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<I>Confidences du week end </I> : Le député Dera victime d’un accident

Publié le mardi 24 octobre 2006 à 08h12min

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Le député Adama Dera (UNIR-MS) du groupe Justice et démocratie a été victime d’un grave accident de la circulation ce week-end. Il a été admis aux urgences traumatologiques de l’hôpital Yalgado.

L’accident a eu lieu le 22 octobre sur l’axe Koudougou - Ouaga, apprend-on. Le véhicule a fait une sortie de route et a fini sa course contre un arbre. Le drame a eu lieu autour de midi. Les éditions Le Pays souhaitent ses voeux de prompt rétablissement à l’honorable député.


Pour un million, il tente de tuer son frère

Deux frères se disputent à propos d’une somme d’un million de F CFA que le premier aurait volé au second. Appelé à s’expliquer au domicile du grand frère, le petit frère finit par reconnaître que c’est lui qui a effectivement pris l’argent. Une faute reconnue est à moitié pardonnée, dit-on. C’est ainsi que, la discussion terminée et la faute reconnue, le grand frère accompagne son frangin jusqu’ à la porte afin de lui serrer la main

« de la réconciliation ». Mais ce que le grand frère ne savait pas, c’est que le frangin fulminait de rage, intérieurement. Il sortit alors une arme et tira dans le dos du grand frère. Heureusement, le tir n’a pas coûté la vie à la victime. Les faits se sont passés il y a quelques jours de cela à Ouagadougou.


Du mariage à l’abandon d’un bébé

Une jeune fille d’une vingtaine d’années, dans un quartier de Ouagadougou, il y a quelques semaines, a été donnée en mariage à un homme alors qu’elle portait déjà un enfant qui n’était pas celui de l’homme en question. Avant de donner leur fille, la famille avait pris le soin de camoufler la grossesse. Mais comme une grossesse ne peut être cachée pendant longtemps, le mari finit par découvrir le pot aux roses et répudie la femme. Il avait préféré la jeune fille à sa femme qu’il venait de quitter. Après son accouchement, le bébé fut jeté par la mère qui, depuis lors, reste introuvable.


Réo : un voleur emporte 2000 F CFA

L’inspection de Réo 2 a été cambriolée dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 octobre 2006. Le cambrioleur a emporté le coffret du gestionnaire. Malheureusement pour lui, il n’y avait dedans que des jetons d’un montant d’environ 2000 F CFA.

Apparemment, le cambrioleur était venu pour un seul objectif : emporter l’argent du coffret. Lorsqu’il est entré dans les bureaux de l’inspection, il ne s’est intéressé qu’au coffret. L’inspection venait de recevoir la dotation de l’année en fournitures scolaires des écoles (bics, cahiers, craies, ardoises etc.). Le visiteur les a ignorées et a tout bonnement emporté le coffret, croyant qu’il s’y trouvait beaucoup d’argent.

L’inspection venait de recevoir de l’argent dans le cadre de la scolarisation des filles et c’est sans doute cela qui a attiré le cambrioleur. Mais le gestionnaire, très prudent, avait remis leurs parts aux écoles. C’est deux jours après que la dernière école est passée à la caisse que le cambrioleur s’est pointé.


Lycée Nelson Mandela : Un fou sème la panique

Un malade mental a fait irruption le jeudi dernier dans une classe de 6e du lycée Nelson Mandela, à Ouagadougou, créant la panique générale. Les élèves étaient en plein cours. S’érigeant en professeur (ce dernier était momentanément absent), il a bloqué les élèves de 10h à 12h30, menaçant de représailles quiconque voulait entrer dans la salle. C’est après avoir "donné son cours" qu’il est parti de lui-même, donnant rendez-vous à "ses élèves" à 14h. Fort heureusement, le pire que l’on craint, en pareille circonstance, ne s’est pas produit.


Un interprète à l’essai écope de 5 mois de prison ferme

T T, interprète à l’essai au tribunal de grande instance de Dédougou, a été condamné à 5 mois de prison ferme le 11 octobre dernier. Il a comparu à la barre du même tribunal pour répondre des faits d’usurpation de titre et d’usage frauduleux d’un sceau de l’Etat.

A l’instruction du dossier, il ressort que le prévenu avait pris de l’argent avec un justiciable venu solliciter une rectification de son acte de naissance. En plus de cette perception indue, il a signé en son nom l’ordonnance de rectification et apposé le cachet du greffier en chef. Ne relevant pas de la compétence du greffier en chef mais du procureur, l’illégalité de l’acte a été découverte par l’officier de l’état civil qui a vendu la mèche au parquet qui a diligenté une enquête.

Sentant le danger, le prévenu a pris la poudre d’escampette avant d’être rattrapé par la police. Relatant les faits qu’il ne nie pas, le prévenu qui avait du boulot en perspective dans cette juridiction, justifie son acte par des problèmes sociaux.

Ces arguments n’ont pas convaincu le procureur qui a requis contre lui une peine de 5 mois de prison ferme. Il a été suivi par le président du tribunal qui a prononcé la même sentence.


Le CSC demande la suspension de la publicité sur la moto Kaizer

Ceci est une réaction du Conseil supérieur de la communication (CSC) suite à une saisine de Traoré Cheick Oumar Barou en date du 2 octobre 2006 par rapport à la réglementation de la musique religieuse et de la publicité de la moto Kaizer dont il demandait le retrait de la Télévision nationale.

Dans la correspondance ci-dessous adressée à M. Traoré et datée du 18 octobre, le président du CSC, Luc Adolphe Tiao, fait savoir que l’instance de régulation "a demandé la suspension de la publicité sur la moto Kaizer dans l’attente d’un réaménagement de son contenu".

"J’accuse réception de votre correspondance en date du 2 octobre 2006 sur la réglementation des musiques religieuses et le retrait de la publicité Kaizer des antennes de la télévision.

Je voudrais vous remercier pour vos encouragements et surtout pour cette action citoyenne de saisir notre institution sur toute question liée à la communication sociale. C’est de cette manière que nous pourrons ensemble oeuvrer à l’édification d’une liberté d’expression responsable et soucieuse du respect de nos valeurs culturelles.

Le Conseil supérieur de la communication étudiera avec attention vos observations. Je puis d’ores et déjà vous dire que le CSC a demandé la suspension de la publicité sur la moto Kaizer, dans l’attente d’un aménagement de son contenu.

Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie d’agréer Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées."

Le Pays

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