dont il est le maire et une ville du Burkina. Nous avons d’ailleurs abordé avec Idrissa Seck, toutes ces questions et bien d’autres sujets dans une interview qui sera publiée dans nos prochaines éditions.


Parc de vaccination de Nouna : à propos de la visite du ministre Konaté

Dans un droit de réponse émanant de sa direction, l’entreprise KTP & CG revient sur la récente tournée de Tiémoko Konaté, ministre des Ressources animales, dans la Boucle du Mouhoun.

"Monsieur le Directeur, Permettez-nous de réagir à un article publié dans vos colonnes et qui, à notre humble avis, mériterait qu’on s’accorde sur certains points.

En effet, dans votre numéro 3758 du mardi 28 novembre 2006, la rubrique Echos des provinces se fait l’écho d’une tournée de "sensibilisation" du Dr Tiémoko Konaté, ministre en charge des Ressources animales, dans la Région de la Boucle du Mouhoun.

Dans sa relation de la visite que le ministre a faite des infrastructures en érection dans la province de la Kossi, le journaliste, M. Lassina Sanou, s’est approprié "l’indignation" du Dr et sa suite sur les caractéristiques du parc de vaccination, avant de qualifier l’attitude, le comportement du chef de chantier.

En attendant de revenir sur cette qualification de nature à jeter le discrédit sur les compétences de l’entreprise, il nous plaît de préciser à l’endroit de M. Lassina Sanou que les différentes infrastructures visitées (marché à bétail, parc de vaccination...) sont des projets du Programme de réduction de la pauvreté au niveau communal (PRPC), qui ont bénéficié d’une conception participative, c’est-à-dire que leur élaboration est faite sur la base de la concertation avec les bénéficiaires des ouvrages, notamment la mairie de Nouna, les éleveurs qui étaient représentés par leur président et le directeur provincial des ressources animales.

A ce titre, l’entreprise KTP & CG a été attributaire du marché de construction du parc de vaccination de Nouna suite à un appel d’offres public. Ce qui veut dire que notre chef de chantier n’a, en aucun cas, à répondre de la conception "hors normes" dont parle le ministre Konaté.

Alors, nous ne voyons pas pourquoi M. Sanou pense que notre chef de chantier" ...ne tarissait pas de subterfuges pour se tirer d’embarras". Non ! Nous ne pouvons pas être embarrassés par l’exécution conforme d’un projet dont nous ne sommes pas les concepteurs.

En plus, nos techniciens, compétents à tous les niveaux, travaillent sous le contrôle d’un bureau d’études chargé d’assurer la conformité de l’ouvrage avec les plans établis. Aussi, tout en vous encourageant dans vos efforts d’information publique, nous vous saurons gré de publier cette réaction que nous pensons légitime.

Aimablement à vous."


ADF-RDA : un responsable du secteur 28 de Ouaga démissionne

Dans une lettre datée du 9 décembre adressée au président de l’ADF-RDA, le secrétaire général adjoint du bureau ADF-RDA du secteur 28 de Ouaga, Sibiri Marcel Kontogom, fait part de sa démission à compter du jour référencé. Raison invoquée : "positions floues" du parti dans lequel il dit ne plus se retrouver.

Le même jour, l’ex- responsable a adressé une demande d’adhésion à l’UNDD de Me Hermann Yaméogo.


Un hangar en guise de classe

Certains le croiraient difficilement ou pas du tout. Pourtant, cela existe bel et bien à Ouagadougou, la capitale burkinabè : un hangar en guise de classe. L’école primaire "Le Château" est une école de cinq classes dont la cuisine a été aménagée pour servir de sixième classe. La classe de CP1 totalise environ 320 élèves, a confié une des enseignantes.

Comme l’effectif est trop élevé, c’est la méthode du double flux que les enseignants appliquent. Une moitié de la classe, 160 élèves environ, prend les cours en salle, et l’autre moitié, sous un hangar confectionné pour la circonstance. Ce manque d’infrastructures que déplorent les enseignants expose les enfants à des situations pas du tout enviables.

En période de vent, il est extrêmement difficile de se tenir sous le hangar. De plus, certains élèves se retrouvent assis à même le sol pour suivre les cours, d’autres sur des briques. Les plus chanceux sont sur les quelques rares tables- bancs soutirés aux autres classes.

Aussi les enseignants déplorent-ils le fait que l’on soit en train d’affecter certains de leurs collègues ailleurs alors que l’école a besoin d’eux. Dans les normes et selon les textes, une enseignante affirme que pour un effectif de 90 élèves, la classe doit avoir deux enseignants. Elle lance, avec l’ensemble de ses collègues, un appel aux autorités compétentes afin que leurs conditions de travail s’améliorent et que le manque d’infrastructures soit comblé au plus vite.


CEB de Dissin : les enseignants des classes multigrades en sit-in

Ils étaient environ 39 enseignants titulaires des classes multigrades de la circonscription d’éducation de Base de Dissin à observer un mouvement de sit-in, le vendredi 8 décembre dernier. Les "enseignants multigrades" entendaient ainsi réclamer 12 mois d’arriérés de leurs indemnités.

Selon un agent de l’inspection, le mouvement n’aura duré que 40 minutes. Il se serait terminé par la remise d’un message aux supérieurs hiérarchiques. "Nous avons décidé d’expulser l’une des deux classes dans une semaine si nous n’avons pas gain de cause", avait précisé un des manifestants.


Trois bidons de produit volés

O.I., résidant à New York, a décidé d’envoyer à sa mère souffrante 6 bidons de produits "Aloé Véra." Il fait enregistrer le produit qu’il a pris soin d’emballer dans un grand sachet, à l’aéroport de New York. Le paquet arrive à Ouaga par une compagnie aérienne de la place, et un ami de O.I. qui attend aussi des commissions de New York est chargé de le récupérer et de le remettre à la mère de son ami.

La maman reçoit effectivement les 6 bidons dans un sachet déjà déchiré, et se rend compte qu’il y avait 3 bidons pleins et 3 autres vidés de leur contenu. Elle appelle alors son fils pour l’en informer. Surpris, ce dernier dit qu’il a envoyé 6 bidons pleins et qu’il n’y avait donc pas de bidons vides. Question : qui a vidé les 3 trois bidons à l’arrivée du colis ?


Des agents recenseurs rendent leur démission

Certains agents recenseurs de Banfora ont jeté l’éponge le jeudi 7 décembre 2006 alors que l’activité de recensement proprement dit vient à peine de commencer. Ceux-ci justifient leur décision par le fait que le travail qui les attend sur le terrain est fastidieux alors que la prise en charge, pour ce faire (100 000 F CFA), n’est pas à la hauteur des efforts qu’ils doivent fournir.

Pour eux, ce sont des raisons de santé qui ont motivé leur décision. Parmi ces agents recenseurs démissionnaires, il y en a qui ont reversé auprès de l’équipe de supervision les quarante mille francs qu’ils ont reçus comme avance pour commencer le travail. Lequel travail était au stade de la numérotation des ménages.

Selon le délégué provincial du recensement, des mesures ont déjà été prises pour le remplacement des démissionnaires qui, du reste, doivent se rendre au siège de la structure dirigeante de l’opération, sise à la DRED, pour justifier leur acte et, éventuellement, restituer les sous qu’ils ont déjà perçus.

Pourtant, ils sont nombreux, ces agents recenseurs qui ont lutté dur pour être recrutés. Cela parce que les échos qui leur étaient parvenus à propos de la prise en charge faisaient état d’un montant fort intéressant par agent recenseur. A côté de ces agents, il y a les autres qui prennent la tâche à bras-le-corps et comptent s’en acquitter avec le plus grand sérieux.


Banfora : changement à la tête de la police municipale

Le commandement de la police municipale de la cité du paysan noir a changé de main. Depuis le jeudi 7 décembre 2006, c’est l’assistant de police Kam qui commande désormais les agents de ce service. Il remplace à ce poste l’assistant Dié qui était à la tête de cette institution depuis sa création. M. Dié, qui réintègre sa base, à savoir la police nationale, est affecté à Gaoua. Son remplaçant, quant à lui, vient de Bobo Dioulasso où il servait à la CRS.


Recensement de la population : les écoliers livrés à eux-mêmes

Le recrutement prioritaire des enseignants pour l’opération de recensement général de la population suscite moult questionnements. Dans les lignes qui suivent, voici ceux de Ouétien Coulibaly de Dédougou.

"En décembre 1996 (3e édition du RGPH), on a eu l’idée de recruter de jeunes bacheliers pour faire ce travail. Cette année (4e édition), on a choisi de recruter en priorité des enseignants (instituteurs) pour accomplir le même travail, et qui seront absents des classes un mois durant, voire plus. Ainsi, les enfants sont laissés à eux-mêmes comme des moutons sans berger. Parfois, la directrice est toute seule, sans un seul de ses collègues. C’est dire à quel point la situation est dramatique, et ce sont les parents d’élèves qui ne savent pas où donner de la tête."


Etudes en France : avis aux postulants

Le communiqué ci-après informe les étudiants désireux de poursuivre leurs études en France, sur la procédure d’inscription. Il est signé par l’ambassadeur du Burkina Faso en France, Filippe Sawadogo.

Il est porté à la connaissance du public et particulièrement de celle des futurs bacheliers et étudiants qui envisagent d’entreprendre ou de poursuivre des études supérieures dans les universités, écoles et instituts en France que la procédure d’inscription comporte obligatoirement des formalités de préinscription.

Ainsi, pour la rentrée universitaire 2007/2008, ces formalités de pré¬inscription sont à effectuer auprès de l’ambassade de France au Burkina Faso durant la période de décembre 2006 à janvier 2007. En conséquence, Ies personnes intéressées voudront bien prendre attache avec cette ambassade à Ouagadougou pour y accomplir leurs formalités de pré-inscription dans les délais rigoureusement arrêtés.


L’ACESA/BF tient son assemblée générale

Créée en septembre 2004, l’Amicale de la communauté du Centre d’études stratégiques du Burkina Faso (ACESA/BF) a tenu, le mardi 5 décembre 2006 à Ouagadougou, son assemblée générale. Cela, en marge de la grande rencontre d’échanges sur la prolifération des armes légères et de petit calibre, organisée par le ministère de la Défense, du 4 au 7 décembre derniers à Ouagadougou. Cette amicale d’experts nationaux, coordonnée par Fatimata Myriam Vincens, entend travailler au renforcement des idéaux de paix, de sécurité et de stabilité au plan national et sur le continent africain.


Marche contre la faim 2006 : le PAM fait le bilan

Environ 7 mois après la marche contre la faim, la représentation du Programme alimentaire mondial (PAM) au Burkina fait aujourd’hui le bilan de cette initiative. Dans un communiqué de presse, l’organisation onusienne fait ressortir que 8,925 millions de F CFA ont été collectés, qui permettront, dans le cadre du programme cantines scolaires, d’offrir un repas à 525 enfants, soit 85 050 rations durant l’année scolaire 2006-2007.

La marche en question a eu lieu le 21 mai 2006 à Ouaga et avait rassemblé environ 8 000 participants qui avaient battu le pavé, sous le patronage de Odile Bonkoungou, ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, et le parrainage de l’ancien bâtonnier, Me Barthélémy Kéré.

Son objectif était de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur la faim des enfants, dans l’optique de susciter un élan de solidarité en leur faveur et de mobiliser des ressources financières pour couvrir leurs besoins alimentaires.


Guinée : la peine de mort sera-t-elle réactivée ?

La dernière session de la Cour d’assises de Conakry en février 2006 a jugé 117 personnes et condamné 11 à mort. Du coup, l’on se demande si la peine capitale sera remise en selle après les dernières exécutions qui remontent à 2001. C’est à la prison de Kindia, dans l’est de la Guinée, à environ 135 kilomètres de Conakry, que la plupart des condamnés méditent leur sort, en attendant une décision du gouvernement.


Maranata, 20 ans de vie, 20 ans de grâce

Le groupe de prière Maranata organise du 14 au 19 décembre 2006, une série de manifestations pieuses dans le cadre de la célébration de son 20e anniversaire. Elles auront lieu à la cathédrale de Ouagadougou et à la chapelle Saint Etienne de Kamboinsé.

La cérémonie d’ouverture de cette célébration aura lieu le 14 décembre 2006 à la cathédrale de Ouagadougou. Une messe d’action de grâce est également prévue le 19 de ce mois à la chapelle Saint Etienne de Kamboinsé-¬Kamsonghin au secteur 6 de Ouagadougou, lieu de prière du groupe. Ce 20e anniversaire sera vécu sous le thème "Soyez solides dans la foi" et permettra aux participants de faire une récollection avec l’Abbé Marius Bamouni.


L’ordre national des infirmiers et infirmières est né

Le samedi 9 décembre 2006, s’est tenue à Ouagadougou l’Assemblée générale constitutive de l’Ordre national des infirmiers et infirmières du Burkina (ONII¬BF). Au sortir de cette rencontre, le Conseil national de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Burkina Faso qui se compose comme suit :
- Président : Ouédraogo S. Robert (conseiller de santé en service à la DGHSP)
- Secrétaire général : Tapsoba Joséphine (conseillère de santé à la DEP-santé)
- Secrétaire général adjoint : Kaboré Salam (attaché de santé en service au CMA de Pissy)
- Trésorière générale : Sawadogo Julienne (infirmière diplômé d’Etat en service au CHU-YO)
- Trésorière générale adjointe : Paré Célestine (attaché de santé en service au centre médical Shiphra)
- Secrétaire à l’organisation : Bagnoa Clément (attaché de santé en service à la DLM)
- Secrétaire à la communication et aux relations extérieures : Koutou Ramata (conseiller de santé en service à AES)
- Secrétaire aux questions juridiques et à la réglementation : Ouédraogo Segnogo (conseiller de santé en service à la CADSS)
- Secrétaire au développement de la profession et à la formation : Somé B. Innocent (attaché de santé en service à la DPV).

Le Pays

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