LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

District sanitaire de Dédougou : Guerre contre les bilharzioses

Publié le lundi 30 octobre 2006 à 06h24min

PARTAGER :                          

Le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Armand Ouattara, a donné le 25 octobre dernier à Dédougou le top de départ de la campagne de lutte contre les bilharzioses et les vers intestinaux dans le district sanitaire de Dédougou. Cette campagne de traitement gratuit de masse se déroule du 25 au 3 novembre 2006 dans la province, et concerne les personnes âgées de 5 ans et plus.

En prenant publiquement sa dose de traitement, le haut- commissaire du Mouhoun a montré toute la détermination des autorités sanitaires du district de Dédougou à lutter contre les bilharzioses et les vers intestinaux. Selon le docteur Jean Lacina Sanon, médecin-chef du district sanitaire, la bilharziose ou schistosomiase demeure, de nos jours, un problème de santé publique. Ses effets négatifs sur la collectivité et sur l’individu en font une des priorités du ministère de la Santé en matière de lutte contre la maladie.

Durant le 3e trimestre de l’année 2006, plus de 26 cas de bilharziose urinaire ont été enregistrés dans la province. Le traitement de masse permettra sans doute de réduire la prévalence de la maladie. Pendant 10 jours, plus de 92 agents de santé répartis dans 46 équipes sillonneront les 188 villages et hameaux de culture, pour faire avaler des comprimés d’albbendazole et de praziquantel à 86 576 enfants de 5 à 15 ans. Les 142 385 adultes de la province devront être traités à la praziquantel.

Selon une enquête active réalisée par le programme national de lutte contre la schistosomiase en février 2004, la prévalence est de 59,98% chez les élèves dans la province du Mouhoun. Les multiples conséquences de la bilharziose et des vers intestinaux sur le mieux-être de l’individu nécessitent une grande mobilisation et une implication effective des populations. C’est pourquoi les leaders d’opinion ont été sollicités pour contribuer à la mobilisation sociale.

Par Serge COULIBALY

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Route Didyr-Toma : 12 mois de retard, 7 km de bitume sur 43 km