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<I>Confidences du week end</I> : Accident de la circulation : l’EFO évite le drame à Boussé

Publié le lundi 16 octobre 2006 à 07h28min

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Le samedi 14 octobre 2006, aux environs de 9h45, alors que l’équipe de l’Etoile filante de Ouagadougou se rendait à Ouahigouya à l’occasion de la finale de la Coupe de l’AJSB qu’elle a remportée par 2 buts à 1 devant sa rivale de tous les jours l’ASFA-Y, un drame a été évité par le car de 32 places qui transportait les joueurs.

Le véhicule a en effet pris feu vers Boussé dans le village de Palgré. Les raisons de cet incident restent toujours à rechercher. En tout cas, les occupants ont immédiatement pris place dans un autre car pour poursuivre leur voyage.


Les gérants des stations mécontents à Manga

La baisse des prix des hydrocarbures, obtenue suite aux négociations entre les syndicats et le gouvernement, n’est pas du goût de tout le monde. Si cette baisse constatée à la pompe constitue un ouf de soulagement pour les usagers, les gérants des stations d’essence à Manga, eux, ne sont pas du tout contents.

Leur mécontentement porte essentiellement sur le prix du mélange qu’ils trouvent désavantageux. Anatole Balbéogo, gérant de station d’essence, explique : "Avant, le prix du litre du super était de 700 F contre 710 F pour le mélange.

Ces prix nous permettaient de régler certaines dépenses, notamment l’achat de l’huile pour le mélange. Mais avec les nouveaux prix, à savoir 613 F pour le litre du super et 605 F pour le mélange, nous n’arrivons plus à acheter l’huile. Chaque jour de vente, je constate un manque à gagner de 20 000 F à 25 000 F CFA sur les recettes du mélange par rapport aux anciens prix."

Mais que faire ? "Nous voulons une augmentation sensible sur le prix du mélange ou, à défaut, vendre le mélange au même prix que le super, c’est-à-dire à 613 F. Sinon, à la longue, nous serons obligés de vendre l’essence aux usagers, et il leur appartiendra d’acheter l’huile pour le mélange", propose Anatole Balbéogo, visiblement insatisfait.

Quant aux revendeurs installés aux abords des voies publiques, ils n’ont pas attendu longtemps pour appliquer "leur" prix. Ainsi, le litre de mélange coûte 625 F, de ce côté, contre 605 F dans les stations.


Zoundwéogo : le silence radio qui dure

Les auditeurs de la radio nationale du Burkina de la province du Zoundwéogo piaffent d’impatience face au silence qui dure, à propos de leur radio. ça fait longtemps qu’ils ont perdu les traces de la station qui réduit les distances sur toutes les bandes. En effet, depuis fin mars 2005, la RNB n’est plus écoutée dans toute la province, et même au-delà, selon les informations qui nous parviennent.

La désolation se lit sur les visages des auditeurs qui ne comprennent pas qu’à moins de 100 km on ne puisse pas capter la radio nationale. La situation est d’autant plus inexplicable que certaines stations FM sont écoutées à Manga et dans d’autres zones de la province.

De source proche de la RNB, une panne d’émetteur à Ouaga serait à l’origine du black-out. "Ne peut-on pas disposer pour la RNB des mêmes émetteurs des FM que nous recevons ici ?" se demande Narcisse Bouda, habitant d’un village du département de Béré, qui déplore que "depuis 6 mois nous sommes sans informations, on ne sait pas ce qui se passe dans notre pays et dans le monde". Dans ce village où l’on ne compte aucun poste téléviseur, la radio est l’outil primordial d’informations et de distraction.


Inhumation des militaires : les souhaits d’un ancien officier

San Antoine Hien, Chevalier de l’Ordre national du Burkina, ancien sous-officier de l’armée française, adresse cette correspondance au ministre de la Défense afin que les corps des militaires décédés soient escortés et remis à leurs parents.

"C’est en 1983 qu’un décret a été pris sous la révolution exigeant que le militaire décédé soit enterré au lieu de sa mort. Parmi les décrets pris par la révolution, plusieurs sont bons à conserver, par contre, d’autres sont à abolir. Le fait de convoquer les parents à la capitale pour l’enterrement de leur enfant n’est pas une bonne affaire.

Comment voulez-vous qu’un vieux de soixante-quinze ans comme moi, résidant à la frontière de la Côte d’Ivoire, puisse voyager aisément ?

Ancien sous-officier de l’armée française, je me rappelle m’être rendu plusieurs fois au port avec trois soldats, baïonnette au canon, pour réceptionner des corps en provenance de l’Algérie et les remettre aux parents qui attendaient au cimetière. Bien avant la révolution, cela existait en Haute-Volta.

Il est donc souhaitable que le corps du militaire décédé soit escorté par un véhicule militaire, et une délégation pour remise éventuelle aux parents.

Je pense que Monsieur le ministre examinera précieusement cette doléance pour le bien-être de tous."


MEBA : les indemnités des concours critiquées

Selon un agent de ministère, il existe de plus en plus de grosses déceptions des agents lors des paiements des indemnités des travaux relatifs aux concours au niveau du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation.

Le plaignant qui dit n’être certainement pas seul dans la situation trouve qu’au fil du temps, les indemnités allouées aux organisateurs des concours directs comme ceux professionnels ne sont plus payées dans les temps et, pire, qu’elles sont dérisoires.

La disparition des "pauses café et déjeuner" et des bons de carburant est également relevée par l’auteur de la correspondance qui constate aussi que le montant de la correction a été réduit considérablement.

Et pour percevoir ce que l’agent qualifie de miettes, c’est "la croix et la bannière." En somme, le plaignant trouve qu’il y a une mauvaise gestion et fait des propositions telles que l’élaboration d’un fichier informatique pour "clarifier les paiements," la mise à l’écart de certaines personnes.


Nemnin : un cadavre découvert dans une fosse septique

Les habitants du quartier Nemnin de Ouagadougou ont découvert, avec stupeur, un homme mort dans la fosse septique d’une cour. Les odeurs fort nauséabondes du corps qui empestaient tout le quartier le samedi dernier ont inquiété les habitants qui ont alerté les sapeurs-pompiers pour repêcher le cadavre. On ignore pour l’instant l’identité de la victime et les circonstances du drame. Toutefois, certains témoins ont affirmé avoir aperçu la veille un homme d’un âge avancé aux alentours du lieu du drame et indiquent que celui-ci pourrait être la victime.


Route Ouaga-Pô : danger au niveau de l’ancien poste de péage

L’ancien poste de péage de la route Ouaga-Pô représente un véritable danger pour les usagers. En effet, après le déplacement du poste, le pilier qui servait de socle à la maisonnée de l’ancien poste et les "gendarmes couchés" en béton , n’ont pas été rasés, si bien que de nombreux usagers non habitués ont failli s’y casser le nez, sinon perdre la vie.

Un citoyen, qui nous a interpellé sur la situation de cet ancien poste de péage, a qualifié cet état très dangereux, de négligence de la part des services compétents en la matière. D’autant plus que lui-même a manqué de peu de perdre le contrôle de son véhicule à ce niveau.


L’hommage des DJ burkinabè à Douk Saga

Il y avait du beau monde dans la nuit du samedi 14 octobre dernier à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) pour la veillée funèbre avant le transfert de la dépouille mortelle de l’artiste musicien Douk Saga sur Abidjan. Ce fut une soirée de fortes émotions avec des disc-jockeys (DJ) de la musique nationale.

La famille du couper-décaler était au grand complet pour un hommage au père fondateur de ce rythme musical né sur les bords de la lagune Ebrié. Tour à tour, les artistes musiciens, en groupe ou en solo, ont chanté et dansé autour de la dépouille mortelle du père de la "sagacité". On a enregistré la présence de Marguerite Karama, protocole de Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat ainsi que de proches de Douk Saga arrivés d’Europe. L’ambiance musicale en hommage à l’illustre disparu a été entretenue jusqu’à 5h du matin.

A l’aéroport international de Ouagadougou, nombre de ceux qui avaient participé à la veillée étaient méconnaissables. Ils avaient tellement roulé sur la terrasse de la MJCO que leurs vêtements avaient changé de couleur. Tous voulaient imiter exactement les phases de "s’envolement" et de "patinage" dont Douk Saga seul avait le secret.

Le défunt président de la Jet Set avait exigé que tous ceux qui assisteraient à ses funérailles s’habillent en tenue de couleur blanche.


CDP : les étudiants de Ouaga ont un nouveau président

La coordination des étudiants militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de l’université de Ouagadougou a effectué sa rentrée politique le 14 octobre 2006 à Ouagadougou, à travers un séminaire sur le thème : "Bilan des activités 2005-2006 et perspectives". Pour Salifou Sawadogo, secrétaire chargé des jeunes du CDP, et président de la cérémonie, cette rencontre a permis aux jeunes de s’outiller pour affronter politiquement l’année nouvelle.

Au sortir de ce séminaire, Ali Badra Ouédraogo, étudiant en 3e année de l’UFR/SJP à l’université de Ouagadougou, a été élu à la tête du nouveau bureau de la Coordination. Nous y réviendrons ultérieurement.


Manga : Jean Claude Bouda encourage "ses" bacheliers

Le tout nouveau maire de la commune urbaine de Manga, Jean Claude Bouda, a, au cours d’une cérémonie qui a eu pour cadre la salle polyvalente, rencontré les nouveaux bacheliers de la commune de l’année scolaire 2005-2006. En fin d’année scolaire, la commune de Manga a enregistré 26 bacheliers, dont 20 au lycée provincial et 6 au lycée communal. Après les avoir désignés ambassadeurs de la commune de Manga à Ouaga, le maire de Manga a félicité chacun d’eux et les a tous encouragés à persévérer dans l’effort car, a-t-il dit, le plus dur de leur cursus scolaire commence. En outre, il les a exhortés à se comporter en dignes fils du Zoundwéogo. "Ayez à l’esprit que la province vous attend pour son développement", a-t-il dit à ces jeunes titulaires du premier diplôme universitaire.

Jean Claude Bouda a aussi promis d’instituer cette cérémonie, qui est un coup de fouet à l’excellence. A chacun des 26 lauréats, le bourgmestre de la cité du gombo a remis une enveloppe de 10 000 F CFA, en guise d’encouragement.

Le porte-parole des bacheliers, Arnaud Maré, a, au nom de ses camarades, remercié le maire pour ce geste qui est une première et qui leur permettra de résoudre les problèmes de transport et autres, en cette rentrée scolaire 2006-2007. La cérémonie s’est déroulée en présence du conseil municipal, des deux proviseurs des lycées, des bacheliers et des parents d’élèves.


Une publicité "insolite"

Pour manifester sa solidarité avec les musulmans en ce mois de carême, une compagnie de téléphonie mobile a fait don d’une importante quantité de vivres à la communauté musulmane de Ouagadougou. Cependant, les récipiendaires ont suggéré que les affiches à l’effigie du donateur (bâche, banderoles, etc.) n’apparaissent pas dans la presse. Sans y trouver d’inconvénient, les représentants de la compagnie donatrice ont même intimé aux photographes et aux cameramen l’ordre d’exécuter cette volonté.

Quand on sait que généralement des activités du genre ne sont que des opérations de charme à travers lesquelles les soi-disant bienfaiteurs utilisent les plus défavorisés pour leur commerce, on ne peut que saluer la compréhension dont ont fait preuve les promoteurs de cette compagnie de téléphonie mobile.


Boussouma/Sanmatenga : le maire à Saint-Jean de Braye/France

Sur invitation de Jacques Chevalier, maire de la ville française de Saint-Jean de Braye, le maire de la commune rurale de Boussouma effectuera une formation pour élus locaux de deux semaines dans cette ville française à partir du dimanche 15 octobre 2006.

Boussouma et Saint-Jean de Braye sont jumelées depuis 1990, et grâce à l’appui de l’association Amitiés abraysiennes sans frontières et le comité local de Jumelage de Boussouma, cette ville française a pu concrétiser plusieurs réalisations socio-économiques au profit de la population boussoumalaise.


Marché des deux roues : le coup de main de Mégamonde

Mégamonde donne un coup de main à ses clients. Spécialisée dans la promotion des engins chinois, la structure se propose désormais de prendre en charge révisions et réparations de tout cyclomoteur sorti de son usine. Elle offre également d’autres avantages sur l’achat des pièces de rechange et les lubrifiants, par des remises allant de 5 à 20%. Disposant de son propre garage situé au centre-ville de Ouagadougou, Mégamonde met en application ses mesures à compter de novembre 2006.


Décentralisation : le maire Séraphine Ouédraogo en France

Le maire de l’arrondissement de Boulmiougou, Séraphine Ouédraogo, séjourne depuis le 11 octobre 2006 en France. Elle a pris part, en tant que chargée de la décentralisation et du jumelage de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), à la réunion annuelle du "groupe pays Burkina Faso", organisée par Cités Unies, les 13 et 14 octobre derniers. Pour ce voyage, le maire de Boulmiougou, qui a représenté le Burkina en matière de coopération décentralisée dans la politique bilatérale entre les deux pays, a été accompagnée par Mamadou Sembène, directeur de la Maison de la coopération décentralisée.

Séraphine Ouédraogo a saisi cette opportunité pour informer ses interlocuteurs français des préoccupations et autres besoins des populations, et a souhaité une réédition de la rencontre franco-burkinabè, tenue en 2002, qui devra, selon elle, être élargie à bien d’autres collectivités françaises. Et ce pour une politique de coopération décentralisée plus forte et empreinte de solidarité agissante. C’est en principe le 17 octobre prochain que l’émissaire du Burkina regagnera Ouagadougou.

Le Pays

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