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<I>On murmure </I> : ABC : Des bisbilles au sein du bureau exécutif national

Publié le mercredi 11 octobre 2006 à 08h15min

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Kantigui a ouï dire que le bureau exécutif national de l’association « les Amis de Blaise Compaoré » (ABC) installé à l’issue du congrès extraordinaire de septembre dernier a déjà enregistré une démission en son sein.

De sources concordantes, c’est le président du bureau national, Salif Dolbzanga qui aurait intimé l’ordre à son secrétaire à la communication et aux relations publiques, de rendre le tablier.

A l’origine de ce courroux « présidentiel », le bilan moral et financier de la tenue du congrès qui a révélé des « irrégularités ». Le chargé de communication « démissionnaire » aurai mal géré la couverture médiatique du congrès par la rétention d’informations et bien d’autres « choses précieuses » destinées aux médias et aux journalistes.

C’est, en somme, un comportement de nature à faire perdre la confiance et le respect qui ont toujours prévalu entre les ABC et les ouvriers de la plume, du micro et de la caméra qui a ainsi été sanctionné.
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« La vie est chère » au Centre de presse Norbert Zongo

Selon les protestations de certains de ses confrères qui lui sont parvenues Kantigui a appris que le café-resto situé dans l’enceinte du Centre de presse Norbert Zongo serait inaccessible aux petites bourses. Pour cause, la cherté des mets et casse-croûte qui y sont vendus.

Mis en cause, le comité de pilotage du Centre, composé du SYNATIC, de l’AJB et de la SEP aurait déjà fait œuvre utile en cassant les prix d’accès et d’utilisation du cyber du centre pour les hommes des médias.

Dans cette veine, Kantigui souhaite qu’il soit fait de même de la restauration au sein de l’établissement, des ventres affamés n’ayant point d’yeux de NTIC ou la lecture des ouvrages de la bibliothèque. Surtout que le Centre de presse Norbert Zongo est au premier plan de la lutte contre la vie chère au Faso.


Brigade de sécurité de Bilanga : attention aux dérives...

Kantigui a applaudi avec les Gnagnalais (habitants de la province de la Gnagna), la naissance de la police de proximité à Bilanga sur l’axe Fada N’Gourma-Bogandé.

Cette police forte d’une trentaine de membres, a eu le mérite de faire reculer de façon sensible, l’insécurité et le grand banditisme dans la zone, a-t-on confessé à Kantigui.

Seulement, a appris Kantigui, ces derniers mois, des voix s’élèveraient dans la région pour dénoncer les comportements de certains éléments de cette police.

Il est en effet parvenu à Kantigui que les éléments mis en cause s’adonneraient à des interpellations et à des bastonnades en public de personnes accusées à tort ou à raison de vol. Non contents des bastonnades, certains membres de la police de proximité réclameraient aux présumés voleurs, des rançons.

On parle à Bilanga que des agents de la sécurité de proximité auraient réclamé la somme de 270 000 F CFA à des personnes qui auraient acheté des rouleaux de grillage avérés volés.

Alors que le matériel volé aurait été saisi et remis aux propriétaires. Une autre histoire qui circule de bouche à oreille à Bilanga, serait la mort d’un habitant, après son interpellation dans la nuit du 13 septembre 2006 par des éléments de ladite police.

Ce dernier, a-t-on confié à Kantigui, aurait été tué par balles. Ce qui fait craindre à Bilango que l’affaire ne dégénère en règlement de comptes entre cette police et la population qu’elle est censée protéger. Kantigui espère que vivement le ministère en charge de la Sécurité tente de tirer le feuilleton de bilan au clair et prendre les mesures qui s’imposent.


Mois de jeûne : la Fondation Kadhafi offre des repas de rupture

En ce mois de Ramadan, il est tombé dans l’oreille de Kantigui que la Fondation Kadhafi pour le développement offre gracieusement depuis le 8 octobre dernier, des repas de rupture du jeûne.

Toute chose qui, se réjouit Kantigui, permettra aux moins nantis de se faire une fois en passant, un repas copieux après le carême. Des informations provenant du président de la Fondation M. Seil Al Islam Kadhafi, une série de repas est prévue dans différentes localités. Selon un programme bien établi, Kantigui vous propose les dates et les lieux des repas :

- Dimanche 8 octobre : Ouagadougou (Institut Al Mour, secteur n°29)

- Dimanche 8 octobre : Ouagadougou (Mosquée Taha, Ouaga 2000)

- Lundi 09 octobre : Ziniaré (grande mosquée)

- Mardi 10 octobre : Kombissiri (grande mosquée)

- Mercredi 11 octobre : Kokologho (grande mosquée)

- Jeudi 12 octobre : Kamboinsin (grande mosquée)

- Vendredi 13 octobre : Kienfaguin (grande mosquée)

- Samedi 14 octobre : Ouagadougou (grande mosquée)

- Dimanche 15 octobre : Ouagadougou (Kalgondin).


Sécurité routière : encore des efforts à faire !

Kantigui qui s’est fait l’écho des accidents meurtriers qui endeuillent bien des familles à Ouagadougou, constate avec amertume que ses appels incessants à la prudence ne sont toujours pas entendus.

Kantigui a ainsi noté un cas d’accident déplorable sur le boulevard France-Afrique, le dimanche 8 octobre 2006 aux environs de 18 h.

Un usager de la route au volant d’une Mercedes 190 immatriculée 11 NN 2180 BF a renversé à mort une femme et ses deux enfants qui revenaient du marché juchés sur une bicyclette, avant de terminer sa course folle sur un autre véhicule stationné à bonne distance au bord de la chaussée.

Le fautif était, semble-t-il, en communication téléphonique au moment du drame, ce qui a provoqué l’indignation et la colère des témoins oculaires de l’accident.

Au-delà de la répression légitime de tels actes « barbares », Kantigui en appelle à la conscience citoyenne de tous pour que les rues de « Simonville » cessent d’être des artères de la mort.


Attaque à main armée sur la nationale 6

Il est parvenu à Kantigui qu’un des cars de la compagnie de transport Ouédraogo Adama (O.A) a été attaqué très tôt ce matin du lundi 9 octobre par des bandits armés de Kalachnikov sur la nationale 6. En effet, ce car de 70 places en provenance de Léo, avait fait escale à Sapouy à 6h 30 mn pour compléter son chargement.

Après Sapouy, il devrait arriver à Ouagadougou à 8h 30 mn, quand il a été attaqué par 3 coupeurs de route en tenues militaires qui n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur les passagers, obligeant ainsi le chauffeur à marquer l’arrêt.

Les bandits ont dépouillé leurs victimes de tout ce qu’elles avaient comme argent et autres objets précieux. Pour le moment, pas de perte en vie humaine, cependant 3 blessés par balles suivent des soins intensifs au Centre médical de Sapouy. Le chauffeur quant à lui, a été légèrement touché à l’abdomen.

Malgré les patrouilles de sécurisation sur cette nationale, les bandits continuent d’imposer leur loi. Ils deviennent de plus en plus cruels et tirent sur les usagers afin de les obliger à s’immobiliser.


Vente de motocycles : les clients d’une société entre crainte et déception

Il est parvenu à Kantigui qu’une société de la place spécialisée dans la commercialisation des motocycles, en l’occurrence une marque très prisée malgré sa cherté (790 000 F CFA) commencerait à inquiéter nombre de ses clients.

Après avoir versé la totalité ou la partialité de la somme et ayant pris rendez-vous pour entrer en possession de leurs engins, ces clients auraient reçu des coups de fil leur faisant savoir que l’attente serait longue.

Les clients auraient versé leur argent depuis le mois d’août et attendaient leur monture en fin septembre 2006. Le bateau transportant la cargaison ne serait pas au port comme prévu par la société.

Du coup, de nombreux clients de la société qui livre moto, casque et immatriculation seraient las d’attendre.

Attendons de voir si les choses rentreront dans l’ordre dans cette société qui donnait pourtant un délai de 45 jours à ses clients.

Que se passe-t-il donc ? Kantigui suivra de près, l’évolution de la situation.


Situation alarmante pour les écoles primaires catholiques du Kourittenga

Alarmante ! C’est l’adjectif que Kantigui trouve pour qualifier la situation des écoles primaires catholiques dans la province du Kourittenga.

Manque d’enseignants, instabilité et désertion fréquentes d’enseignants...

Les maux qui minent les écoles catholiques dans cette province sont nombreux, à telle enseigne que dans certaines d’entre elles, l’enseignement bilingue aurait été abandonné faute d’enseignants.

La situation est si préoccupante que le dossier y relatif, a animé les débats au cours d’une réunion de travail sur la rentrée scolaire, le vendredi 6 octobre 2006 entre le Directeur provincial de l’enseignement de base (DPEBA) et ses collaborateurs. Un encadreur pédagogique touché par cette situation pendant les débats, a demandé que ces écoles soient remises à l’Etat si le secrétariat national à l’enseignement catholique ne peut pas les gérer.


Aux affaires étrangères, les syndicats bougent

Le Syndicat autonome du ministère des Affaires étrangères (SAMAE), selon des sources de Kantigui, compte organiser une Journée de formation au profit de ses membres, le samedi 21 octobre 2006 autour du thème principal suivant : « Le syndicalisme dans les départements de souveraineté au Burkina Faso ».

Les communications qui seront données par d’éminentes personnalités de la vie syndicale burkinabè s’articuleront sur les sous-thèmes suivants :

- « Droit et devoir du militant syndical »

- « Le syndicalisme dans un ministère de souveraineté : le cas du ministère de la Justice »

- « Le syndicalisme dans un ministère de souveraineté : le cas du ministère des Finances »

- « Syndicalisme-démocratie et vie chère au Burkina Faso ».

Cette journée serait la première d’une série de formations qu’ils organiseront au profit de leurs membres afin de leur permettre d’être suffisamment outillés pour la défense de leurs intérêts moraux et matériels.


Harro sur ces comportements anti-sportifs !

Kantigui a été indigné par le comportement de certains supporters lors de la compétition cycliste organisée le samedi 7 octobre 2006 par la direction régionale des Sports et des Loisirs du Centre-Est à Koupèla. Pour une simple dispute entre supporters du club de Koupèla et de celui de Pouytenga, il y a eu des jets de pierres qui ont blessé des officiels dont le directeur régional des Sports et des Loisirs qui a reçu une de ces pierres à la jambe.

Kantigui s’est laissé dire que sans l’intervention musclée de la police, on aurait assisté à une bataille rangée. Kantigui est d’avis que des mesures doivent être prises pour bannir à jamais ces comportements antisportifs peu honorables, vraiment peu honorables, qui ne feront que reculer le développement du sport.


Des félicitations de l’ambassadeur Filippe Savadogo à Sidwaya

Suite au lancement du nouveau site Web de Sidwaya, Kantigui a reçu les félicitations de l’ambassadeur du Burkina à Paris, Filippe Savadogo à Sidwaya. Nous vous le publions en intégralité.

A Monsieur le directeur général des Editions Sidwaya

01 BP 507 Ouagadougou 01

Télécopie : (226) 50 31 03 62

N°006-018/AP/F

Objet : nouvelle version du site Web de Sidwaya

Monsieur le Directeur général,

J’ai le plaisir de vous transmettre mes cordiales félicitations pour la dernière version du site Web de Sidwaya. Je la trouve particulièrement réussie, aussi bien dans son ergonomie que dans non design et dans la richesse des rubriques proposées.

Avec le vœu que de par son contenu, sa régularité et son interactivité, Sidwaya.bf soit effectivement le « Journal de tous les Burkinabè » par delà les frontières, je vous prie, Monsieur le Directeur général, de transmettre aux animateurs du site tous mes encouragements.

Filippe SAVADOGO


Assainissement de la commune de Manga : la mairie va-t-elle jouer sa partition ?

Dans son reportage sur l’installation officielle du maire de la commune de Manga, la télévision nationale avait attiré l’attention du bourgmestre sur l’insalubrité de cette cité à laquelle le nouveau locataire, Monsieur Jean Claude Bouda promettait de s’attaquer au cours de son mandat.

Depuis le mois dernier, Kantigui a constaté les actions d’une association de marchandes dénommée « Yilemdé, » engagées dans la lutte pour l’assainissement de Manga.

Les domaines des institutions comme le gouvernorat, la DRED, les établissements scolaires, le CMA qui brillaient par leur insalubrité et bien d’autres espaces publics ont ainsi bénéficié de leur volonté d’offrir un cadre agréable aux citoyens.

Des sources dignes de foi, cette association aurait adressé une requête aux autorités communales en vue d’obtenir du matériel (barriques à ordures, charrettes, gants..) afin de faciliter leur activité ; laquelle requête semble ne pas préoccuper les élus communaux.

Kantigui qui estime que de telles initiatives sont à encourager, invite le conseil municipal à soutenir l’opération car il y va de l’intérêt de tous et lui en premier chef, surtout que l’AMBF entend organiser des concours « villes propres ».

Kantigui

Sidwaya

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