Jusque-là, les affaires courantes de la mairie étaient gérées par le premier adjoint Tiékoura Tou, et c’est conformément à l’article 282 du code des collectivités que le scrutin du 10 octobre se tiendra.

Si la date du vote, elle, est connue de tous, il reste cependant que le successeur du défunt maire demeure inconnue jusqu’à nos jours. Cette situation alimente des débats contradictoires dans la cité du Paysan noir.

Pour les uns, le RDB, qui a toujours quelques longueurs d’avance sur sa rivale, le CDP, doit logiquement occuper le fauteuil de bourgmestre. Cette position est fortement soutenue par certains sages qui pensent que la mairie doit rester entre les mains du RDB afin de permettre au parti de mener son programme à terme. D’autres trouvent que nous sommes en politique et qu’il n’est pas exclu que le CDP, avec le soutien de quelques élus RDB, passe haut la main lors de la séance du 10 octobre.

En effet, il faut compter aussi avec ce parti qui n’est pas très loin du RDB en nombre d’élus (39 pour le RDB, contre 35 pour le CDP) et les querelles de positionnement au sein du RDB qui sont au centre de débats dans la ville.

Cela pourrait conforter la position du CDP où on fait état de deux candidatures à la candidature pour le poste de maire : celle de Amary Sanogo et celle de Souleymane Soulama, tous deux élus conseillers régionaux du parti. Ce dernier, à savoir Souleymane Soulama, semble avoir le soutien des sages du parti, et, de source non encore officielle, l’on indique que Sanogo Amary, fort de sa position dans le RDB/ Banfora, tient à occuper le fauteuil.

Une chose est sûre, la course pour la succession de Mamadou Koné est engagée. Au CDP tout comme au RDB, on affûte les armes pour le 10 octobre, date à laquelle les Banforalais et Banforalaises connaîtront leur nouveau maire.

Au moment où nous bouclions cet article, nous apprenions de source proche du RDB que le président national du parti Célestin Compaoré séjournait à Banfora. Lequel séjour sera mis à profit pour se pencher, à travers des rencontres, sur le choix du candidat à la mairie.

BAC 2006 : "Gaoua, premier des premiers"

Les bons résultats de Gaoua au Bac 2006 réjouissent l’élève inspecteur du premier degré et conseiller régional du Sud-Ouest, Lucas Dabiré. Au passage, il remercie le quotidien "Le Pays" qui, conformément à sa mission d’informer, avait relevé les résultats peu reluisants de cette ville au Bac 2005.

"Au mois d’août de l’an dernier, le Groupe de réflexion et d’action pour le développement et le suivi opérationnel (GRADSO) tenait une journée de réflexion à Dissin, province du Ioba, sur le thème : "Les résultats scolaires au Sud-Ouest".

La tenue de cette journée avait été dictée par les résultats catastrophiques du Sud-Ouest au Bac 2005, et dont le journal "Le Pays" s’était fait l’écho sous le titre : "Bac 2005 : Gaoua, dernier des derniers".

L’organisation de cette journée a permis à une cinquantaine de jeunes cadres originaires de la région d’échanger avec les acteurs, les responsables administratifs et pédagogiques du système éducatif de la région du Sud-Ouest.

Après y avoir dépeint la triste situation qui prévalait, identifié les causes et situé les responsabilités, cette journée de réflexion a indiqué quelques voies de solutions afin de sauver l’école du Sud-Ouest qui, jadis, brillait de mille feux.

En l’espace d’une année scolaire, nous sommes très heureux au Sud-Ouest et au GRADSO, d’emprunter l’expression du journal "Le Pays" pour dire "Bac 2006 : Gaoua, premier des premiers".

Je tiens personnellement à féliciter le journal "Le Pays" pour avoir su toucher la fibre patriotique des membres du GRADSO.

Je félicite aussi le GRADSO pour avoir pu organiser promptement une journée de réflexion sur "les résultats scolaires au Sud-Ouest".

Je félicite également, et encourage le corps enseignant et leurs encadreurs pédagogiques, notamment ceux du secondaire, pour avoir opéré une révolution scolaire au Sud-Ouest.

Enfin, qu’il me soit permis de faire une mention spéciale à M. François Compaoré, directeur régional de l’Enseignement secondaire du Sud-Ouest. Il venait d’être affecté et n’avait même pas pris service lorsque se tenait la journée de réflexion sous l’égide du GRADSO. Il s’était alors déplacé spécialement de Manga, son précédent poste, pour prendre part à la réflexion du jour.

Héritier du "Bac 2005 : Gaoua dernier des derniers", il n’a ménagé aucun effort pour hisser les résultats du Bac 2006 au premier rang national. Une telle prouesse scolaire mérite d’être reconnue et récompensée à sa juste valeur par les autorités régionales et nationales.

En tout cas, du bas de ma petitesse, je ne peux que lui rendre hommage en cette date du 5 octobre, Journée mondiale de l’éducation."

Yatenga : les coutumiers s’organisent pour la population

L’Organisation des coutumiers du Yatenga pour la population (OCYP) a été portée sur les fonts baptismaux le 14 août 2006, lors d’une assemblée générale constitutive tenue à Ouahigouya.

L’association qui a été reconnue officiellement par l’obtention de son récépissé a 8 objectifs principaux : oeuvrer pour la promotion des droits humains ; oeuvrer pour la sauvegarde de l’environnement ; lutter contre la propagation du VIH-Sida et les maladies sexuellement transmissibles (MST) ; apporter un soutien moral et matériel aux malades du Sida et aux orphelins de cette maladie ; lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes et toutes formes de pratiques pouvant affecter leur intégrité physique et morale (mariage forcé et / ou précoce, excision, exclusion sociale...) ; contribuer à la réinsertion sociale des enfants déshérités ; encourager la scolarisation des filles et participer à leur bien-être ; et assister les hommes et femmes du troisième âge. Pour accomplir sa mission et atteindre son but, l’association a mis en place un bureau de 10 membres :

Président : Toogo Naaba Kugri, Ouédraogo Amadé

Vice-président : Baloum Naaba, Koanga Touré Mamoudou

Secrétaire général : Naaba Kutu Namsigya, Ouédraogo Seydou

Secrétaire général adjoint : Chef peulh de Thiou, Diallo Gorko Djibililou

Trésorier général : M’Soaba Bobossin, Ouédraogo Moumouni

Responsable aux relations extérieures : Widi Naaba Kango, Ouédraogo Rasmané

Responsable à l’organisation : Rassam Naaba Koutou, Ouédraogo Saïdou

Responsable adjoint à l’organisation : Samba Naaba Tigré, Zoromé Sidiki

Responsable à l’information : Koam Naaba, Ouédraogo Amadé

Responsable adjoint à l’information : Bougra Naaba Koom, Ouédraogo Moussa

Commissaires aux Comptes : - Tom Naaba Wèdga Ouédraogo Mamoudou/Sect.8 OHG

 Bogoya Toogo Naaba El Hadji Kindo Mahamadi/Bogoya

BLOC-NOTES

Signature d’une convention d’un montant de 7 milliards 213 millions de F CFA ce vendredi 6 octobre au ministère des Finances et du Budget, entre le Burkina et l’Agence française de développement (AFD), pour le financement de l’Union nationale des producteurs de coton (UNPC).

Le Pays