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PAI : un député et vingt- huit conseillers municipaux démissionnent

Publié le mercredi 25 octobre 2006 à 08h26min

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Le Parti africain de l’indépendance (PAI) de Soumane Touré est en train de connaître une saignée, avec la démission collective de plusieurs de ces militants. Parmi eux, se trouve Augustin M’Pè Dembélé, député à l’Assemblée nationale et conseiller municipal de la commune rurale de Koloko.

A la suite de l’honorable qui est loin d’être n’importe qui au sein du PAI, 12 autres conseillers municipaux de la même commune de Koloko quittent le navire de Soumane Touré. Dans la commune rurale de Kangala, d’après la lettre de démission collective adressée au SG du PAI, ils sont 4 conseillers municipaux à partir, 5 dans la commune rurale de Samogohiri, et 7 dans la commune rurale de Djigouera.

En plus de ces conseillers municipaux, 9 autres militants ont signifié leur départ du PAI. Si la démission de ce groupe, "pour convenances personnelles", prend effet à partir du 20 octobre 2006, les démissionnaires savent déjà quelle direction prendre. En effet, ils ont sollicité leur adhésion collective à l’Union pour la république (UPR), parti dirigé par Me Toussaint Abel Coulibaly. Il faut relever que le PAI et l’UPR font partie du même groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Vraisemblablement, c’est le nouveau visage au niveau de la classe politique qui se dessine dans l’optique des échéances législatives de 2007.


Baliléo : mort suspecte d’une enseignante

Une enseignante est morte de manière suspecte à Baliléo, département de Ténado, dans le Sanguié. C’est le vendredi 20 octobre 2006 vers 4h du matin que l’époux, lui aussi enseignant, a découvert sa femme couchée dans une salle de classe de l’école du village. Elle était nue, avec seulement un pagne noué à la poitrine, la langue, semble t-il, pendante. Il alerte les agents du CSPS (Centre de santé et de promotion sociale) qui l’amènent au dispensaire.

Malheureusement, elle avait déjà perdu la vie. Il n’y avait pas, dit-on, de blessure sur elle. Selon les explications que nous avons recueillies à Ténado, ce samedi 21 octobre, le mari aurait constaté l’absence de son épouse dans la maison conjugale tard dans la nuit du jeudi 19 octobre. Il s’est mis à sa recherche et l’aurait retrouvée morte dans une des salles de classe, une classe qui avait servi de logement à un moment donné dans l’école.

Il semblerait que la dame ne souffrait pas de maladie et qu’elle avait même fait la préparation écrite de sa classe de vendredi 20 et mardi 24 octobre. Bon nombre de personnes l’auraient vue travailler dans sa classe ce jeudi-là. Qu’est-ce qui a bien pu arriver à cette dame ? Meurtre suicide ou mort naturelle ? Difficile de répondre. Mais selon des indiscrétions, le climat qui prévalait entre elle et son conjoint ne serait pas parfait.

L’enseignante a été inhumée le samedi 21 octobre à Nouna. Le corps a été accompagné par une forte délégation de Ténado. La gendarmerie est sur le dossier.


UEMOA : les chefs d’Etat en session extraordinaire

A l’initiative de Mamadou Tandja, président de la république du Niger, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), une session extraordinaire de la Conférence se tiendra à Dakar, le jeudi 26 octobre 2006. Cette rencontre permettra aux chefs d’Etat et de gouvernement de passer en revue l’évolution et le fonctionnement des institutions de l’Union, conformément aux recommandations de la 10e session ordinaire, tenue à Niamey le 27 mars 2006.

La session extraordinaire de la Conférence sera précédée, le 25 octobre 2006, toujours à Dakar, d’une réunion extraordinaire du Conseil des ministres de l’Union.


Radio Pulsar a 10 ans

A l’occasion de son 10e anniversaire, Radio Pulsar a initié une sortie sur le Parc animalier de Ziniaré et le site granitique de Laongo, le samedi 21 octobre 2006. Ce sont plus d’une quarantaine de personnes qui ont effectué cette excursion dirigée par François Yesso, directeur général adjoint de "la plus belle demoiselle de Ouaga". Les lauréats des différents jeux initiés par Pulsar ont été primés et ses partenaires dont Tovio ont organisé des jeux concours qui ont permis à de nombreux membres de la délégation de recevoir des prix.

Après cette excursion et toujours dans le cadre de cet anniversaire, il est prévu une matinée spéciale Radio Pulsar, la projection d’un film le 27 octobre 2006 au Ciné Neerwaya à Ouagadougou.


Enfant en difficulté : la main tendue de l’AARCOSIS

L’Association des artistes et artisans contre le VIH Sida et les stupéfiants (AARCOSIS) a fait parler son coeur vis-à-vis des enfants nécessiteux. En cette rentrée scolaire, plus d’une centaine d’enfants bénéficieront de fournitures scolaires grâce à la générosité de l’AARCOSIS sis au secteur 15 de la Patte d’Oie.

Le remise symbolique de ces kits scolaires composés entre autres de livres de lecture, de cahiers et de stylos a eu lieu le 21 octobre au cours d’une cérémonie au siège de ladite association. A cette occasion, la présidente de l’AARCOSIS, Pyanne Djiré a réitéré l’engagement de son association à oeuvrer pour la cause des victimes du mal du siècle et des enfants en difficulté. L’artiste musicienne a invité au test de dépistage, moyen de prévention contre le fléau.

La représentante des bénéficiaires a remercié la structure donatrice puis a promis de l’encourager par des bons résultats scolaires. Irène Tassembedo, marraine de la cérémonie, n’en demandait pas plus à ces élèves du secondaire et a souhaité que l’exemple soit suivi par d’autres bonnes volontés.


SNEAB : pour une pédagogie active

"Une pédagogie active pour une école de qualité". C’est la nouvelle approche pédagogique que prône le Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B). Dans cet élan éducatif , la coorporation de Jean Kafando a initié du 17 au 21 octobre 2006, une rencontre de réflexion au siège de ce syndicat. Elle a porté essentiellement sur les jeux ludiques qui peuvent (selon les pédagogues des temps modernes) être exploités à des fins pédagogiques, notamment lors des études du milieu.

Les points inscrits à l’ordre de cette formation régionale étaient centrés sur l’observation d’enfants en situation de jeu, les enseignements pédagogiques tirés de ces jeux, l’éducation bilingue et des études documentaires y relatives. "Nous voulons par ces méthodes supprimer dans nos rangs la pédagogie du bâton", a expliqué Lambert Hien, secrétaire général adjoint du SNEA-B. Celui-ci a remercié l’Oeuvre suisse d’entraide ouvrière (OSEO) et le Centre d’entraînement aux méthodes éducatives actives pour la tenue de ce séminaire.


Un garçonnet de 5 ans retrouvé mort dans un puits

Le 16 octobre dernier, un garçonnet de 5 ans a été repêché sans vie d’un puits perdu à Passakongo, village situé à 5 km de Dédougou. Selon des témoignages, la victime serait sortie s’amuser avec ses camarades le 13 octobre et n’a plus donné signe de vie. Ses parents qui le croyaient égaré ont lancé un avis de recherche à travers un communiqué radio. Les puanteurs qui se dégageaient d’un puits perdu envahi d’herbes dans le vieux quartier du village ont orienté les recherches et permis de retrouver le corps du garçonnet en état de putréfaction.

La police de Dédougou a procédé au constat avant l’inhumation. Cette énième victime des puits perdus dans la commune de Dédougou ne mérite-t-elle pas bien des réflexions individuelles et collectives ?


Le chien de la discorde

Un élève de la classe de seconde, orphelin de père et de mère, a été jugé et condamné à 50 000 F CFA d’amende avec sursis par le tribunal de Dédougou le 18 octobre dernier.

Le chien non vacciné du prévenu avait mordu le 22 septembre dernier le commandant de la police municipale de Dédougou.

Aux dires de ce dernier, le prévenu aurait eu une incartade à son égard. Le propriétaire du chien, après l’incident, n’a jamais rendu visite à la victime pour s’enquérir de son état. Une attitude jugée insolente par le policier qui avait demandé le remboursement de la moitié des frais de soins qui s’élèvent à 52 000 F CFA.

La proposition du prévenu de rembourser ladite somme à raison de 2 500 F CFA par mois a été rejetée par la victime. Le règlement à l’amiable ayant échoué, les deux parties se sont retrouvées devant la justice. Le mea culpa du prévenu devant la barre a sans doute influencé la décision de la victime qui, après moult réflexions, ne s’est plus constituée partie civile et n’a donc rien réclamé. En rappel, la divagation des animaux domestiques constitue une infraction punie par la loi.

Le Pays

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