LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>On murmure </I> : Rendez-vous annuel de la jeunesse avec le président du Faso du 20 au 23 décembre 2006

Publié le mercredi 6 décembre 2006 à 07h58min

PARTAGER :                          

Kantigui à ouï dire que près de 2500 jeunes venus des 13 régions du pays iront à la rencontre de Blaise Compaoré à Ouaga 2000. Ce forum organisé par le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, se donne pour mission, d’approfondir la réflexion en vue du renforcement des capacités opérationnelles des jeunes.

Les temps forts de cette deuxième édition du Forum national des jeunes seront, sans doute, les échanges directs entre le président Blaise Compaoré et les jeunes, suivis de la nuit du mérite (retransmise sur la RTB), nuit qui verra la consécration de la jeunesse à travers des prix de toutes natures.

Sont également au programme, la formation de leaders d’associations et l’organisation d’une vitrine des compétences des jeunes pour mettre en évidence les potentialités et les capacités créatrices des jeunes au Burkina Faso. L’exposition sera couplée d’une mise en contact direct des jeunes avec les structures d’appui et les bailleurs potentiels pour des entretiens et des échanges autour des idées et projets bancables dont ils sont initiateurs, et aussi entre les jeunes chômeurs et les entreprises, employeuses potentielles.

En prélude à cet événement, des forums régionaux seront organisés simultanément à Bobo-Dioulasso, Fada et Ouagadougou, le 07 décembre prochain.

Voilà qui mérite l’admiration de Kantigui des initiatives de Justin Koutaba et de ses collaborateurs


* Le drapeau est à changer

Il y a quelques temps, Kantigui avait crié haro sur les drapeaux nationaux en lambeaux dans les lieux publics.

A quelques jours de la commémoration du quarante sixième anniversaire de notre indépendance, il y a lieu que chaque “ patron” lève les yeux sur l’emblème national qui flotte au-dessus de son institution.

Kantigui en tout cas a vu un drapeau flottant mais quasiment en lambeau sur le mat d’une de nos mairies. En attendant de nommer cet arrondissement, Kantigui espère seulement que la première responsable fera en sorte que le drapeau soit conforme


* L’abbé et la buvette

Kantigui se fait l’écho du cri du cœur d’un homme de Dieu qui, dimanche après la messe de 9 heures, a interpellé ses ouailles sur un voisinage pas du tout catholique.

En effet, l’abbé ne comprend pas pourquoi au seuil de l’église paroissiale, des citoyens sont venus construire un bar, même si au fronton on y lit « interdit au moins de dix huit ans”.

Kantigui ne parlera pas de provocation, mais a constaté que la proximité doit en principe gêner, voire nuire aux activités de l’une (église) ou de l’autre (buvette).

Car si le bar se vautre dans une ambiance électrique, avec tout ce que cela induit, le culte demande plutôt une ambiance mesurée, pour pouvoir vraiment communier.

Et Kantigui de se demander qui va se “ fermer ” pour permettre à l’autre de pouvoir, dans la fièvre, vivre la nuit de la Nativité


“ Célestine ” chasse “ le maire ”

Kantigui, présent à un mariage dans un de nos arrondissements a été quelque peu surpris de ne pas (plus) entendre une belle mélodie qui, pourtant à l’occasion des mariages, était joué à fond.

En effet cette belle chanson d’un jeune virtuose avait fait sensation et plus d’une personne pensait qu’elle allait (enfin) remplacer le traditionnel « Vive les mariés“ du doyen GG Vickey. Et, oh surprise, de plus en plus, c’est du Madess avec « Célestine » qui est entendu au cours des mariages.

Question à un sou, cette “censure” qui ne dit pas son nom est-elle liée aux agissements peu amène de l’auteur de cette chanson qui appelait à ne pas se quitter alors même que la presse a révélé que monsieur n’est pas un exemple de douceur ? En tous les cas, c’est une question que Kantigui se pose.

Et si d’aventure il y avait un lien entre le comportement de l’artiste et l’absence de cette musique au cours des mariages, ce ne serait qu’une invite à tous ces moralisateurs qui, dans leur intimité, ont plutôt une autre façon de faire


* ONEA : Le DG met en garde tout agent véreux

Kantigui a lu dans les locaux du siège de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), une note de service signée du directeur général et mettant en garde tout agent véreux de cette société d’Etat qui voudrait soutirer des sous sur les factures des fournisseurs.

Le patron de la nationale de l’or bleu au Faso indique « clairement et sans ambiguité » aux travailleurs de sa société qu’il lui est parvenu que certains d’entre eux retardent volontairement les factures ou les chèques des fournisseurs contre un « pourboire » forcé de 10 ou 15% du montant avant tout traitement ou paiement. Harouna Ouibga attire l’attention de tous qu’il va activement combattre ces mauvaises pratiques qui portent atteintes à l’image de l’entreprise.

Pour ce faire, il a promis des sanctions à la hauteur de toute malversation dans le règlement des factures des fournisseurs. Kantigui a ouï dire que depuis sa nomination à la tête de l’ONEA en mai 2006, M. Ouibga a initié une série de mesures pour « voir plus clair » dans certains aspects de fonctionnement de sa société et surtout assainir le milieu gangrené par de mauvaises habitudes. Celles-ci vont de la suspension de certains recrutements à la réduction de certaines dépenses à leur stricte nécessité.

Il est d’ailleurs parvenu à Kantigui que le premier responsable du ministère en charge de l’Hydraulique adhère à ces gages de bonne gouvernance de Harouna Ouibga à l’ONEA et l’a même signifié aux travailleurs qui ont commencé à grincer des dents suite aux mesures suscitées.

Kantigui espère seulement que toutes ces réformes contribueront à augmenter l’offre de l’or bleu au Burkina Faso et surtout à diminuer le coût du mètre cube (m3) de ce liquide précieux pour la vie


* Contrairement aux rumeurs, Floby se porte bien

Kantigui a ouï dire que l’artiste-musicien Floby aurait eu des problèmes de santé.

Qu’il aurait été empoisonné et hospitalisé au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.

Auparavant une autre rumeur courait à Koudougou qu’il aurait été poignardé. Mais après vérifications, Floby se porte très bien. Ah ! Rumeur quand tu nous tiens !


* Mamadou Lamine Kouaté s’attaque à Samandeni

Kantigui remarque de plus en plus qu’il est très difficile pour certains hauts fonctionnaires de l’Etat, ayant fait leur preuve, de prendre véritablement leur retraite. C’est le cas de Mamadou Lamine Kouaté, ancien directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) et président du Conseil national de l’eau (CNE). Après avoir conduit avec succès la réalisation du chantier du projet Ziga et réussi à faire couler l’eau de ce barrage à Ouagadougou, il a posé son baluchon à Samandéni pour un nouveau challenge.

Mamadou Lamine Kouaté a été désigné pour être le chef de projet de cet ambitieux barrage hydroagricole.

Kantigui souhaite bon vent à ce technicien qui ne sait parler que d’une seule chose : l’eau, ce liquide si précieux


* Semaine de la citoyenneté 2006 : la touche du CDEC

Kantigui a ouïe dire qu’à la faveur de la Semaine nationale de la citoyenneté, « Le Collectif devenons citoyens » (CDEC) organise le samedi 9 décembre 2006 une causerie-débats au Centre national de presse Norbert-Zongo (CNPNZ) sur le thème : « Organisation des élections au Burkina : peut-on faire confiance à l’administration » ?

Voilà une question cruciale d’actualité à laquelle le Collectif espère donner sa position. Prévue à 16 h, l’exposé sera dirigé par deux personnalités à savoir MM. Sanogo Karim, juriste et Yacouba Ouédraogo, journaliste. A qui faut-il confier les élections pour qu’elles soient transparentes ? Kantigui constate que c’est une problématique actuelle dans nos contrées où la politique rime parfois avec méfiance et suspicion entre les acteurs de la scène politique


* Province du Passoré : une invite au développement

Kantigui a été empliataire d’une convocation d’importance, adressé par le colonel Dominique Djindjéré, à tous les fils du Passoré que nous vous invitons à lire.

Le président de l’Association pour le développement de la province du Passoré (ADPP) « Lagm-Y- Manégré »

Ouagadougou, tel 50 33 01 33

A

Monsieur le président de l’Association pour le développement du département de Yako

Objet : Assemblée générale ordinaire de l’ADPP « Lagm-Y-Manégré »

Pièce jointe : Rapport moral

J’ai l’honneur par la présente de vous convier à l’assemblée générale ordinaire de l’Association pour le développement de la province du Passoré, ADPP « Lagm-y-Manégré », le samedi 9 décembre 2006 à Yako, dans la salle de conférence du lycée provincial, à 9 heures.

L’ordre du jour comportera les points ci-après :

1. Examen et adoption du projet de rapport d’activités ;

2. Examen et adoption du projet de rapport financier ;

3. Renouvellement partiel du bureau exécutif ;

4. Divers.

Je sais compter sur votre présence à cet important rendez-vous, et vous prie, cher frère ; d’agréer l’expression de ma cordiale considération.

Colonel Dominique DJINDJERE
Officier de l’Ordre national

Il est parvenu à Kantigui qu’après avoir consacré les premiers mois de son mandat au toilettage de ses textes fondateurs et à l’élaboration de son programme d’activités, l’ADPP s’est donné les moyens d’asseoir des bases solides pour son action. L’Association ne doit pas se contenter de cet acquis bien que substantiel.

Pour ce faire, il lui faut acquérir plus de visibilité, améliorer ses méthodes internes d’organisation et de travail et être plus entreprenante en allant à la recherche de financements substantiels auprès des multiples partenaires au développement pour la réalisation de ses projets. Il est important de se convaincre qu’en dépit des multiples opportunités de financements qui existent à l’échelle nationale à travers divers partenaires au développement, l’accès aux sources de financements reste subordonné à des conditionnalités rigoureuses.

Dans cette optique, il faudrait à l’ADPP une organisation plus rationnelle, davantage d’engagement, de détermination et de vision de la part des membres ainsi que la capacité de l’Association à fédérer et à exploiter les diverses compétences dont regorge le Passoré pour le montage de dossiers solides à tout point de vue.

Cet impératif se décline en défi majeur que l’ ADPP se doit de relever pour asseoir son efficacité et sa notoriété dans les années à venir o


* Recensement général de la population : mettre fin à l’affairisme

Kantigui qui quadrille le Burkina dans le cadre du recensement général de la population prévu du 9 au 19 décembre 2006, a constaté que des personnes veulent mettre à mal le développement du Burkina, par leur comportement qui peut fausser in fine, les données démographiques. En effet, des autorités provinciales ont trouvé en ce recensement, l’occasion rêvée de faire des affaires.

Dans une des provinces de la région de la Boucle du Mouhoun, Kantigui a constaté que l’on a procédé à des manipulations des listes des personnes recrutées pour effectuer le recensement. Non contents d’avoir littéralement chassé des enseignants qui avaient pourtant été appelés par les mêmes autorités pour la formation, Kantigui a constaté que même les jeunes remplissant les critères (d’âge et de diplôme) pour effectuer le recensement, ont été écartés.

Et pourtant, ceux-ci connaissent bien leur terroir.

Au moment où la décentralisation intégrale bat son plein, Kantigui se demande comment pourrait-on fixer les jeunes dans leur terroir si on leur refuse la possibilité de faire le travail qui se fait chez eux. On a plutôt préféré « dealer » les postes d’agents recenseurs et de contrôleurs, quand ce n’est pas le cousin ou la nièce que l’on a appelés dare dare de loin pour qu’ils viennent effectuer le recensement.

Kantigui qui suit de près cette affaire dans la province concernée, invite les autorités régionales de la Boucle du Mouhoun à ouvrir l’œil et le bon, pour éviter que le recensement ne soit bâclé en cette partie du pays. Il y va du développement de notre cher pays !


* Le CENOU en prospection à Ouahigouya et Fada

Kantigui a aperçu une délégation du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) dans les villes de Ouahigouya et Fada N’Gourma, respectivement chef-lieux des régions du Nord et de l’Est. Conduite par son directeur général, Bibia Robert Sangaré, la mission a rencontré les autorités politiques, administratives, coutumières et les opérateurs économiques de ces deux localités.

Elle vise à dresser l’état des lieux des infrastructures d’hébergement dans la perspective de l’ouverture des universités régionales de Ouahigouya et Fada N’Gourma annoncées par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. Kantigui s’est entendu dire que la rentrée académique, dans ces deux villes, pourrait être effective pour l’année 2007-2008.

Aussi, le CENOU voudrait prendre les devants pour garantir les infrastructures de restauration et d’hébergement avant que les premiers étudiants ne foulent le sol de Fada N’Gourma et de Ouahigouya. Il est parvenu à Kantigui que tout reste à construire dans ces villes car il n’y a presque rien louer pour servir de restaurants ou de cités universitaires


* Un nouveau maquis aux 1200 logements : des résidents inquiets

A travers la plume de Kantigui, des habitants des 1200 logements expriment leurs inquiétudes à Madame le maire de la commune de Bogodogo, suite à l’installation dans leur quartier d’un nouveau maquis. Kantigui vous propose en intégralité le cri du cœur de ces Ouagalais.

Madame le Maire de Bogodogo,

Nous avons l’honneur de vous informer qu’un maquis bar dancing nommé « Jet 8 » s’installe dans notre secteur n° 14 aux 1200 logements au croisement de l’Avenue Yatengnaba Tigré et la rue Ronsin.

Par cette lettre, nous voulons attirer votre attention sur les nuisances éventuelles que ce bar-dancing pourrait occasionner dans notre vie quotidienne

En effet, la proximité de ce bar-dancing à ciel ouvert avec nos logements nous inquiète particulièrement parce que la fréquentation d’une clientèle future aux mœurs légères peut apporter des désagréments à l’éducation de nos enfants.

Nous craignons beaucoup pour notre repos et surtout, les perturbations des études de nos enfants.

Pour ces raisons évoquées, nous vous demandons de bien vouloir prendre des dispositions dans les délais les meilleurs pour éviter des tensions sociales qui pourraient naître entre le propriétaire du bar-dancing et les riverains

Tout en espérant votre prompte réaction, nous vous prions d’agréer, Madame le maire, l’expression de notre profond respect

Raymonde SIMPORE

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées