Avec tous les regrets qu’ils éprouvent les deux magistrats disent n’avoir pas pris cette décision sans une pensée particulière pour tous leurs collègues, notamment leurs camarades de syndicat. En effet, Hervé Kam était celui-là qui, en tant que secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM) a écrit de belles pages de cette structure aux côtés des autres membres dont il reste persuadé qu’ils continueront la lutte syndicale pour le bonheur de l’ensemble des magistrats et des justiciables.

L’homme a passé la main depuis le dernier congrès du SBM, tout comme l’a fait Séraphin Somé, qui était secrétaire à l’organisation dans le bureau qui a précédé l’actuel. Au niveau du SBM, ces départs ont été accueillis avec beaucoup de philosophie et de positivité par les autres militants qui ont trouvé que nul n’est éternel dans une position donnée. La vie est un perpétuel recommencement, dit-on.

Mort d’une fille dans un kiosque

Dans la matinée du samedi 2 décembre dernier, une jeune fille a été trouvée morte à Zogona. Le théâtre de cette découverte macabre est un kiosque de couleur bleue, sise sur le bas-côté de l’avenue Charles De Gaulle, non loin d’un maquis très fréquenté. Le fameux kiosque a été ouvert il y a environ 3 mois et est géré par deux soeurs qui y vendent de la nourriture, notamment le petit-déjeuner et le déjeuner.

C’est le samedi matin que la petite soeur s’est rendu compte du décès de son aînée, après qu’elles eurent passé la nuit du vendredi 1er décembre dans le kiosque, ce qu’elles n’auraient pas l’habitude de faire. Le corps à vue d’oeil ne porterait aucune blessure et les causes du décès sont encore inconnues. Les sapeurs-pompiers et ensuite la police sont passés, suivis peu après d’un corbillard qui a enlevé le corps.

Un diplômé chômeur écrit au ministre Odile Bonkoungou

Sylvain N. Kaboré, "diplômé chômeur" ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer le recrutement des enseignants dans le cadre du recensement général de la population. Particularité de cette lettre, son auteur demande au ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation de lui répondre.

"Madame le ministre,

Je vous prie de bien vouloir me répondre car je ne sais pas où va l’école burkinabè, si vous permettez aux enseignants d’être agents recenseurs dans le cadre du recensement général de la population et de l’habitation 2006. Pour plus d’un mois, ils déserteront les classes. Pourquoi opter pour eux au détriment des diplômés chômeurs dont je fais partie ? Eux qui servent déjà la Nation !

Dans l’attente de votre réponse, recevez Madame le ministre, l’expression de mes salutations distinguées".

Le Sânkuy-Naaba Koabga en visite coutumière

Dans le cadre des rites coutumiers qui font suite à son intronisation, en tant que Sânkuy-Naaba Koabga de Ouagadougou responsable des lieux sacrés du Mogho (Tinsés), celui-ci se rendra le dimanche 17 décembre 2006 à 9h chez le Mouss Tensooba Guiguemdé à Tensoobintinga (à 25 km de Ouagadougou) pour l’accomplissement du Naam-Yougbou.

Cette cérémonie est l’une des plus importantes dans le processus d’intronisation du Sânkuy-Naaba. En rappel : Sânkuy-Waonga Réeba (masque sacré) est le 1er fils de Oubri, fondateur du royaume Mossi de Ouagadougou.

Le Collectif prépare le 13 décembre

Le mercredi 13 décembre prochain, cela fera exactement 8 ans que notre confrère de l’Indépendant, Norbert Zongo et ses trois compagnons de voyage ont été assassinés sur la route de Sapouy. Pour commémorer ce triste anniversaire, le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques appelle la population à manifester pour que la lumière soit faite sur le quadruple crime du 13 décembre 1998. C’est dans cette logique que le Collectif demande aux Burkinabè de préparer de façon particulière cet anniversaire, afin de lui "donner un éclat singulier". Le thème retenu pour cette commémoration est "Non au non-lieu dans l’affaire Norbert Zongo". Le port effectif du deuil par un brassard, un foulard ou autres fanions noirs ; des rassemblements de recueillement, et dépôt de gerbes de fleurs dans les cimetières ; des marches-meetings ; une conférence de presse, etc., sont au programme de ce 8e anniversaire.

Campagne d’action pour personnes âgées

L’Association génération solidaire (AGS) organise cette année encore, du 30 novembre au 10 décembre 2006, sa Campagne d’action pour les personnes âgées, dénommée "CAPA 2006". Elle a pour objectif de promouvoir le bien-être sanitaire, social, économique et culturel des personnes âgées.

La CAPA 2006 est placée sous le parrainage de Simon Compaoré, maire de la commune de Ouagadougou et président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). Elle vise à réaliser des activités, dont une séance de sport et d’exercices pour personnes âgées ; l’organisation du gala annuel d’hommage et de soutien aux personnes âgées ; l’institution de la fête des grands-parents ; la mise en place de "Tontines d’Amour et de Charité" pour secourir les personnes âgées malades, isolées, démunies ou en détresse avec des vivres, des médicaments, des vêtements, etc. ; l’amélioration de la pratique du sport et des exercices corporels par les personnes âgées. Les activités menées concernent également les jeunes et les adultes car c’est à cette période de la vie que la vieillesse se prépare efficacement.

Commune de Didyr : une rencontre entre le maire et les ressortissants

Le maire de la nouvelle commune de Didyr, Jean Baouar, a rencontré le 2 décembre 2006 les ressortissants de sa cité. La rencontre a eu lieu à Didyr. A Ouagadougou comme à Bobo, les fils et filles de la commune se sont activés pour être au rendez-vous. Ce fut l’occasion pour le maire Baouar de présenter aux ressortissants du département le conseil municipal qu’il dirige, et d’aborder avec eux les questions de développement de la commune.

Fête coutumière de "Naab Kitoaga" : le Boussouma est en fête

La fête coutumière de "Naab Kitoaga" de Sa Majesté le Dima de Boussouma a débuté le jeudi 30 novembre dernier et s’est poursuivie le samedi 2 et le dimanche 3 décembre 2006 à Boussouma. L’Association des jeunes pour le développement de Boussouma (AJDB) a saisi cette opportunité pour organiser une conférence publique suivie d’une exposition sur les objets anciens le samedi 2 décembre au centre des loisirs de Boussouma.

La conférence avait pour thème "Histoire du royaume de Boussouma : des origines à nos jours "et a été animée par le Dr Poussi Sawadogo, enseignant-chercheur à l’Institut diplomatique et des relations internationales de Ouagadougou. Le parrain des activités de l’AJDB était le professeur Samuel Salo.

Commémoration du 11 décembre : deux Burkinabè de Côte d’Ivoire seront distingués

Le lundi 11 décembre 2006, le Burkina va célébrer le 48e anniversaire de sa fête nationale. A cette occasion, il est prévu la traditionnelle cérémonie de décoration. Parmi les personnalités à distinguer, figurent deux Burkinabè de la diaspora de Côte d’Ivoire, bien connus dans le monde sportif. Ce sont Brahima Ouédraogo, administrateur au conseil d’administration de l’ASEC Mimosas de Côte d’Ivoire et Arouna Kalmogo, président de la diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire.

Brahima et Arouna ont fait et continuent de faire un travail d’envergure au bénéfice du football burkinabè. Ils ne seront pas orphelins à cette fête car une importante délégation de l’ASEC Mimosas a décidé d’effectuer le déplacement de Ouagadougou. Elle sera conduite par le président du Conseil d’administration de l’ASEC, Me Roger Maurice Désiré Ouégnin qui aura à ses côtés, le président de la section football, le professeur Lamine Djibo et le président du Comité national d’action et de coordination (CNACO) qui est le comité des supporters, Me Mamadou Koné.

Un bonus dans la prime des Etalons

Le ministre des Sports et des Loisirs, Jean-Pierre Palm, n’a pas attendu le retour des Etalons à Ouaga pour annoncer une majoration de la prime de victoire. Pour cette brillante prestation face aux Aiglons du Mali le 26 novembre dernier, chaque Etalon cadet percevra 50 000 FCFA en plus sur la prime qui est de 200 000 FCFA. Espérons que l’encadrement technique pourra, à l’occasion, percevoir sa prime du match de l’Ethiopie, jusque-là, semble-t-il, non versée.

Le geste de l’ambassadeur Topan

A leur arrivée comme à quelques heures de leur retour de Bamako, les Etalons ont bénéficié de la sympathie et de la fraternité de l’ambassadeur Sanné Topan Mohamed. Il les a reçus avant le match pour les encourager avant de leur offrir un déjeuner après la brillante victoire. "La joie que vous avez donnée au Burkina Faso nous autorise à vous féliciter", a-t-il dit. Aux Etalons, il ajoutera : "Cette victoire est celle de la jeunesse, donc aussi celle du Mali, de la jeunesse malienne, car entre le Mali et le Burkina, c’est la fraternité." En tout cas, l’ambassadeur Topan est resté aux côtés des jeunes cadets tout au long de leur séjour.

Miss Burkina à l’élection Miss CEDEAO

Ramata Barry, Miss Burkina 2006, était dans la capitale togolaise depuis le lundi 27 novembre dernier. A Lomé où Mlle Barry s’est rendue en compagnie de Safia Thiombiano, coordonnatrice du comité Miss Burkina, s’est déroulée le samedi 2 décembre, l’élection Miss CEDEAO, placée sous la présidence de Faure Gnassingbé, le chef d’Etat togolais.

Au Palais des congrès qui a accueilli l’événement, c’était l’effervescence. Nullement inquiète mais plutôt confiante, Ramata Barry a défendu vaillamment les couleurs nationales grâce à sa beauté et sa culture générale. On attend les résultats officiels que le Comité Miss Burkina rapportera incessamment de Lomé.

Commune de Komtoèga : lettre ouverte au maire

Un groupe de résidents du département de Komtoèga représentés par Pierre, Koukango, Lallé, Dalégué, Célestin et Séni, tous portant le patronyme Yoda, adressent cette lettre au maire de la commune de Komtoèga à qui ils demandent de veiller à l’unité des fils et des filles de la région.

"Monsieur le Maire,

Lors de la cérémonie de votre installation le 23 juin dernier, vous déclariez à la tribune placer votre mandat sous le signe de l’’’unité des fils de Komtoèga pour un développement radieux". Nous croyions en votre bonne foi car, fils du terroir que vous êtes et ex-cadre de l’ORD de formation, vous incarnez des atouts inestimables pour identifier les voies conduisant au développement de notre cher département.

L’espoir que nous nourrissions à l’écoute de votre discours d’installation se voit s’estomper par l’annonce, à travers votre communiqué (signé conjointement avec Monsieur le tout nouveau préfet Dasmané Sambalé) annonçant l’ouverture très prochaine de deux grandes voies. L’une menerait à votre domicile, l’autre chez M. Passolgué Sébastien votre "Naaba Tanga".

M. le maire, il est très nécessaire, voire impérieux de préciser à l’opinion que c’était en présence de fidèles catholiques auxquels s’était joint Naaba Sembdo, chef légalement reconnu, pour la célébration de la messe du dimanche 1er octobre 2006, que ce communiqué a été annoncé à la grande surprise des responsables de l’église. N’y avait-il pas un autre cadre approprié pour communiquer avec la population ? Votre acte est non seulement inopportun, mais aussi loin de réaliser "l’unité des fils" dont vous vous étiez fait le chantre.

En conclusion, M. le maire, nous vous exhortons à travers cette lettre ouverte, à avoir comme objectif noble et premier de votre mandat, la vraie unité pour un réel développement de notre département. Il n’est jamais tard de se remettre en cause pour mieux faire. Alors, M. le maire, démarquez-vous de certains de vos conseillers obscurs peu soucieux de l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Diviser pour régner, tel est leur leitmotiv quotidien. La tâche est certes ardue mais pas irréalisable. Vous avez à vos côtés toute la population laborieuse pour enfin réaliser l’unité des fils pour le développement du département de Komtoèga."

Les piroguiers de la course de Tanghin récompensés

Le samedi 25 novembre 2006 au barrage n°2 de Tanghin, a eu lieu la sixième édition de la course de pirogues, organisée par Moustapha L. Thiombiano. Le comité d’organisation a mis la main à la poche et les quarante concurrents des différentes ligues représentées, ont reçu chacun la somme de 15 000 F CFA. Les premier, deuxième et troisième ont reçu respectivement 1 vélo VTT, 20 000 F CFA et 10 000 F CFA en plus des 15 000 F CFA.

Journée mondiale contre le Sida : le Burkina loue le fruit de ses efforts

En prélude à la Journée internationale de lutte contre le Sida, commémorée chaque 1er décembre, le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) avait organisé une panoplie d’activités sous le contrôle technique du Programme d’appui au monde associatif et communautaire (PAMAC). Pour les besoins de la cause, ces structures ont eu des échanges avec la presse, dans la matinée du 27 novembre dernier, au siège du RAJS / Burkina.

La rencontre a été bâtie sur des statistiques fournies par le SP/CNLS. Il ressort de ce panel que la séroprévalence au Burkina passe de 7 à 3%. Dans le nord du pays où les acteurs entendent intensifier la lutte, la prévalence est de 2,7% dans les consultations prénatales. Elle constraste avec celles des jeunes femmes enceintes (1,9%) en 2003.

Ces statistiques ne sont pas moins reluisantes en milieu urbain, comme à Ouagadougou où on note une baisse du niveau d’infection à VIH. Parmi les professionnels du sexe, 59% étaient d’infection à VIH lors des tests en 1994 et 21% en 2002. Si ces tendances sont encourageantes, elles exigent tout de même l’accélération du rythme d’intervention. C’est dans cette perspective qu’un effort particulier sera fait dans certaines localités du Sahel, notamment à Sebba et à Gorom-Gorom. C’est du moins le souhait du Dr Jean François Somé du PAMAC.

Le RAJS amorce à cet effet une nouvelle approche de sensibilisation baptisée" Paix Education" qui privilégiera la communication interpersonnelle. Ce sera à travers une campagne "Jeunesse anti-Sida" qui s’ouvrira le 15 décembre prochain à Tenkodogo. L’Action sociale à travers son représentant, Michel Yaméogo d’indiquer que dix mille enfants et orphelins vulnérables sont pris en charge. Notons que le Burkina compte de nos jours environ 300 associations de lutte contre le Sida.

Mairie de Nongr-Maasom : le Conseil municipal face aux collectivités

"Je voudrais d’abord vous exprimer mes remerciements pour votre présence effective à cette assemblée générale". C’est en ces termes que Zakaria Sawadogo, maire de l’arrondissement de Nongr-Maasom introduisait une rencontre entre le Conseil municipal et les collectivités dans la matinée du 28 novembre dernier. C’était dans la cour de ladite mairie, en présence de leaders d’opinion, de responsables d’associations et de chefs coutumiers et religieux.

Première du genre, cette rencontre entre administrateurs et administrés locaux participe de la volonté des dirigeants politiques et du maire de Nongr-Maasom de faire de la décentralisation, l’instrument de la participation effective de la population à la gestion des affaires locales. C’est dans cette optique que cette instance communale de Nongr-Maasom a eu pour centre d’intérêt, la présentation du budget communal 2007 et les grands chantiers pour l’exécution du plan de l’année à venir.

Ainsi, le budget communal de 2007 pour l’arrondissement de Nongr-Maasom a été chiffré à 100 millions de F CFA. Et l’édile de Nongr-Maasom de souligner que le recouvrement de ces fonds pour faire face aux nombreuses sollicitations des citoyens exige la contribution de la population. Les priorités sont, entre autres, la réhabilitation des écoles, de la maison des Jeunes du secteur 23, l’aménagement des voies, l’installation d’un château d’eau dans l’enceinte de la mairie dudit arrondissement. La construction d’une salle d’observation au CSPS du secteur 23 et la construction d’une bibliothèque communale, sont également une préoccupation pour la collectivité qui a salué l’initiative d’une telle tribune, "cadre d’échanges souverain".

Sensibiliser le milieu estudiantin contre les mauvaises pratiques

Du 8 au 10 décembre 2006, il se tiendra à l’université de Ouagadougou une campagne pour la promotion de l’intégrité en milieu universitaire. Selon Dieudonné I. Kaboré, président du comité d’organisation, cette campagne vise à sensibiliser le milieu universitaire, notamment les étudiants, afin qu’il dire non aux vices et aux mauvaises pratiques lors des examens et des contrôles qui prennent des proportions inquiétantes.

En court, ce programme vise à créer une réelle prise de conscience chez les étudiants afin qu’ils puissent cultiver une vie d’intégrité et de responsabilité. Cette campagne sera menée selon le programme suivant :

 Vendredi 8 décembre :

* 8h30 : cérémonie d’ouverture présidée par Mme le président de l’université

* 9h30 : enseignement sur le thème " Un homme intègre, qui le trouvera ?"

* 16h00 : conférence sur "les dangers des mauvaises pratiques des examens et concours"

 Samedi 9 décembre

* 8h30 : enseignement sur "Les principes éprouvés du succès"

* 9h30 :conférence sur "la dignité du labeur"

* 16h00 : conférence sur "la citoyenneté et le civisme dans le milieu universitaire"

* 19h00 : projection cinématographique sur "La transformation"

 Dimanche 10 décembre

* 8h30 : enseignement sur "La vie de justice dans le monde intellectuel"

Un nouveau logiciel de traitement des dossiers de réclamation

Dans le cadre de l’amélioration de ses performances au profit des citoyens, Amina Ouédraogo, Médiateur du Faso, a sollicité et obtenu du Médiateur de la Région de Wallonie, un nouveau logiciel de traitement des dossiers de réclamation. Ce logiciel, GREF (Gestion des réclamations et des fardes), a été installé en début de mois par une équipe de techniciens venus de Belgique. Le lancement officiel sera effectué en principe, ce lundi 4 décembre 2006 dans la salle de conférences du Médiateur du Faso, par Fréderic Bowesse, Médiateur de la Région Wallonne (Belgique).

Aéroport ou aérodrome de Ouaga ?

Le commandant de bord du vol d’Air Algérie Alger-Ouaga de mercredi dernier a-t-il fait un lapsus ou a-t-il vraiment exprimé son sentiment ? En effet, à l’atterrissage, il a parlé d’"aérodrome de Ouagadougou". Mais c’est vrai que devant le tout nouvel aéroport d’Alger d’où il venait, celui de Ouaga fait piètre figure. Il est peut-être temps pour les Burkinabè d’accélérer la construction du nouveau site pour mériter, de la part de ce commandant de bord, le statut d’aéroport.

Le Pays