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<I>Une lettre pour Laye</I> : Le poker-menteur de Ménard

Publié le vendredi 27 octobre 2006 à 08h38min

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Cher Wambi,

Avant le plat de résistance de la présente missive qui sera essentiellement politique, je t’invite à prendre connaissance des relevés pluviométriques de la semaine du 19 au 25 octobre 2006, qui indiquent, s’il en est besoin encore, que vous pouvez maintenant ranger vos dabas, charrues et autres machettes en attendant la prochaine saison :

Ouahigouya : 0,4 mm ; Ouagadougou-aéro : 1,5 mm ; Dédougou : 6,4 mm ; Fada N’Gourma : 2,7 mm ; Bobo-Dioulasso : 24,3 mm ; Boromo : 0,6 mm ; Pô : 0,4 mm.


Dans ma lettre de la semaine dernière, je t’avais annoncé l’arrivée, le mercredi 18 octobre 2006, de Robert Ménard, le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), connu comme le loup blanc (sans jeu de mots). Tu connais sans doute le rôle prépondérant qu’en cette qualité et comme membre de la Commission d’enquête indépendante (CEI), il a joué et continue de jouer pour que lumière et justice soient faites au sujet de l’assassinat de Norbert Zongo.

C’est dans ce cadre justement qu’il a séjourné de nouveau au Burkina et, après avoir rencontré des autorités politiques (le ministre de la Justice) et judiciaires (le parquet), Ménard a rencontré les médias le vendredi 20 octobre, en marge de la commémoration de la journée nationale de la liberté de presse.

Ce qu’il faut en retenir, cher cousin, c’est que le SG de RSF a dit avoir amené dans sa besace des "charges nouvelles", condition sine qua non, comme on le sait, pour rouvrir le dossier Norbert Zongo après le non-lieu prononcé le 18 juillet 2006 par le juge d’instruction Wenceslas Ilboudo en faveur de celui qui était alors l’unique inculpé : l’adjudant Marcel Kafando de la garde présidentielle.

Pour Ménard, qui accuse François Compaoré et Oumarou Kanazoé d’être les commanditaires du quadruple assassinat de Sapouy, le rapport de la CEI déposé le 7 mai 1999 a été expurgé de certains de ses passages gênants afin d’emporter l’adhésion de tous ses membres.

Le hic, c’est que malgré ce prétendu pacte secret, les deux représentants de l’Etat (le magistrat Jean Emile Somda et le capitaine de gendarmerie Hermann Traoré) n’ont pas signé le document.

De fait, le parquet a déclaré qu’en fait d’éléments nouveaux, il n’en était rien parce que déjà connus du magistrat instructeur. En réalité, cher cousin, je me suis laissé dire que c’est à un véritable coup de poker-menteur que Ménard est venu se livrer à Ouaga et il devait se douter que son entreprise avait peu de chance d’aboutir. Mais ça ne lui coûtait rien d’essayer, quitte à faire de petits arrangements avec la vérité.

Pour certains membres de la CEI, d’ailleurs, que j’ai pu approcher, le rapport de la CEI n’a, en rien, été édulcoré, et tout au plus peut-on parler de draft, ou, si tu préfères, d’un brouillon, au sujet de ce que Ménard a exhibé l’autre jour. Et d’ajouter que dans tous les cas, les procès-verbaux d’audition ont été transmis au juge Wens.

Ce n’est donc pas 7 ans après que le "scoop" de RSF va constituer une charge nouvelle. J’imagine alors, cher Wambi, l’embarras qui doit être celui des membres de la CEI, car se taire serait passer aux yeux de l’opinion pour des gens qui ont soustrait des "éléments capitaux" pour la manifestation de la vérité et parler, ce serait désavouer le camarade Ménard.

A ce qu’on dit d’ailleurs, le président de la CEI, le juge Kassoum Kambou, était en pourparlers avec ses anciens collègues pour la conduite à tenir et qui sait si on ne trouvera pas une voie intermédiaire entre le soutien et le désaveu. Affaire à suivre donc !


Toujours dans ma dernière lettre, cher cousin, j’évoquais avec toi la proposition de loi portant modification du code électoral, déposée par les députés Dema Raphaël Bado, Sidiki Bélem, Fidèle Hien, S. Théodore Ouédraogo, Philippe Ouédraogo, Djézouma Sanon, Ousséni Tamboura, Etienne Traoré et Sébastien Zabsonré.

Je dois te préciser aujourd’hui que cette proposition de modification porte sur la loi 14-2001/AN du 03 juillet 2001 portant code électoral, ensemble ses modificatifs, et qu’elle a été déposée au nom des membres des groupes parlementaires ADF-RDA, PDP/PS, Justice & Démocratie.

Il me serait fastidieux de t’en donner ici l’intégralité, mais je me bornerais au chapitre 1 : Dispositions générales, relatif au nombre de sièges à l’Assemblée nationale et à la répartition des sièges. A ce titre donc, le nombre de sièges resterait inchangé (111), mais les députés, élus sur des listes provinciales.

Ainsi, hormis des provinces comme le Kadiogo qui compterait 9 députés, le Houet 6, le Boulkiemdé 4, le Boulgou 4, le Sanmatenga 4, le Yatenga 4, le Passoré 3, la Gnagna 3, les 37 autres provinces en compteraient 2 chacune.

Si cette loi venait à être adoptée, cher cousin, c’est te dire que la lutte sera âpre aussi bien au sein du parti majoritaire que dans ceux de la mouvance présidentielle, de l’opposition conviviale ou de celle radicale.


Depuis le mercredi 27 septembre dernier, le Parlement est réuni pour la dernière session budgétaire de cette IIIe législature. C’est ainsi qu’à quelque sept mois de la fin de cette législature, trois nouveaux parlementaires à savoir :

Nebili François Bassolé ; Etienne Traoré et Idrissa Tandamba ont fait leur entrée à l’hémicycle. Ils remplacent ainsi respectivement Ernest Nongma Ouédraogo de la CPS, le Pr Ki-Zerbo du PDP/PS et Innocent Couldiaty du CDP, nommé DG de la CNSS.

Mais on s’attendait à ce qu’un quatrième quitte l’hémicycle. Il s’agit du député-maire de Bobo-Dioulasso, l’un des rares, sinon le seul député-maire au Burkina. En effet, selon les dispositions internes au CDP, on ne peut cumuler les mandats de député et de maire.

Alors pourquoi Salia Sanou, qui préside aux destinées de la 2e ville du Burkina depuis les dernières municipales, fait-il tant de résistance à lâcher prise ?

Vraiment, on ne saurait répondre à cette question tant ce qui se passe dans ce mégaparti semble nous échapper.

Mais ce qui est sûr, c’est qu’il aurait été judicieux que Salia Sanou s’en aille pour qu’on ne crie pas "aux deux poids, deux mesures". Cela pourrait permettre à son suppléant, le linguiste Fancani Niquiébo, par ailleurs haut-commissaire de la Komandjari, de se faire une petite expérience législative.

Mais Salia Sanou, selon toute vraisemblance, entend cumuler les deux postes électifs, foulant ainsi aux pieds les dispositions du parti. Ainsi va la vie au CDP.


Le fait est assez rare pour être souligné : un député claque la porte du mégaparti majoritaire. Le député Massimbo Léonard (Zoundwéogo), puisque c’est de lui qu’il s’agit, aurait remis sa lettre de démission au président du CDP.

Il s’apprêterait à rejoindre avec armes et bagages le tout nouveau parti dénommé Rassemblement populaire des citoyens (RPC) et dont la presse avait dit qu’il devait être présidé par notre compatriote Zéphirin Diabré.

Le député Massimbo rejoint ainsi d’autres dissidents du CDP et du PDP/PS, qui ont porté cette nouvelle formation sur les fonts baptismaux à la fin du mois de septembre, lors d’une Assemblée générale constitutive tenue à l’hôtel Amiso à Ouagadougou.

A l’époque, certains avaient cru devoir annoncer que Zéphirin Diabré s’apprêtait à descendre dans l’arène politique, sans doute parce que certains des ténors de la nouvelle formation, dont le député Massimbo, sont très proches de lui.

La même presse avait avancé le sigle MPC comme étant le nom du nouveau parti, ce qui se révèle d’ailleurs tout aussi faux. De la lecture des documents déposés au MATD, il ressort que Diabré n’est pas membre du bureau provisoire mis en place, et ne figure même pas sur la liste de présences de cette réunion.

De quoi sans doute décevoir beaucoup de nos compatriotes qui souhaitent vivement que l’enfant de Foungou prenne part à notre débat politique national avec le talent que l’on lui connaît.

Ils devront sans doute patienter, car l’intéressé, dit-on, ne souhaite pas encore s’engager et ne chercherait pas pour le moment à retourner à l’Assemblée. Cela dit, son ombre planera incontestablement sur cette nouvelle formation, que bon nombre de ses partisans ont rejointe, surtout au Zoundweogo, où la lutte s’annonce déjà féroce avec le CDP.

D’ailleurs, en gardant un silence olympien après les nombreux articles de presse, Diabré a rendu un fier service à ses amis, qui auront beau jeu de se réclamer de lui pour faire basculer la province en leur faveur. Le RPC serait dirigé par un certain Antoine Ouaré, et le député Massimbo en serait le Secrétaire général.

Dans le bureau provisoire mis en place, figureraient aussi des personnalités comme Aziz Congo, le fils de feu Mogho Naba Kougri. Comme on le voit venir, cher cousin, les prochaines législatives commandent qu’on redessine la carte politique du Burkina Faso, car nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises.


Sais-tu par exemple que du côté des sankaristes, l’on semble avoir compris enfin que seule l’unité fait la force ?

En tout cas, le Front démocratique sankariste (FDS) de Meng-Néré Fidèle Kientèga et l’Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) de Me Bénéwendé Stanistals Sankara se sont donné la main, comme pour indiquer la voie.

Ce n’est d’ailleurs pas autre chose que dit le communiqué conjoint qui m’est parvenu et que je te propose : "L’an deux mil six et le lundi vingt-trois octobre, s’est tenue au siège de l’Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS), une rencontre entre le Front démocratique sankariste (FDS) et l’Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS). Les deux partis étaient représentés respectivement par :

Pour le Front démocratique sankariste (FDS) :
- Meng-Néré Fidèle Kientéga, président du parti,
- Fidèle Toé, vice-président chargé de l’unité des sankaristes,
- Raphaël Toé, Secrétaire national aux questions politiques. Pour l’Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) :
- Bénéwendé S. Sankara, président du parti,
- Athanase Boudo, Trésorier général,
- Yamba Malick Sawadogo, Secrétaire national chargé de l’organisation et de la sécurité.

Examinant les termes du protocole d’accord conclu entre les deux partis le 12 août 2005, les deux délégations ont apprécié positivement le chemin parcouru ensemble, notamment l’expérience enrichissante engrangée lors des dernières consultations nationales. Elles ont par ailleurs décidé, suite à leur déclaration commune au cimetière de Dagnoën le 15 octobre 2006 lors de la commémoration du 19e anniversaire de l’assassinat du président Thomas Sankara, d’engager la procédure d’unification des deux partis conformément aux articles 18 et 19 du protocole d’accord conclu.

En conséquence, les deux partis invitent leurs militantes et militants à œuvrer inlassablement à fédérer toutes leurs énergies à la base en vue de la réalisation et de la consolidation de l’unité des sankaristes. Convaincus que seule une large unité peut garantir un franc-succès de la lutte contre les prédateurs de notre peuple, ils exhortent les militants sankaristes de tous bords, soucieux du devenir de notre patrie, à se mobiliser dans le nouveau cadre unitaire pour les combats à venir et pour le triomphe de l’alternative sankariste".

Ont signé :
- Pour le Front démocratique sankariste (FDS),
Meng-Néré Fidèle Kientéga

- Pour l’Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS), Bénéwendé S. Sankara


Cher Wambi, n’est-ce pas que dans ma dernière lettre, me référant à la commune rurale de Tanghin-Dassouri, où le Conseil municipal volait en éclats, que je te parlais des maladies infantiles de la décentralisation ? Je suis heureux de t’apprendre aujourd’hui que le choix du site de la mairie n’est plus à l’ordre du jour. La hache de guerre a, en effet, été enterrée à la faveur d’une mission du haut-commissaire du Kadiogo dont suit le compte rendu :

"Le mardi 24 octobre 2006, le haut-commissaire du Kadiogo accompagné du Secrétaire général ont rencontré le maire et le Conseil municipal de Tanghin-Dassouri. L’objet de la rencontre a porté sur une correspondance que certains conseillers avaient adressée à monsieur le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et dont la presse a fait cas. Dans cette correspondance, les conseillers s’insurgeaient contre le choix du site prévu pour abriter la mairie de Tanghin-Dassouri.

Cette rencontre avec le premier responsable de la province du Kadiogo a été appréciée par les conseillers, qui ont retracé les propositions qu’ils avaient eu à faire lors de leur session du 23 septembre 2006. Ils ont néanmoins reconnu que le site qui leur a été proposé offre plus d’avantages.

En effet, dès la fin de la construction de la mairie, ils pourront bénéficier de l’électricité et du téléphone, alors que le choix du site de Songpélssé sur la route de Bazoulé, de même que le choix du site sur la route de la SONABHY, se situe en dehors du lotissement.

Les questions de sécurité qui ont été évoquées pour expliquer le choix des sites en dehors de Tanghin-Dassouri ont retenu l’attention du haut-commissaire. Ce dernier leur a assuré que tout sera mis en œuvre pour assurer leur sécurité à Tanghin-Dassouri. L’intervention du haut-commissaire a permis de faire le consensus sur le site de la mairie de Tanghin-Dassouri".

Jean Bassono

Chevalier de l’Ordre national


Cher cousin, on se souvient comme si c’était hier, le Rassemblement démocratique du Burkina (RDB), malgré son indigence financière, avait réussi la prouesse de coiffer le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) au poteau dans les communes de Koubri et de Banfora lors des dernières municipales.

Mais aujourd’hui, force est de reconnaître que l’espoir suscité par ce petit parti mouvancier s’estompe au fur et à mesure que naissent certaines ambitions. Le RDB, réputé parti familial, est aujourd’hui secoué par des querelles intestines. D’où la tenue d’un congrès extraordinaire ce week-end à Banfora. Qu’en sortira-t-il ?

Espérons que les protagonistes de cette crise sauront respecter la mémoire de leurs leaders disparus en sauvant l’unité du parti.


C’est en formulant ce vœux que je m’en vais t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, par la tenue, les 30 et 31 octobre 2006 à Ouagadougou, du 2e forum des leaders pour la paix au Burkina Faso. A cet effet, les organisateurs m’ont chargé de te communiquer le message suivant à l’intention de tout le village :

"L’interrogation sur la légitimité du recours à la violence pour construire et défendre la paix ou assurer sa sécurité ne concerne pas seulement les responsables politiques, mais aussi tous les citoyens. Au Burkina Faso, notre éducation, nos cultures, nos traditions et nos religions disent oui à la paix, à la non-violence et à la tolérance. Je dis oui à la paix" !


- A l’occasion de la tenue de la dixième édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et afin de permettre aux populations de participer massivement aux manifestations prévues à cet effet, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale ont le plaisir de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs public et privé que les journées de travail sont déclarées continues de 7 heures à 14 heures dans la commune de Ouagadougou, pour la période allant du 27 octobre au 3 novembre 2006.

Ils rappellent aux employeurs et aux travailleurs qu’ils devront s’organiser pour assurer le travail dans les services ou dans les usines à activités continues.

Pour le ministre et P/D,
Le Secrétaire général,
Marie Florence Léontine Zombré

Pour le ministre et P/D,
Le Secrétaire général,
Youssouf Ouattara
Chevalier de l’Ordre national


- Week-end festif à Korsimoro où s’ouvrent, ce samedi 28 octobre 2006, les journées culturelles dudit département, dénommées "Basga 2006". C’est une initiative de l’Association Managzanga de Korsimoro dont les objectifs sont d’encourager les talents locaux sur le plan culturel et sportif ; et de favoriser le resserrement des liens fraternels entre les ressortissants ainsi que leur rapprochement avec les ressortissants d’autres départements.

Il est prévu au programme une course cycliste, un match de football, un défilé de mode vestimentaire et de coiffures traditionnels, une campagne de sensibilisation sur le Sida, une présentation de ballets traditionnels par des enfants. Pour rehausser l’événement, rien d’autre que le parrainage du gouverneur de la Région du Centre-Nord et la présidence d’honneur du PDG du Groupe Watam, monsieur Pathé Ouédraogo.


- Ce vendredi 27 octobre 2006 a lieu à l’Ecole militaire technique de Ouaga (EMTO) la sortie de la première promotion du Certificat technique n° 2 en Armement petit calibre. C’est une promotion forte de quinze stagiaires venus du Bénin, du Niger, du Togo, du Sénégal, du Mali et du Burkina Faso.


- Le dimanche 29 octobre, Toma, la capitale du Nayala, fêtera le nouveau mil. Chez les Samos, cela correspond au nouvel an. Cette fête culturelle sera sanctionnée par une compétition de lutte dans l’arène de lutte traditionnelle du Nayala.

Plus de 400 lutteurs, venant de tous les villages de la province du Nayala, y sont attendus. De beaux combats en perspective. Amoureux de la lutte traditionnelle, rendez-vous donc ce week-end à Toma pour voir ce dont sont capables Jean-Baptiste Dala, le nouveau bourgmestre, et les siens.


- Le 1er novembre 2006 marquera le 46e anniversaire des Forces armées burkinabè. Placé sous le thème "Forces armées et jeunesse", cet événement vise à renforcer les valeurs traditionnelles chères à la grande muette, à savoir l’esprit de cohésion, l’unité et la discipline et à communier avec la jeunesse en vue d’une meilleure intégration Armée-Nation. Plusieurs activités qui ont débuté depuis le 18 octobre 2006 sont au programme.

Ce vendredi, le tournoi de football du ministre de la Défense dont le lancement a eu lieu le mercredi au stade municipal, se poursuit sur les terrains de l’USFA, de l’EFO et au René Monory.

Le lundi 30 octobre, le Centre culturel des armées sera inauguré à partir de 10 h. Au même moment s’ouvrira à la salle de conférences de Ouaga 2000, la 17e session de la Commission de défense et de sécurité de la CEDEAO qui va regrouper les chefs d’état-major des pays membres de cette institution ouest-africaine.

Le lendemain, les militaires se donnent rendez-vous à la Place de la Nation à partir de 18h30 pour la retraite aux flambeaux. Le jour "J" de l’anniversaire, c’est-à-dire le 1er novembre, l’Avenue de l’Indépendance sera prise en otage pour la cérémonie de prise d’armes et les décorations. Tout cela sera couronné par une soirée de gala au mess des officiers.


- Le bi-mensuel L’Evénement, en partenariat avec l’ONG italienne CISV, informent tous les acteurs des médias et le public ouagalais de la tenue les 30, 31 octobre et 1er novembre 2006, sous l’égide du réseau des journalistes sahéliens et piémontais, d’un séminaire international sur le thème de la sécurité alimentaire.

Ils les convient aux cérémonies d’ouverture et de clôture qui auront respectivement lieu les lundi 30 octobre à 8 heures et mercredi 1er novembre à 10 heures au Centre de presse Norbert Zongo.


- Si plus d’un agriculteur se réjouit de la fin en apothéose de la saison hivernale, ils ne sont pas quantité négligeable non plus ceux qui essuient les foudres des dernières pluies. Dans la commune rurale de Saponé, où une violente tempête a fait bien de dégâts le 18 octobre, l’on ne dira pas le contraire.

Elèves, maîtres, parents d’élèves et conseillers municipaux n’ont, en effet, que leurs yeux pour pleurer l’école Centre A dont deux salles de classe ont été décoiffées ; des tables-bancs fracassés ; des livres de lecture détériorés ; des cahiers mouillés.

Heureusement, on ne déplore que de légers blessés. Le SOS des sinistrés de cette fin de saison à Saponé rencontrera-t-il une oreille attentive ? Gardons espoir.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

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