Monsieur le Directeur général,

Dans votre livraison n° 5702 du vendredi 15 septembre 2006 en page 3 sous la rubrique « Société et Culture », il est fait allusion dans un écrit titré « Eviter les opérations dînatoires sur le patrimoine public » à une vente éventuelle du patrimoine immobilier de la Caisse nationale de sécurité sociale constitué de villas jouxtant la Bourse du travail à Ouagadougou.

Par la présente et en ma qualité de premier responsable de cette institution, qui appartient avant tout aux travailleurs, je me fais le devoir d’apporter un démenti catégorique à une telle rumeur dénuée de tout fondement.
Il est possible effectivement, que certains milieux d’affaires, pendant les moments les plus forts de leurs rêves aient pu laisser échapper leur désir de s’attribuer lesdites villas, ou qu’ils aient également été victimes d’autres rumeurs.

Aussi, voudrais-je par la présente, vous demander de bien vouloir publier dans vos prochains numéros sous la même rubrique, ce démenti qui, j’en suis sûr participera à l’information saine des citoyens.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mon profond respect.

P. Le Directeur général en mission
Le Secrétaire général chargé de l’intérim

Amidou KARAMA

* La saga des couleurs sur « l’Avenue de l’UEMOA »

Un bon bout de « l »Avenue de l’UEMOA », Union économique et monétaire ouest-africaine est en pleine réfection depuis quelques jours. Ce regain d’intérêt chez « Maxi Café », « Cyber Frites » et autres cafétérias situés de part et d’autre, s’explique par le fait que la rentrée scolaire et universitaire marque la fin de l’hivernage.

Une saison pluvieuse qui a fortement lessivé bien des façades de ces lieux de loisirs et de détente. Une des raisons fortes de ce »relooking » relèverait surtout, d’une stratégie commerciale, histoire de se doter d’un cadre attrayant pour une clientèle sélecte et exigeante.

Pour l’heure, c’est la saga des couleurs sur cette avenue au cœur de la ville que surplombe innocemment le centre d’affaires de l’Office national du commerce extérieur (ONAC), immeuble suranné déjà complexé par son âge, au milieu de nouveaux édifices qui respirent la jeunesse.

C’est le lieu ici, de se demander une fois pourquoi l’ONAC, un joyau qui a fait jadis, la fierté du ministère du Commerce n’a pas été relooké.

L’ONAC a besoin également d’un toilettage digne des hommes d’affaires et pourquoi pas, d’une rénovation complète afin d’adapter les équipements (décor, climatisation) à la hauteur de sa mission ?

Sidwaya