De sources proches du parti, il y a été évacué le lundi 23 octobre dernier dans la nuit mais ses jours ne seraient pas en danger. Le député Dèra souffre d’une fracture au pied et a perdu plusieurs dents.

* Boussé : un fou frappe à mort une femme de 50 ans

La mercredi 25 octobre 2006 a été une journée noire pour les habitants du secteur 5 de Boussé. Et pour cause, Kouma Ouédraogo, 39 ans, malade mental, a battu à mort une veuve du nom de Tarbagdo Pougbi, la cinquantaine, alors que celle-ci lui apportait à manger. C’est aux environs de 8h que la veuve apportait comme d’habitude à manger au malade enchaîné des mains et du pied pour éviter toute agression de sa part.

Mais cette précaution n’a pas empêché le malade de se saisir d’un bâton fixé à l’entrée de la maison pour commettre son forfait. La veuve a été copieusement battue par le malade qui s’était débarrassé auparavant de sa chaîne. C’est dans un flot de sang que la victime a été retrouvée.

Les cris de celle-ci n’ont pas pu alerter les voisins, car c’est la période des récoltes et ceux-ci étaient aux champx.

Ce crime vient allonger la liste des forfaits du fou, car il aurait déjà incendié la cour de son oncle il y a 2 ans. Informées par une femme du voisinage, les populations ont accouru, mais personne ne pouvait s’approcher du domicile car le malade mental, armé d’un coupe coupe, s’en prenait à toute personne qui tentait de le faire. Il a fallu l’intervention de la police pour le désarmer. Le malade a été transporté à Ouagadougou pour des soins. Au vu de ce crime, l’enseignement suivant est à tirer : la prise en charge des malades mentaux et l’octroi des soins appropriés à leur endroit sont urgemment recommandés.

* Guouindougouba : un retraité se tue après avoir gravement blessé sa femme

Le 10 octobre 2006, un agent de la SOFITEX, admis à la retraite, s’est tranché la gorge à l’aide d’un couteau avec lequel il avait auparavant gravement blessé sa femme. Selon nos sources, l’infortuné soupçonnait sa femme d’infidélité. Ce qui le faisait beaucoup boire afin de diminuer ses soucis. Affaibli par les liqueurs, il n’arrivait plus à manger comme il se doit ni à accomplir son devoir au lit.

Alors la discorde s’installa dans le foyer et lorsque l’homme disait à sa femme qu’elle le trompait avec quelqu’un d’autre, celle-ci lui rétorquait que ce n’est pas à son âge et après cinq maternités que l’on s’adonnerait à une telle pratique. La tension entre les deux époux perdura et un jour, l’homme intima l’ordre à sa femme de quitter la cour. Pour cela, il lui aurait donné trente minutes.

Celle-ci prépara ses effets et prit la route de Gouindougouba, le village de son mari qui se trouve à quelques encablures de Banfora. Quelques jours plus tard, il apprit que son épouse séjournait dans son village. Sans tarder, il s’y rendit. Les parents croyaient qu’il était venu pour une réconciliation avec celle avec qui il a partagé une bonne partie de sa vie.

Après les salutations d’usage, il invita sa femme à le rejoindre dans sa maison. C’est là qu’allait se produire le drame. L’homme avait amené un couteau depuis Banfora. Dès que la femme mit pied dans la maison, il ferma la porte et commença à lui asséner des coups de couteau. Atteinte à la poitrine, la femme tomba et perdit connaissance.

Croyant son épouse morte, l’homme tenta de se donner la mort en se tranchant la gorge. Ses hurlements, sous l’effet de la douleur, alertèrent les membres de la famille qui accoururent. Les deux époux sont conduits au dispensaire mais il était trop tard pour l’homme. Il avait déjà rendu l’âme. Quant à la femme, il a fallu la conduire d’urgence à Banfora où des soins intensifs ont permis de la sauver.

Le¨Pays