Cette situation a amené l’autorité à prendre des dispositions vigoureuses à tel point que vouloir confectionner un passeport est un peu plus compliqué.
L’on comprend la position de l’autorité dans un monde de plus en plus complexe où la technologie s’est imposée dans presque tous les secteurs d’activités.

Comment faire la part des choses entre les dires de cet étudiant qui prétend avoir perdu l’original de son relevé de notes du Baccalauréat suite à un vol à la gare d’Abidjan et les propos de petits malins.

A un niveau plus proche de nous, les documents d’état civil sont devenus de véritables « pièces d’or ». Pour pouvoir établir un tel document, il faut être né à Ouagadougou et se présenter seulement le premier jour de la semaine. Dans ces conditions, que faire dans les cas d’urgence quand on sait le grand nombre de personnes dans les rangs ? Ne serait-ce pas une voie ouverte à la corruption ?

* Les écoles du centre ville cherchent élèves

La ville de Ouagadougou serait-elle en train de vieillir ? On est bien tenté de soutenir une telle hypothèse, en ce sens que on a remarqué un nombre important de places non occupées par des enfants en âge de scolarisation qui ne viendront jamais.

La vieillesse gagne sérieusement les vieux quartiers : Bilbalogo, Koulouba, Dapoya et Paspanga.

Dans le sens inverse, les écoles des quartiers périphériques refusent du monde dans sa frange la plus jeune. Question : est-ce parce que la ville grandit avec le départ des jeunes foyers ?

Tout laisse croire que Ouagadougou vieillit au cour tandis que sa population connaît une jeunesse dans la zone périurbaine.

Sidwaya