Inondations à Namsiguia : La Croix-Rouge vole au secours des sinistrés
Les pluies diluviennes qui se sont abattues en août dernier sur Namsiguia, village du département de Bourzanga, province du Bam ont provoqué d’importants dégâts. Plus de 700 personnes sinistrées ont été recensées. Les victimes ont bénéficié, le 17 septembre 2006, du soutien de la Croix-Rouge.
Le don de la Croix-Rouge burkinabè se compose de 20 tonnes de sorgho, 100 nattes et 10 ballots de friperie. Il a été distribué par l’équipe conduite par son coordonnateur provincial, Michel Lompo et qui comprenait le président du comité provincial, Boureima Sawadogo et une dizaine de secouristes. Cette équipe a été épaulée par des agents de l’Action sociale.
L’opération s’est bien déroulée à la satisfaction des responsables de la Croix-Rouge.
Au total, près de 800 personnes ont bénéficié des vivres et du matériel. La distribution s’est déroulée en présence du maire de Bourzanga, Mahamadi Badini, du député Amidou Christophe Badini, du préfet Isaac Sourgou et du représentant du directeur provincial de l’Action sociale, Aboubacar Daba. Ce soutien vient en renfort à deux autres car au lendemain des inondations, le maire a lui-même mis la main à la poche. Avec l’aide de bonnes volontés, il a offert 27 tonnes de céréales et 22 ballots de friperie aux personnes touchées.
Le Comité national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) a également intervenu. Ces aides constituent un ouf de soulagement pour les victimes des inondations qui, à travers leur porte-parole, ont adressé leurs remerciements au président du Faso, aux autorités provinciales du Bam, aux différents donateurs et aux équipes de secouristes.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Il faut ouvrer à ce que ces dons soient utilisés à bon escient. Car il n’est pas rare, en de pareilles circonstances, de retrouver plus tard ces mêmes dons, surtout les céréales, sur la place du marché. Il faut aussi ouvrer à trouver une solution à l’école primaire de la localité.
Un bâtiment à trois (3) classes et les logements pour enseignants se sont écroulés. Et à quelques jours de la rentrée scolaire 2006-2007, l’équation n’est toujours pas résolue. Le maire Badini qui était sur les lieux le 17 septembre, a appelé la population, surtout les rescapés à une plus grande mobilisation pour que la rentrée scolaire à Namsiguia ne se fasse pas sous les arbres.
Rigobert MALO
AIB/Kongoussi