Si les joueurs ont perçu leur prime de qualification pratiquement 48 heures après, l’entraîneur Sidiki Diarra et son adjoint Gualbert Kaboré attendent toujours les leurs.

"Les différents types d’hommes politiques"

Toutes les voies mènent à Rome, comme au gouvernement. C’est l’idée défendue dans le point de vue ci-dessous, par le député Mahama Sawadogo.

"Les modalités d’entrée en politique sont diverses. Chaque homme politique emprunte telle ou telle modalité selon les circonstances de temps et de lieu. Schématiquement, on peut retenir qu’il existe trois voies d’engagement en politique :

 "la voie personnelle". Elle est empruntée par des hommes possédant des ressources propres : moyens matériels, capital social, etc., leur permettant de s’imposer politiquement au plan local principalement. Ce genre d’homme politique, qualifié de notable, est une espèce en voie de disparition, du fait des conditions de la compétition politique ;

 "la voie collective". Cette voie est celle des militants des partis. Les hommes politiques de ce type doivent leur ascension aux plans partisan et politique, aux ressources des partis ;

 "la voie individuelle". Elle est suivie par des hommes diplômés, disposant d’un réseau de relations dans les hautes sphères des milieux politiques et de la haute administration. Les hommes politiques de ce genre sont généralement plus technocrates que politiques.

Le développement qui vient d’être fait est schématique. Ceci pour dire que dans la réalité, les trois voies, tout au moins les deux dernières, sont imbriquées. Autrement dit, de nos jours, chaque homme politique emprunte à la fois la voie collective et la voie individuelle. Chacune d’elle intervient pour une part variable dans le volume total des atouts de toutes sortes qu’il faut mettre en oeuvre pour participer à la compétition politique avec succès.

En conclusion, on peut faire observer qu’il n’existe objectivement aucune hiérarchie de pertinence entre les taux de participation respectifs des trois voies évoquées pour l’entrée en politique des hommes politiques. En conséquence, ces voies d’engagement en politique ont le même mérite et méritent la même considération."

Des vigiles mécontents

Des agents d’une société de gardiennage de la place reprochent à leur patron une irrégularité dans le paiement de leurs salaires. Selon l’un d’eux, en plus de ce retard, ils sont victimes de coupures injustifiées sur les salaires et de licenciements sévères. Cette irrégularité dans le paiement des salaires les empêchent, toujours aux dires des plaignants, de bénéficier de prêts dans les caisses populaires. Il leur est également difficile de payer les loyers et les frais d’électricité en temps opportun. Les agents de ces caisses populaires, a indiqué l’un des vigiles, disent que le virement de leur salaire n’est pas fait dans les bons délais. De surcroît, a-t-il relevé, quand ils sont malades, malgré les certificats médicaux, certains sont obligés de travailler. Les agents concernés souhaitent que leur patron les paye à temps. Cela les préservera d’éventuels conflits avec leurs propriétaires de cour et leurs créanciers, ont-ils conclu.

SN SOSUCO : les délégués licenciés acceptent des modalités de paiement

Après la sortie de la grosse du jugement qui opposait les délégués syndicaux licenciés en juillet 1999 et la société sucrière de la Comoé SN-SOSUCO, les deux parties se sont rencontrées devant le tribunal de Banfora. C’était le jeudi 19 octobre 2006. A cette rencontre, la SOSUCO a demandé et obtenu des travailleurs licenciés une commodité de paiement des dommages et intérêts qu’elle leur doit. Cette commodité permettra à l’entreprise, qui se voit obligée de payer environ 150 millions de francs aux licenciés, de le faire en douze tranches, soit sur une période d’une année. La société devrait, en principe, verser au 20 de chaque mois le douzième de ce qu’elle doit à chaque travailleur licencié, auprès du huissier en charge du dossier.

Les délégués licenciés disent avoir accepté cette demande de commodité de paiement formulée par la SOSUCO afin d’éviter que le dossier ne prenne une autre envergure qui pourrait être en leur défaveur. Une façon pour eux de mettre fin au marathon judiciaire qui a commencé depuis juillet 1999.

Commune de Pensa : les conseillers démissionnaires persistent et signent

La commune rurale de Pensa, localité administrative située dans la province du Sanmatenga, a mal à son équipe dirigeante. Elle compte en son sein 29 conseillers municipaux dont 13 pour l’opposition (PDP/PS). A cause de la non-prise en compte de leur requête qui était d’obtenir par consensus trois postes sur les huit au bureau du conseil, les militants du parti de Ali Lankouandé ont démissionné de l’équipe municipale.

Après plusieurs médiations pour ramener les démissionnaires à réviser leur position, ces derniers campent sur leur position. En effet, après le report de la toute première session budgétaire faute de quorum, le maire de Pensa a encore convoqué une autre session prévue pour se tenir le 10 novembre 2006. L’aile dissidente dirigée par El Adj Soumaïla Zabré qui a boycotté la formation initiée au profit des conseillers les 19 et 20 octobre derniers prendra-t-elle part cette fois-ci à cette formation ?

Recrutement à l’ONEA : le Directeur général écrit au « candidat qui s’interroge »

Suite à l’écrit paru dans le journal Le Pays n°3740 du jeudi 2 novembre 2006, à la rubrique "Opinions plurielles", sur le recrutement à l’ONEA (Office National de l’Eau et de l’Assainissement), le directeur général, Yamba Harouna Ouibga, apporte la réponse suivante à l’intéressé.

"Je note que vous avez choisi de m’écrire par journal interposé alors que le degré élevé de connaissance que vous semblez avoir sur l’ONEA devrait vous permettre de savoir que ma porte est toujours ouverte au public interne comme externe.

Je tiens à vous exprimer ma reconnaissance pour la préoccupation qui est la vôtre quant à la quête de la transparence lors du dernier recrutement. L’écoute est un axe prioritaire de mon action à la tête de l’ONEA et je vous remercie de nous avoir fait part de vos inquiétudes quant à l’existence d’éventuels dysfonctionnements dans ce recrutement.

Nous vous rassurons donc sur le fait que la direction générale veillera à l’équité de ce recrutement et procédera à toutes les vérifications d’usage avant la publication des résultats.

Vous pouvez par ailleurs approcher la Direction générale de l’ONEA pour plus d’informations notamment sur les aspects liés à la procédure de recrutement. Tout en vous renouvelant mes remerciements, je tiens à vous réaffirmer ma disponibilité".

Réponse à un technicien de laboratoire

Bawar Koulma, étudiant au 2iE (ex-groupe EIER-ETSHER), répond ici à un technicien de laboratoire qui s’inquiétait des conditions de vie de ce corps au sein du ministère de la Santé. Cétait dans notre édition du 6 novembre dernier.

"Dans "Le Pays" n° 3742 du 06/11/2006, un technicien de laboratoire a essayé d’expliquer ses conditions de vie dans son service quant à l’avancement et au traitement inégal entre anciens techniciens de laboratoire et nouveaux recrutés. Je viens par la présente porter à sa connaissance que s’il s’agit du fait que les nouveaux sont en catégorie A3. Cela est peut-être lié au diplôme exigé par la Fonction publique pour y être engagé. Ce n’est pas dans leur corps seulement que ce déséquilibre existe. Au niveau de l’enseignement secondaire par exemple, il y a des enseignants de lycées et collèges qui sont en catégorie A3 alors que d’autres qui enseignent uniquement au collège sont en A2.

Cela est dû au fait que ces enseignants en A3 ont été recrutés par analyse du dossier (Licence=Bac+3)et ceux en A2 ont été recrutés avec le DEUG et ont subi une formation de 2ans,soit BAC+4.Un autre exemple au ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, les techniciens supérieurs de l’hydraulique issus de l’ex-ETSHER sont dans la même catégorie que les techniciens supérieurs d’agriculture formés à Matourkou à Bobo. Cela est dû au classement BAC+2 d’où la même catégorie. Or durant les deux ans de formation, l’intensité des cours n’est pas la même dans les deux écoles. A l’Ecole nationale d’agriculture, les TS ont 700 heures de cours la première année et la moitié de la deuxième année est consacrée aux stages. De plus, la probabilité de renvoi tend vers zéro.

Contrairement à l’ETSHER, la durée des cours est longue, soit 1500 heures par an. En outre, l’étudiant doit faire un stage de deux mois durant chaque vacance, soit 4 mois de stage durant sa formation. Le pire est que par an, le taux de renvoi atteignait souvent 15%. C’est d’ailleurs ce qui explique le manque crucial d’agents d’hydraulique au sein du MAHRH. Puisque les agents vaquent à leurs ocupations en se trouvant des postes dans les sociétés privées.Toutefois, il faut que l’on songe au type de classement car cela n’est pas mathématique."

Concours d’agrégation : 14 médecins burkinabè à Bamako

La capitale du Mali, Bamako, accueille du 6 au 15 novembre prochains un concours d’agrégation. 14 médecins burkinabè y prennent part et on dénombre 3 gynécologues, 1 chirurgien, 1 biologiste, 1 ophtalmologue, 1 pharmacien, 1 pédiatre, 1 toxicologue, 1 spécialiste en ORL , 1 radiologue, 1 pneumologue, 1 dermatologue et 1 cardiologue. Parmi ceux-ci, figurent 5 dames que sont :Dr Claudine Lougué en radiologie, Dr Maïmouna Dao en ORL, Dr Blandine Thiéba en gynécologie, Dr Olga Goumbi en anapath et Dr Lucie Nebié/Ouédraogo.

Le PARIS intègre l’AMP

Depuis le 28 octobre dernier, le PARIS (Parti républicain pour l’intégration et la solidarité) est membre de l’AMP (Alliance des partis et formations politiques de la mouvance présidentielle). Dans une correspondance adressée au président du PARIS, Cyril Goungounga, le Coordonnateur national de l’AMP, Pierre Tapsoba, s’est réjoui de compter le nouveau venu au sein de l’AMP et lui a souhaité la bienvenue.

Par ailleurs, le PARIS a adressé le 7 novembre dernier, un message de félicitations et d’encouragement au CDP, à l’occasion de son 3e congrès ordinaire qui se tient du 9 au 11 novembre à Ouagadougou. Il a encouragé le CDP à "optimiser sa position de leadership sur l’échiquier politique du Burkina Faso" au cours des législatives de 2007.

La Chinoise Margaret Chan choisie pour prendre la direction de l’OMS

Après avoir établi une liste restreinte de cinq candidats, le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a choisi de désigner Margaret Chan, de nationalité chinoise, pour prendre le poste de Directeur général.

Présidé par Fernando Antezana Aranibar de la Bolivie, le Conseil exécutif a eu des entrevues avec les cinq candidats et il a choisi de désigner Margaret Chan, indique un communiqué de l’OMS publié à Genève. Cette désignation a été soumise à l’Assemblée mondiale de la santé pour nommer Margaret Chan, ajoute le communiqué. Les procédures de désignation et d’élection ont été décidées à la suite du décès inopiné le 22 mai dernier de Lee Jong-Wook, Directeur général de l’OMS.

Margaret Chan, de la République populaire de Chine, est une personnalité bien connue en raison du rôle éminent qu’elle a joué dans la lutte contre les maladies infectieuses. Au cours des neuf années où elle a occupé le poste de Directeur de la Santé à Hong Kong, elle a eu à faire face à la première flambée humaine de grippe aviaire due au virus H5N1 en 1997 et a réussi à endiguer le Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003.

Anders Nordström, que le Conseil exécutif a nommé en mai directeur général de l’OMS par intérim, continuera à assumer ce rôle jusqu’à l’entrée en fonction du nouveau Directeur général.

Message d’internaute

Cet internaute réagit à l’article de Michel S. Komi paru dans notre édition du jeudi 9 octobre 2006.

"J’ai lu l’article de M. Komi sur l’isolement de la personne âgée. En effet, dans un pays en voie de dévéloppement comme le nôtre, où on voit beaucoup de structures se mettre en place, on se rend compte qu’il ya un vide en faveur de la personne âgée et on peut y penser et faire des propositions, des recherches de stratégies dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie de la personne âgée. Pourquoi pas ? En réalité, l’isolement, les maladies de la vieillesse sans prise en charge et la pauvreté activent la fin de la vie. Un sécrétariat national pour le bien-être de la personne âgée peut être rattaché à un ministère avec plusieurs services comme :

 la prise en charge de la personne âgée ;

 la création de centres de loisirs de la personne âgée par secteur bien aménagé ;

 la priorité (pourquoi pas des cartes individuelles de priorité) pour la banque ou la poste pour aller chercher l’allocation où il faut faire la queue comme tout le monde .

Ce sont des exemples que je cite pour encourager la mise en place de recherche de solutions.

En effet, je sais que ce n’est pas facile parce que tout commence par ce mot " budget". Mais essayons.

Vieillir c’est retomber dans l’enfance.

Aidons-les."

Home Kisito a 75 ans

L’orphelinat Home Kisito se prépare activement à la commémoration de son jubilé de diamant (75 ans). C’est en 1931 qu’une crèche familiale a été ouverte par le Révérend Père Jean-Louis Goarnisson. Ce fut un médecin soucieux de la détresse des enfants et c’est de là que l’institution "Lieu d’accueil et de vie" naît pour prendre plus tard le nom de Home Kisito. Après 75 ans d’action en faveur des orphelins, Home Kisito veut marquer une halte.

Sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, ce jubilé de diamant se célébrera du 24 au 26 novembre prochain, avec la cérémonie officielle d’ouverture le vendredi 24 novembre à 9h dans l’enceinte de Home Kisito, sis derrière la cathédrale de Ouagadougou. Ce jubilé placé sous le thème "Je suis orphelin mais je suis heureux grâce à vous" prévoit une conférence de presse à CARMEN Kisito aux 1200 logements, le mercredi 22 novembre, des journées Portes ouvertes, une soirée culturelle à l’ATB le 25 novembre à 19h, une messe d’action de grâce le 26 novembre à la cathédrale suivie d’un Dassandaga.

Vacances foot Cascades : le secteur 2 survole le tournoi

Le tournoi maracana Vacances foot Cascades qui a débuté le 12 août 2006 a connu son dénouement le samedi 4 novembre dernier. Cette finale était prévue pour se jouer avant la fin des vacances, mais, compte tenu de la maladie et du décès du maire de la ville, feu Mamadou Koné, qui en était le parrain, le promoteur dudit tournoi, Bernardin Tapsoba, a dû marquer une pause. Cette halte a été mise à profit pour trouver un nouveau parrain à l’activité dont la première édition s’est déroulée en 2005.

Sur quatorze équipes engagées, ce sont Jet 7 et Zamaleck, deux équipes du secteur 2, qui se sont retrouvées en finale. Ce match a vu la victoire de Zamaleck sur le score de deux buts à un.

FAO : adresse de site web sur la faim

Le Programme alimentaire mondial (PAM) vient de procéder au lancement d’un Website dénommé " Food Force" en langue française dont l’adresse est "www.food.force.fr ".

Food Force offre un aperçu de la manière dont l’aide alimentaire est utilisée dans les situations d’urgence et dans les projets de développement à long terme. Il comporte des informations et documents pour les pays d’expression française.

Football : les Etalons cadets rentrent de Cotonou demain

Dans le cadre de leur préparation pour le dernier tour qualificatif des éliminatoires de la CAN des cadets Togo 2007, les Etalons séjournent à Cotonou au Bénin. Après leur match nul (1-1) face aux Dragons de l’Ouémé, l’entraîneur Pihouri Webonga et ses poulains ont livré deux autres matchs amicaux. Ils ont frappé fort devant l’équipe de D2, l’US Kraké battue par 5 buts à 0. Les buteurs ont pour noms, Issouf Zongo, Mahamadi Bandé, Ismaël Lingani, Issa Batanga et Poimouribou. Avant de rejoindre Ouagadougou ce samedi 11 novembre 2006, les Etalons ont fait un nul de 0-0 face à l’ASOS de la D2 du Bénin.

Sponsoring : la SONABEL choisit la Fédération de football

Dès son arrivée à la tête du ministère des Sports et des Loisirs, Jean-Pierre Palm a fait du sponsoring, un de ses chevaux de bataille. Il avait alors sollicité les entreprises et sociétés installées au Burkina à apporter leur appui au sport en choisissant une fédération à soutenir. C’est dans cette logique que la nationale de l’électricité au Burkina vient de réagir. En effet, la SONABEL a porté son choix sur la Fédération burkinabè de football (FBF). On attend de partager officiellement ce partenariat.

CPJ : un groupe de jeunes du Kouritenga adhère

Aux responsables de la Confédération panafricaine de la jeunesse (CPJ) Ouagadougou, 20 jeunes du Kouritenga affirment leur soutien et marquent une adhésion totale aux idéaux poursuivis par la structure nouvellement mise en place.

"Chers camarades, après avoir lu dans la presse l’article sur la conférence de presse que vous avez donnée à l’Eau Vive le 20 octobre 2006, nous avons été totalement convaincus par ce que vous avez dit.

Nous, jeunes Burkinabè, nous sommes, comme on dit, entre l’arbre et l’écorce. Dedans, c’est l’injustice, la corruption. le chômage, les fausses élections... ; dehors, on ferme les yeux, les oreilles, la bouche pour qu’on continue à être bâillonnés.

Aujourd’hui, les cadres de lutte qui existaient depuis l’assassinat de Norbert et de ses compagnons ne sont presque plus là alors que les problèmes sont plus que jamais présents. Norbert et ses compagnons ont été calcinés, on prend un non-lieu et puis, y a rien, même quand ceux qui nous financent demandent la vérité et la justice ! L’éducation, la santé, sont négligées. La corruption est maintenant devenue un sport national.

En attendant qu’il y ait des cadres de lutte conséquents, nous nous sommes dit qu’il fallait vous appuyer car vous semblez déterminés. Nous nous sommes même permis de mettre en place une cellule de la CPJ pour se joindre à ce combat de libération.

Nous espérons votre visite pour discuter des stratégies avec vous, en attendant que vous nous disiez comment nous organiser.

Courage parce que la victoire appartient à ceux qui luttent."

Le Pays