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Procès du 6 avril : Etienne Traoré cité à comparaître

Publié le vendredi 2 avril 2004 à 07h35min

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Le 6 avril prochain, les Burkinabè sauront enfin les tenants et
les aboutissants de la tentative présumée de Putsch, du 7
octobre 2004. Etienne Traoré, le tout nouveau président du
Forum civique national a été cité à comparaître le 6 avril à 8 h
devant le juge militaire. Il a reçu sa convocation le 31 mars
dernier pour être entendu. En qualité de témoin ? à charge ou à
décharge ?

L’intéressé lui-même n’en sait rien. Toujours est-il
que l’homme s’y prépare. A noter qu’il a été déjà entendu dans le
cadre de l’instruction de la tentative présumée de Putsch.


Tentative présumée de putsch : Me Prosper Farama plaidera au procès

Le procès de la tentative présumée de putsch est prévu pour le
6 avril prochain. Plus la date approche, plus l’on se demande si
Me Prosper Farama, avocat du leader du Front des forces
sociales (FFS), Norbert Tiendrébéogo, pourra plaider parce que
lui même accusé de divulgation du secret de l’instruction. Mais
pour qu’il soit du lot de ceux qui vont être jugés, il faut que l’Ordre
des avocats prononce sa suspension du barreau. A cette fin, le
commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de
Ouaga, Abdoulaye Barry, a introduit une requête auprès du
Conseil de l’Ordre le 25 février 2004. Ledit conseil, après avoir
auditionné l’avocat le 22 mars dernier, a rendu son arrêté, le 26
mars, dans lequel il rejette la requête du commissaire du
gouvernement. En d’autres termes, le Conseil a refusé de
suspendre Me Farama et de l’envoyer de ce fait dans le box des
accusés.

Après la notification de l’arrêté, le commissaire du
gouvernement a relevé appel de la décision du Conseil de
l’Ordre. Il revient maintenant à la Cour d’appel de Ouaga de
statuer, en assemblée générale, sur l’appel. Chose qui ne peut
être faite d’ici le procès. Par conséquent, et à moins d’un coup
de théâtre, Me Farama plaidera lors du procès.


Procès du châtiment corporel : l’enseignant fait appel

Trois mois de prison ferme et 15 millions de FCFA d’amende.
C’est le verdict du procès du châtiment corporel prononcé le 22
mars dernier par le tribunal correctionnel de Ouagadougou.
Mme Estelle Woba, enseignante de son état, est poursuivie pour
coups et blessures volontaires sur une de ses élèves.

L’avocat
de la prevenue, Me Prosper Farama, n’étant pas satisfait du
verdict, a fait appel du jugement. En attendant la réaction des
instances judiciaires, l’accusée jouit toujours de sa liberté
conformément aux textes en vigueur.


Une Burkinabè candidate au parlement de Bruxelles

Nous avons reçu de notre confrère Thierry Hot, cet écrit qui nous
informe de la candidature d’une Burkinabè au parlement de
Bruxelles.

Solange Pitroipa : c’est son nom. Belge d’origine burkinabè,
cette ancienne élève des lycées Saint Joseph et Bogodogo de
Ouagadougou, sera candidate aux élections régionales du 13
juin en Belgique. Partie du Burkina Faso en 1993 après son
baccalauréat et des études en maintenance informatique,
Solange Pitroipa qui a obtenu le diplôme de l’école régionale
d’administration publique belge exerce depuis 1998 les
fonctions de comptable a l’administration communale d’Ixelles - une des communes les plus importantes de Bruxelles.

Son
parcours et son degré d’intégration n’ont pas échappé aux
"chasseurs de têtes" de la classe politique belge qui l’ont
cooptée au sein du MR (Mouvement rénovateur), l’un des plus
grands partis de Belgique. Solange Pitroipa est donc candidate
pour la députation au parlement bruxellois sur la liste MR dont le
chef de file n’est autre que le vice premier-ministre et ministre
des affaires étrangères de Belgique Louis Michel".

Voilà un
exemple d’intégration qui devrait donner à réfléchir aux apôtres
impénitents d’une préférence nationale et qui oublient que les
grandes Nations ne se sont jamais construites sur la base de
l’exclusion.


Manque de craie dans des écoles : le MEBA exige des explications

Un manque criard de matériels didactiques notamment de la
craie et des livres, a été signalé dans nombre d’écoles du
Burkina au cours de cette année scolaire. Surpris par ce déficit,
les premiers responsables du département en charge de
l’éducation de base ont convoqué le mardi 30 mars, les
directeurs centraux, régionaux et provinciaux. Le ministre leur a
demandé de faire des vérifications dans toutes les
circonscriptions d’enseignement de base afin de situer les
responsabilités. Vivement que la lumière soit faite sur cet état de
fait.


MEBA : du "gombo" pour les enseignants

Les syndicats d’enseignants viennent de voir l’une de leurs
doléances exaucée. Il s’agit de la prise en charge par le
ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation
(MEBA), de certaines formations pédagogiques. Le bureau des
projets éducation a délié le cordon de la bourse en octroyant 52
millions 388 mille CFA. Cette somme sera répartie entre les 45
directions provinciales de l’enseignement de base et de
l’alphabétisation (DPEBA). Cela devrait permettre de renforcer
les groupes d’animation pédagogiques.


Secteur 15 : un singe sème la panique

Panique à la Patte d’Oie le mercredi 31 mars dernier. En effet,
un singe portant une chaîne au cou a fait irruption entre 13 h et
14 h dans une cour où il a tenté d’agresser une dame. Apeurées
elles aussi, les autres femmes de la concession n’ont eu leur
salut qu’en criant au secours. Alertés par les cris persistants,
des habitants n’hésitèrent pas à organiser une véritable battue
pour immobiliser le primate. En attendant de connaître le
propriétaire de l’animal, il faut déplorer encore une fois la
divagation des animaux, qu’ils soient domestiques ou
apprivoisés. Dans ce dernier cas d’espèce, ils peuvent non
seulement causer des accidents de la circulation, mais surtout
s’attaquer à des gens à domicile.

En tout état de cause, la ville
ne doit pas se transformer en zoo. Surtout quand ceux qui
s’adonnent à cette activité d’élevage de ces espèces sauvages
n’ont les moyens de leur passe-temps.


Jeudi noir à Abidjan : 7 Burkinabè morts et 2 disparus

Ce qu’on a appelé à juste titre le jeudi noir à Abidjan n’a pas
encore fini de dévoiler l’ampleur du désastre en termes
d’assassinats, d’enlèvements, de violences corporelles et de
séquestrations.

Au-delà des chiffres contradictoires fournis par
les différents camps, selon des sources dignes de foi, les
Burkinabè vivant dans ce pays ont encore une fois fait les frais
des violences suite aux manifestations du 25 mars dernier. En
effet, un bilan partiel dressé par notre confrère Sidwaya nous
apprend que 7 Burkinabè ont été tués tandis que 2 autres sont
portés disparus.

Personnes tuées

1 - Moussa Sana (Abobo gare)

2 - Awa Porgo (Abobo gare)

3 - Mamadou Seri (Abobo gare)

4 - Hermann Yankiné (Attiécoubé)

5 - Moussa Koné (Adjamé)

6 - Abibata Rouamba (Ayama)

7 - Moctar Bélem (Port Bouet)

Personnes disparues

1 - Saïdou Ouattara (Abobo gare)

2 - Adja Thiombiano (Adjamé)


Ouagadougou : la route a encore tué

En début d’après-midi d’hier jeudi 1er avril 2004, la route a tué
une personne à Ouagadougou. C’était sur le boulevard circulaire
entre la mairie de l’arrondissement de Bogodogo et l’hôpital
pédiatrique Charles de Gaulle. Une fourgonnette avec deux
personnes à bord et circulant dans le sens de la mairie vers
l’hôpital pédiatrique, tente de dépasser un car. Elle n’y parvient
pas et se retrouve sur le terre-plein où elle percute les poteaux
électriques.
La fourgonnette qui devait livrer du lait à sa clientèle se retrouve
hors de la chaussée dans le sens opposé. Le constat fait état
d’un mort sur le champ, à savoir le deuxième occupant de la
fourgonnette. Le véhicule est endommagé et le chauffeur sous
l’effet sans doute de la panique a pris la clé des champs. Le car
n’a pratiquement subi aucun dommage.


La FENOP en AG extraordinaire

La Fédération nationale des organisations paysannes du
Burkina Faso sera en Assemblée générale extraordinaire les 14
et 15 avril 2004. Cette Assemblée générale fait suite à la
suspension du Bureau sortant. Elle servira de cadre de relance
des activités de la Fédération en même temps qu’elle élira de
nouveaux représentants. La rencontre a lieu à Ouaga.


Laine de verre : pas de danger selon le ministère

Profitant du lancement de la JNV 2003 (Journée nationale de
vaccination) à Fada, le ministre de la Santé avait visité le CHR
de cette localité. A la vue de plafonds qui s’abîmaient, usés par
le temps, les journalistes s’étaient alors inquiétés si le matériel
utilisé ne contenaient pas de substance toxique notamment
l’amiante. Il s’agirait plutôt de la laine de verre et une étude
commanditée par le ministère de la Santé a conclu qu’il n’y a
pas de danger en la matière. A noter qu’un certain nombre de
plafonds d’anciens Centres hospitaliers sont faits à base de la
laine de verre.


Deux magazines de sports sur le marché

Depuis le 17 mars 2004, un bimensuel burkinabè d’actualités
sportives est sur le marché. Il s’agit de "Mondial Sport" dont les
fondateurs entendent apporter leur contribution au
développement du sport de façon générale et en particulier celui
du Burkina Faso. Ils déclarent que Mondial Sport comme bien
d’autres organes de sports, ambitionne d’aller à la recherche de
la vérité.

Mondial sport a pour directeur de publication Ousmane
Nikiéma et directeur de rédaction, Adama Zagré.
Le deuxième magazine a pour nom "Champions". C’est un
hebdomadaire édité à Abidjan en Côte d’Ivoire et qui fera un tour
d’horizon du sport ivoirien, et de la sous-région (en priorité) et du
sport international. Le hors série consacré à la CAN 2004 est
paru en janvier dernier et a été consacré à la présentation des
16 équipes de cette compétition. Champions sera effectivement
présent sur le marché de l’espace francophone sous-régional
dès ce mois d’avril. Le directeur de publication est Hégaud
Ouattara, bien connu dans le milieu de la presse sportive
africaine et actuellement membre de la Commission presse de
la Confédération Africaine de Football (CAF)


<B<Des membres du GNRDHD à Ouahigouya

Le 28 mars dernier, des membres du Groupe national de
réflexion sur le développement humain durable (GNRDHD) ont
déserté la salle de réunion habituelle du PNUD pour se
retrouver à Ouahigouya non pas pour une réflexion, mais pour
prier pour le repos de l’âme de El Hadji Hamidou Souffley
décédé le 11 novembre 1993. Précédemment commerçant
dans la capitale de la province du Yatenga, le regretté était le
père de Harouna Ouédraogo, économiste au PNUD et membre
du GNRDHD. La cérémonie de rappel en la mémoire du défunt
s’est déroulée le 28 mars dernier. Les Editions "Le Pays"
s’associent au GNRDHD pour être en union de prières avec la
famille du disparu.

Le Pays

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