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<I>On murmure</I> : Quand Gbagbo demande à voir Compaoré...

Publié le mercredi 25 octobre 2006 à 08h28min

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Kantigui n’en croyait pas ses oreilles le 19 octobre dernier, en suivant le reportage de la Télévision ivoirienne sur le Sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba deux jours plus tôt.

L’envoyé spécial a évoqué les rencontres bilatérales et informelles que le Président Laurent Gbagbo a eues avec un certain nombre de chefs d’Etat, la veille du Sommet.
A propos du tête-à-tête avec le chef de l’Etat burkinabè, le journaliste a jugé nécessaire, certainement pour les besoins de la propagande d’Etat ! de préciser que celui-ci a eu lieu... » à la demande personnelle du Président Blaise Compaoré ».

Voilà un mensonge éhonté, qui devrait valoir à son auteur de retrait pur et simple de son titre de journaliste ! C’est bien le Président ivoirien qui a demandé cet entretien.

Kantigui, qui voit tout, a vu, en même temps que de nombreux autres témoins, le directeur du protocole ivoirien faire part à son homologue burkinabè du souhait de son « chef » de s’entretenir avec le sien.

La rencontre s’est déroulée dans la suite du Président Blaise Compaoré, au 11ème étage de l’Hôtel Hilton d’Addis Abeba.

En toute logique, c’est le demandeur qui s’est déplacé.

Il n’y a rien de déshonorant à ce qu’un chef d’Etat demande à voir un homologue. Ce qui est ridicule dans le cas que nous évoquons, c’est cette volonté manifeste de cacher aux Ivoiriens le fait que le président de leur pays « incontournable dans la sous-région » peut demander à être reçu par celui du Burkina.

Il est vrai que cette réalité cadre mal avec l’arrogance affichée par certains des maîtres d’Abidjan et leurs supporters zélés.

Au fond, si Blaise Compaoré peut demander à voir Laurent Gbagbo et le faire venir chez lui, cela voudrait dire tout simplement que le premier a convoqué le second ! Cela ne serait pas plus flatteur pour l’orgueil démesuré des Gbagbo-boys.

Après tout, ce serait plus simple de dire au bon peuple de Côte d’Ivoire, une fois pour toutes, que chaque fois qu’il y a ce type de rencontre, c’est « à la demande du Président Blaise Compaoré ».

Même lorsque Gbagbo est venu quatre fois au Burkina (décembre 2001, novembre 2003 à Bobo-Dioulasso, juin 2005 et septembre 2006...)

Kantigui note avec satisfaction qu’en dépit de ces rencontres, somme toutes normales en diplomatie, le Burkina et son Président n’ont varié d’un iota dans leur analyse sur les origines de la crise ivoirienne et les solutions à y apporter.

Kantigui


« REJCED Infos », un nouveau canard dans l’espace médiatique

Kantigui vient de constater que l’espace médiatique burkinabè s’est agrandi avec l’arrivée d’un nouveau canard. « REJCED Infos », c’est le nom de ce canard qui se voudrait un bulletin d’information et de liaison du Réseau des journalistes et communicateurs pour l’éducation/genre et développement.

Le numéro n°000 de novembre 2006 vient de paraître et est aussi disponible en ligne (www.rejeced.bf). Kantigui, parcourant ce premier numéro, a remarqué que ce canard s’inscrit dans la promotion de l’éducation pour tous en vue de l’atteinte des objectifs de 70% de taux brut de scolarisation dont 65% de filles.

Ce canard se voudrait donc un trait d’union entre tous les acteurs de l’éducation. Le n°000 présente le réseau, sa vision et des articles qui ont trait à des actions de l’UNICEF, maître-d’œuvre du second objectif du millénaire pour le développement, l’éducation pour tous. Kantigui souhaite courage, vie à « REJCED Infos » et beaucoup d’inspiration à son équipe de rédaction .


* L’Etat ghanéen indemnise les victimes de violations des droits de l’Homme

Le gouvernement du président John Kufuor a décidé d’indemniser près de 2000 Ghanéens victimes de violations des droits de l’homme commises sous les précédents régimes. Des indemnisations individuelles ont commencé lundi, et les sommes versées - entre 217 et 3300 dollars américains - sont fonction du préjudice subi, selon le bureau du procureur général.

Les 1,5 million de dollars dégagés par le gouvernement au titre des indemnisations ont été recommandés par la Commission de réconciliation nationale. Cette institution a été créée en 2001 par le parlement du Ghana pour dédommager les Ghanéens ayant souffert d’abus et de violations des droits de l’Homme infligés par les divers gouvernements depuis l’indépendance du Ghana en 1957.

La plupart de ces abus-détentions arbitraires, confiscations de biens, disparitions, exécutions sommaires et tortures - se sont produits sous des dictatures militaires, lorsque le Ghana avait la triste réputation d’être un des pays d’Afrique de l’Ouest les plus sujets aux coups d’Etat.

« Les indemnisations ne sont nullement des réparations pour les violations des droits humains, car l’argent, comme toute autre forme de compensation, ne pourra jamais redonner aux victimes ce qu’elles ont perdu, » a indiqué Joe Ghartey, le ministre de la Justice. « En outre, il est impossible de fixer le montant des pertes, du traumatisme physique, émotionnel, mental et psychologique que les victimes et leurs familles ont dû subir », a-t-il déclaré.

Les audiences de la commission ont surtout porté sur la période correspondant au régime de Jerry Rawlings et de son Conseil révolutionnaire des forces armées (AFRC). Jeune lieutenant de l’armée, Jerry Rawlings avait pris le pouvoir en 1979 avant de se retirer à la faveur de l’élection d’un président civil. En 1981, il revenait au pouvoir avec le Conseil de défense nationale provisoire (PNDC). Sous son régime, deux anciens chefs militaires ont été jugés et exécutés.

Le gouvernement a publié des fiches de réclamation dans les journaux nationaux ainsi que les noms des 250 premières personnes devant être dédommagées afin de faciliter le processus d’indemnisation qui doit prendre fin en décembre.

D’après une étude du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), un groupe de réflexion qui se consacre à la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie au Ghana, certaines victimes s’attendaient à percevoir des indemnisations plus importantes .


* Michel Platini, bientôt président !

Il est parvenu à Kantigui que Michel Platini, le footballeur français de renom, pourrait remporter la présidence de l’UEFA, face au suédois Lennart Johanson (président en exercice de la Fédération européenne de football) par 51,9% contre 34,6% à son adversaire. La marge des indécis serait de 13,5%.

Selon France Football, 23,1% des votants (12 intentions de vote) sont « sûrs » de choisir Platini et « peut-être » que 28,8% des suffrages lui seront également favorables (15 intentions de vote), soit 51,9% d’opinions favorables au total (27 intentions de vote au total sur les 52 votants).

Johanson, président en exercice, bénéficie selon cette enquête de 21,1% d’appuis « sûrs » (11 intentions de vote), tandis que « peut-être » 13,5% (7 intentions de vote) viendront s’ajouter dans son escarcelle, soit 34,6% d’opinions favorables au total (soit 18 intentions de vote au total). Les indécis se chiffrent à 13,5% (7 intentions de vote). Les 52 présidents des fédérations affiliées à l’UEFA sont appelés à voter pour élire le président de cette instance européenne le 27 janvier 2007.


* Rencontre des chefs d’Etat-majors de la CEDEAO à Ouagadougou

Les chefs d’Etats-majors des pays membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) devraient se réunir à Ouagadougou, fin octobre. « Le syndicat des chefs d’Etats-majors » d’Afrique de l’Ouest devrait à cette occasion, se pencher sur les questions de sécurité transnationale, des contingents de paix, etc.

Voilà qui devrait permettre aux généraux ouest-africains de féliciter le tout nouveau général de leur rang : Ali Traoré du Burkina Faso...


*Armée nationale : vers une grosse démonstration de force...

Selon les informations de Kantigui, l’armée burkinabè serait sur le point de faire une démonstration de force, dans les mois à venir, à travers une grosse manœuvre militaire. Cette opération prévue, au départ, pour la mi novembre, devrait être reportée à février, pour des raisons d’ordre pratique..., notamment protocolaire. Car Kantigui constate que, du point de vue tactique comme technique, les forces armées militaires burkinabè sont prêtes. Qu’il s’agisse des élites des armée de terre, de l’air ou de la gendarmerie.

Kantigui constate que, face à la donne militaire nationale, sous-régionale, régionale et africaine, l’armée burkinabè montrera à tous que « le gouvernement ne doit pas... », en ce qui concerne le renforcement de la défense nationale...Ainsi, une des nouvelles capacités qualitatives militaires acquise par les tacticiens de l’armée nationale sera présentée...Il s’agit de la nouvelle artillerie, des blindés, des acquisitions de l’armée de l’air (redors), des sections motorisées, etc. En tout cas, il y a de quoi être tranquille, par ces temps qui courent .

Sidwaya

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