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<I>Confidences du week end </I> : Mouhoun : plus de 114 tonnes de coton parties en fumée

Publié le lundi 27 novembre 2006 à 06h10min

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6,737 tonnes de coton dans le silo du groupement Benkadi de Douroula et 108 tonnes entreposées dans un silo dans le village de Soukoulani ont totalement été consumées par les flammes de deux incendies, les 24 et 25 novembre derniers. Un spectacle désolant pour les producteurs de ces localités, qui n’ont pas pu maîtriser à temps les deux incendies.

S’ils ont occasionné des dégâts matériels importants, on ne déplore, fort heureusement, pas de perte en vies humaines. Le préjudice subi serait de l’ordre de 17 millions de nos francs. Les deux incendies auraient été provoqués respectivement par des garçonnets de 6 et 11 ans. Ces derniers qui s’amusaient sur le coton dans les silos auraient allumé des briquets qu’ils auraient ramassés.

Les enquêtes ouvertes par les forces de sécurité de Dédougou et de Safané permettront de déterminer les circonstances exactes de ces incendies. Cette situation malheureuse doit faire prendre conscience aux producteurs de la nécessité de s’attacher les services de gardiens.


Toéibin : les prostituées sont de retour

On les croyait définitivement parties, après la sortie musclée de la police municipale. A l’aide d’un bulldozer, les flics avaient détruit les chambres de passe à Toéibin, un quartier jouxtant le mur de l’aéroport, à quelques encablures de la Patte-d’oie. Mais elles sont de retour. Et les "clients" sont de plus en plus nombreux, selon les confidences d’un policier.

Celui-ci révèle également que certaines prostituées ont trouvé une nouvelle formule pour échapper aux contrôles de la police. Elles sont à moto et sillonnent les rues de Ouaga. Difficile donc, à première vue, de les assimiler à des prostituées. Mais ces dernières, elles, savent très bien comment séduire efficacement le client, donnant ainsi du fil à retordre aux flics.


Etudiants cherchent chambre

Avec la rentrée scolaire et universitaire, ressurgit l’éternel casse-tête pour le logement des étudiants, tant en cité universitaire que dans les maisons situées non loin de l’université. Actuellement, les étudiants sont nombreux à se lamenter.

A qui veut l’entendre, ils répètent qu’ils ont fait, en vain, le siège du CENOU dont les responsables eux-mêmes sont débordés par les demandes qui ne peuvent pas être toutes satisfaites.

Le fait est donc visible et regrettable, il y a un manque notoire de logements pour les étudiants. Les solutions sont cependant envisageables. C’est ainsi qu’en plus de l’érection de la cité universitaire de Kossodo, qui se concrétise sur fonds OPEP, il urge de mettre en application les conclusions heureuses du colloque sur le logement des étudiants, qui s’est tenu en juin dernier.

A ce titre, l’implication du privé dans le logement des étudiants s’est révélée une opportunité à exploiter car, avec l’ouverture prochaine des universités de Ouahigouya, Fada et Ziniaré, la question se compliquera davantage. L’équation risque d’être insoluble, à la longue, avec le projet d’une université par région. L’Etat a intérêt à prendre très vite le taureau par les cornes afin d’éviter l’explosion.


Mathématiques et problèmes de développement au Sahel

Ce lundi 27 novembre à partir de 10h, l’université de Ouagadougou abrite la conférence internationale sur les "Mathématiques et problèmes de développement au Sahel". Cette grande rencontre est organisée par le Réseau EDP Modélisation et Contrôle. La cérémonie d’ouverture se tient à l’amphi de l’UFR/SEA.


Boxe : Irissa Kaboré bientôt sur le ring

C’est le 31 mars 2006 que Irissa Kaboré, dit "Le Caïd", a conquis la ceinture de champion d’Afrique des super-welter à Abidjan. Il avait donc 6 mois, c’est-à-dire jusqu’au 30 septembre 2006, pour remettre son titre en jeu, selon le règlement international. Mais voilà que 2 mois et plus sont passés sans qu’un combat se soit profilé à l’horizon, pendant que le challenger à la ceinture, l’Algérien Amari Amar, s’impatiente.

S’il n’y a pas eu combat jusque-là, c’est tout simplement parce qu’un problème de moyens financiers en empêchait l’organisation. La Fédération burkinabè de boxe (FBB), dans l’impossibilité de le faire, a, depuis lors, le regard tourné vers le ministère des Sports et des Loisirs.

La confédération africaine de boxe a accordé une dérogation à la FBB suite à une demande de sa part. Aux dernières nouvelles, la défense du titre de Irissa Kaboré est prévue pour le vendredi 16 décembre prochain.


Kaya : L’UNIR/MS informe ses militants

Au lendemain du congrès de Ouagadougou, les militants du parti de l’Oeuf de Kaya se sont retrouvés le dimanche 19 novembre dernier autour de leur représentant, Sampanwendé Ouédraogo, pour échanger sur les conclusions des travaux. Au regard des dissensions constatées, les participants sont convenus de la nécessité de renforcer la cohésion au sein du parti, en vue de défendre l’idéal sankariste.


Ministère des Sports : bientôt une direction pour préparer la retraite des sportifs

Le ministère des Sports et des Loisirs est en pleine réflexion sur la mise en place d’une direction qui va préparer les sportifs à leur reconversion. Cela fait suite au constat que de nombreux grands sportifs burkinabè ont échoué dans leur reconversion. Le ministre Jean-Pierre Palm et ses collaborateurs pensent qu’il faut les guider par des conseils pendant qu’ils sont encore en compétition.


Hadj 2006 : les conditions pour aller à la Mecque

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le commissaire général pour le hadj 2006, El Hadji Adama Sakandé, informe les futurs pèlerins de ce qui suit :

Le président de la commission chargée de l’organisation du pèlerinage à la Mecque 2006 - 2007 a le plaisir d’informer les personnes désireuses d’effectuer le voyage que les inscriptions pour le pèlerinage de cette année se feront aux conditions suivantes :

I. Tarif

Le montant des frais d’inscription s’élève à un million quatre-cent-quatre-vingt-dix mille (1 490 000) francs CFA réparti comme suit :

- prix du billet d’avion : 990 000 toutes taxes comprises ;

- autres frais d’organisation (hébergement, transport intérieur en Arabie Saoudite...) : 500 000

francs.

Les frais d’organisation ne prennent pas en compte les frais du mouton de sacrifice ni de restauration qui restent à la charge des pèlerins. Ils devront donc se munir d’un pécule pouvant couvrir leur besoin durant le séjour.

II. Lieu et date d’inscription

Les versements sont recevables au guichet ouvert à cet effet au siège d’ECOBANK à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, suivant le programme ci-après :

- début des inscriptions : le vendredi 17 novembre 2006 à 7 h 30 ;

- fin des inscriptions : le lundi 28 novembre 2006 à 17 h.

III. Programme des vols

Les départs se feront sur des vols d’Air Sénégal international :

- premier vol de Ouagadougou : 2 décembre 2006 à 18h30 ;

- deuxième vol de Ouagadougou : 3 décembre 2006 à 10h55 ;

- unique vol de Bobo Dioulasso : 4 décembre 2006 à 03h15.

IV. Conditions d’établissement des passeports et visas

- Original des deux reçus de versement à ECOBANK des sommes dues ;

- une photocopie non légalisée de la CIB ;

- huit (8) photos d’identité en couleur prises de face (les deux oreilles visibles), sur fond blanc ;

- un carnet de vaccination à jour.

V. Vaccins exigés

- fièvre jaune

- méningite ACW135Y

- choléra

- autres vaccins (facultatif)

Les vaccins sont disponibles auprès du service d’hygiène de la mairie et au siège de la commission.


CHR de Banfora : à quand la reprise des examens en radiologie ?

Demain ne semble pas être la veille de la fin du calvaire des malades de la région des Cascades dont la prise en charge nécessite un examen en radiologie. En effet, depuis plusieurs mois, l’appareil radio du CHR de Banfora ne flashe plus, pour cause, de panne de son pupitre. Les malades sont donc dans l’obligation de se rendre à Sya pour lesdits examens.

Dans une de nos parutions du mois de septembre 2006, nous faisions cas de cette panne qui n’avait que trop duré. Quelques jours après cette parution, le CHR avait reçu un appareil de remplacement. Cet appareil, semble-t-il, était neuf.

Mais, pendant son installation, les techniciens se rendirent compte que certaines pièces de l’appareil manquaient. Ceux-ci sont repartis pour ramener les pièces manquantes, mais, voilà un peu plus d’une dizaine de jours qu’on n’a plus de leurs nouvelles. La venue de l’appareil de remplacement avait pourtant été saluée par certains médecins qui avaient même déjà programmé des malades pour les examens au service de radiologie.

En attendant le retour tant attendu des techniciens, ce sont des dizaines de malades qui, chaque jour, sont référés à Bobo Dioulasso, ce qui leur occasionne ainsi des désagréments et des pertes de devises au CHR de Banfora. Vivement que cet appareil soit installé pour le bonheur des habitants de la région des Cascades.


Un nouveau-né de la littérature burkinabè : "Les sillons d’une endurance"

"Les sillons d’une endurance", tel est le titre du roman de Arouna Diabaté, paru en 2006 aux Editions l’Harmattan dans sa collection "Ecrire l’Afrique". Cette oeuvre romanesque qui sera dédicacée le mardi 28 novembre 2006 à 18h au Centre culturel français Georges Méliès décrit les conditions de vie d’un orphelin dans le milieu traditionnel africain, en général, et dans la société dioula, en particulier.


La caricature burkinabè s’expose à l’hôtel Silmandé

A l’initiative de l’Association des jeunes artistes du Burkina que préside le célèbre caricaturiste Hamidou Zoetaba, les caricaturistes des journaux suivants : Journal du jeudi, Editions "Le Pays", Sidwaya, l’Essentiel du Faso, Waiii ! , l’Indépendant, Bendré vont exposer quelques-unes de leurs oeuvres dans les locaux de l’hôtel Mercure Silmandé du 27 au 30 novembre 2006.

Ce sera l’occasion privilégiée pour le grand public de faire connaissance avec les dessinateurs qui se cachent derrière les signatures des organes de presse de la place


La chasse aux fraudeurs de gaz est ouverte

Depuis un certain temps on peut constater que des bouteilles frauduleuses de gaz inondent nos marchés et causent même des dégâts matériels et corporels. En témoigne un cas malheureux à Ouahigouya. Cette situation qui met en danger la vie de nos populations doit être combattue.

Au Burkina Faso, seul le BUMIGEB est habileté à autoriser la vente des bouteille de gaz (oxygène). Aussi, le ministère de l’Energie et des Mines en collaboration avec l’Association des soudeurs professionnels à gaz du Burkina (ASPGB) informe tous les soudeurs à gaz du Burkina et les revendeurs des bouteilles de gaz (oxygène) qu’un contrôle inopiné des bouteilles sera fait sur toute l’étendue du territoire.

Tous ceux qui utiliseraient des bouteilles à gaz non reconnues par le BUMIGEB verront leurs bouteilles saisies et détruites.

Ensemble sauvons la vie de nos populations.


Mort suspecte d’une enseignante à Baliléo : l’époux de la victime en prison

Dans notre édition du 25 octobre dernier, nous évoquions la mort suspecte dans la nuit du 19 au 20 octobre d’une enseignante à Baliléo dans le département de Ténado. L’enseignante, qui avait préparé ses cours de vendredi, samedi, mardi et mercredi, (lundi 23 était férié) a été retrouvée morte le pagne noué à la poitrine, sans aucune blessure corporelle, dans une salle de classe située à 300 mètres du domicile conjugal.

Son téléphone portable était déposé sur ses chaussures ; son sac à main et un paquet de capote étaient posés à côté du corps. Les enquêtes menées par la gendarmerie de Ténado ont abouti à l’interpellation de l’époux de la victime. Des soupçons pèseraient sur ce dernier qui médite depuis le 2 novembre à la maison d’arrêt et de correction de Koudougou.

Selon la première version des faits, le mari, lui-même enseignant, après avoir constaté l’absence de son épouse du lit vers 3h du matin, aurait entrepris des recherches. Il l’aurait retrouvée dans l’agonie dans le bâtiment qui leur avait servi de logement avant. Sans en informer qui que ce soit, même pas ses voisins, il aurait abandonné la dame dans son état et se serait rendu à Ténado pour chercher une ambulance. De retour, la pauvre dame avait déjà rendu l’âme.

Cette attitude peu orthodoxe a contraint les enquêteurs à pousser le bouchon plus loin. Le paquet de capotes qui a été retrouvé sur les lieux aurait été acheté par le mari de la victime à Ténado. Cela aurait été confirmé par le boutiquier. Dans sa défense, le mari soutient qu’il voulait les utiliser avec sa copine. Interpellée, cette dernière dira qu’aucun rendez-vous n’avait été fixé entre eux.

La petite sœur du mari de la victime, qui partage la même maison que le couple, aurait naïvement laissé entendre qu’elle avait vu son frère transporter sa femme la nuit, mais elle ignorait la gravité de sa maladie. Ce témoignage qui accable davantage le mari a fait dire à bon nombre d’observateurs qu’il est bel et bien le meurtrier de l’enseignante. Il aurait étouffé la femme avant de simuler un suicide.

D’autres sources affirment que des dissensions profondes existaient dans le foyer. En attendant l’instruction judiciaire du dossier, des dispositions seraient prises pour assurer les cours dans les deux classes restées vacantes depuis ces événements malheureux.

Le Pays

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