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<I>On Murmure </I> : A propos du modèle français de l’intégration

Publié le mercredi 20 septembre 2006 à 07h59min

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Kantigui a reçu du deuxième conseiller attaché de presse de l’ambassade de France, Jean-Louis Roth les résultats d’une enquête sur le modèle français d’intégration publié par le « Pew Research Center », un institut d’opinion des Etats-Unis. A toute fin utile, nous vous le publions in extenso.

« Critiqué par la presse américaine au moment des émeutes de l’automne 2005 dans les banlieues, le modèle français d’intégration est réhabilité par une enquête publiée par le Pew Research Center, l’un des instituts d’opinion les plus réputés des Etats-Unis.

Selon cette enquête, réalisée au printemps dernier auprès de musulmans de quatre pays européens et dont les résultats complets ont été publiés le 17 août, les musulmans de France - »n’ont pas de leçons d’intégration à recevoir de leurs voisins européens ». Alors que la moitié des musulmans britanniques perçoivent « un conflit naturel entre le fait de pratiquer l’islam et le fait de vivre dans une société moderne », 72% des Français musulmans n’en voient aucun.

Les musulmans français sont aussi, avec les espagnols, ceux qui ressentent le moins d’hostilité à » l’égard des pratiquants de l’islam (39 % estiment que la plupart des Européens sont hostiles aux musulmans, contre 52% en Allemagne). Appelés à dire ce qui les définit le mieux, de la nationalité ou de la religion, 81 % des musulmans britanniques optent pour la seconde.

Les musulmans français sont nettement plus partagés : 42 % choisissent la nationalité et 46 % la religion. Autre sujet d’étonnement pour le centre de recherches américain : le regard sur les autres religions. 91% des Français musulmans ont une opinion favorable des chrétiens et 71 % une bonne opinion des Juifs. En guise de comparaison, seuls 38 % des Allemands, 32 % des Britanniques et 28% des Espagnols musulmans partagent cet avis sur les Juifs »


* Affaire temple de Yamadio/Didyr : une autre version des faits

Suite à l’écrit paru dans Sidwaya dans sa rubrique « On murmure », le 13 septembre 2006 évoquant un conflit foncier à Didyr dont un temple était la cause, Hamado Abraham Ouédraogo, principal incriminé dans l’affaire, donne sa version. Kantigui vous livre cette version in extenso.

Affaire temple de Yamadio/Didyr : la vérité toute simple des faits. Le journal Sidwaya, dans sa livraison du mercredi 13 septembre 2006, n° 5 700, dans la rubrique « On murmure » relate l’histoire d’un conflit foncier à Yamadio, département de Didyr. Ayant été incriminé sous l’appellation de Tiendrebéogo, mais en réalité me nommant Ouédraogo, je me dois, par souci d’éclairer l’opinion publique, de relater la réalité des faits tels qu’ils se sont déroulés : les démarches faites en vue de l’obtention du terrain ont été conduites de concert avec l’administration qui, le 14 juin 2006, a réuni sur le terrain les services techniques : agriculture, environnement, gendarmerie, police, coutumiers, notables de la famille Diwoly ainsi que les représentants de l’église afin de délimiter le domaine devant abriter le temple avec un centre social pour enfants. Ce centre permettra d’accroître l’offre éducative en assurant la prise en charge de 180 enfants de 05 à 08 ans sur les plans sanitaires, éducatifs, nutritionnels, jusqu’à l’âge de 22 ans.

Le même jour dans la soirée, nous avons été interpellé par le préfet, qui nous fit part de l’opposition de M. Y. Joseph Bakouan, agent à la caisse de sécurité sociale à Ouagadougou. Cette attitude n’a fait qu’exacerber les coutumiers qui ne le comprirent pas d’autant plus que le frère aîné de ce dernier, faisant partie des notables de Diwoly, était présent et n’avait pas trouvé d’objection. Voulant faire prévaloir la concertation, face à cette position discordante en rupture avec le consensus général provenant de la parole donnée par les anciens du village, nous avons approché M. Bakouan qui, inflexible, menaça au contraire de « faire couler le sang et de soulever tout Didyr » si les autorités administratives et communales ne lui donnaient pas gain de cause.

Le 6 juillet 2006, nous avions saisi M. le maire qui promit une résolution concertée de la question. Nous étions tous dans cette attente, lorsque le 03 septembre 2006, pendant que les fidèles étaient en adoration, M. Bakouan est allé à l’église frapper et disperser les fidèles, avec un bois tiré du hangar servant de temple. Il a enfin détruit le hangar et d’autre matériel avant de repartir à Ouagadougou sans être inquiété. Ces agissements ont suscité la colère des habitants de Yamadio qui se sont sentis exagérément outragés. Saisi le mardi 05 septembre, je suis rentré le mercredi 06 et j’ai trouvé ladite population manifestant sa désapprobation. Contrairement aux déclarations de M. Bakouan, c’est le mercredi 06 septembre que les habitants en colère ont arraché ses plants et ont replanté leurs propres plants, indignés du fait qu’il s’est attaqué à des fidèles et saccagé un lieu de culte.

Bref ! les habitants de Yamadio ne sont pas opposés à ceux de Diwoly. L’église non plus n’a pas de problème avec la famille de Diwoly. C’est seulement un homme qui a décidé d’aller contre une solution concertée et consensuelle en usant de violence et de contre-vérités, oubliant que toute cette affaire s’est déroulée au vu et au su de tout Yamadio. Grâce au sens des responsabilités de M. le maire, de son conseil municipal et des forces de sécurité, les coutumiers dont il convient de saluer la grande sagesse annonçaient pendant leur entretien le 10 septembre avoir trouvé un site loin du terrain querellé pour le temple et les activités de promotion socio-éducative.

Ouédraogo Hamado Abraham,
Directeur de l’école de Yamadio,
Responsable du projet d’édification du temple


* La police nationale désormais dans sa nouvelle tenue...

« Même si l’habit ne fait pas le moine, force est de reconnaître que l’on reconnaît le moine par ses habits », a-t-on habitude de reconnaître...

Comme pour s’inscrire dans la dynamique de cette donne et pour relooker l’image de marque de la police nationale, tout en redonnant de la fierté aux flics du Burkina, il est parvenu à Kantigui qu’à l’occasion de la sortie d’élèves policiers le 22 septembre prochain, leur corps sera désormais doté de nouvelles tenues... Vivement, que cela soit, car l’ère des policiers aux treillis troués et aux bérets méconnaissables doit être révolue...


* Remous politiques à Saaba

Il est parvenu à Kantigui que dans la commune rurale de Saaba, le lot de démissions au sein de l’ADF/RDA aiguise davantage l’appétit des partisans du député Cyril Goungounga, premier responsable du PARIS. En effet, après avoir publié la liste de certains militants démissionnaires dans les organes de la place, le PARIS pourrait amener huit conseillers ADF/RDA à rejoindre ses rangs.

Cela peut s’expliquer aisément quand on sait que les législatives sont à moins d’un an et que certains politiques veulent avoir une base qui servira de tremplin pour réussir les élections en 2007.

L’ADF/RDA baissera-t-elle les bras ?

Kantigui attend de voir...


* Village d’enfants SOS de Ouagadougou : L’espoir renaît pour 46 enfants démunis

Pour raison de réorientation des objectifs du village d’enfants SOS de Ouagadougou, une décision avait été prise pour l’exclusion de 46 enfants. De source sûre, Kantigui a été informé de la suspension de cette décision. Il nous invite à vivre les péripéties de cette affaire.

Suite à votre édition n° 4837 du 06 septembre 2006, dans la rubrique « On murmure », nous vous serons reconnaissants de publier le présent écrit émanant des parents d’élèves et d’enfants du Village d’Enfants SOS (Ecole Hermann Gmeiner) de Ouagadougou. Convoqués en assemblée générale extraordinaire le 26 août dernier par les bureaux des Association des Mères d’Enfants (AME) et des Parents d’Elèves (APE), les parents des enfants inscrits aux cycles « Maternelle » et « Primaire » du Village d’Enfants S.O.S. sis au village Polesgo, au secteur n°25 de Ouagadougou ont été informés que, pour une réorientation des objectifs dudit village, quarante-six (46) enfants dont les parents ne seraient pas des « démunis » sont exclus de ladite structure, pour compter de la rentrée scolaire 2006-2007.

Dans une stupéfaction totale, les parents d’élèves ont largement échangé en vue de dénouer la situation. C’est ainsi qu’unanimement, l’Assemblée générale a choisi de privilégier la voie du dialogue, de la recherche de solution consensuelle dans la sérénité. Elle a alors mandaté les bureaux AME et APE auprès de personnes, structures et institutions ressources. C’est alors que le jeudi 31 août, les démarches ont abouti à la suspension de la mesure d’exclusion au titre de l’année scolaire 2006-2007.

Aussi, à la suite d’une Assemblée générale, tenue le samedi 02 septembre 2006, les Parents d’Elèves et Mères d’Enfants SOS voudraient par la présente informer le public et particulièrement vos lecteurs du dénouement heureux du problème. Ils profitent de l’occasion pour renouveler leurs vifs et sincères remerciements aux responsables du conseil d’administration de l’école, à Mme la représentante nationale de l’ONG, à M. le directeur national des Villages d’enfants SOS, à M. le directeur du Village de Ouagadougou, aux autorités administratives et associations pour leur promptitude et pour tous les efforts qu’ils ont consentis à l’occasion. Ils souhaitent longue vie, succès et partenariat réussi aux Villages d’enfants SOS.

Pour les Bureaux AME et APE
Le président de l’APE
Cyprien NANEMA


* AMIP : Une association pour réconforter et soutenir les détenus

Kantigui a accueilli favorablement la naissance de l’Association musique et images pour prisonniers (AMIP).

Cette association entend apporter assistance et réconfort aux prisonniers du Burkina en leur offrant des postes radio, des appareils pour jouer de la musique (guitare, flûte...). Elle initiera des concerts et des représentations théâtrales au profit des détenus.

Le 4 septembre dernier Kantigui a ouï dire que l’AMIP a distribué 34 petits postes radio au quartier féminin de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Des actions de dons aux prisonniers sont en vue. L’AMIP compte sur toutes les bonnes volontés pour réaliser ces activités


* ONEA Koupéla : des agents accusés de pratiques de corruption

Selon les informations parvenues à Kantigui, il se passerait des pratiques peu recommandables dans les locaux de l’ONEA à Koupéla. Un client de la nationale de l’eau aurait déboursé la somme de 52 100 F CFA pour être connecté au réseau de l’ONEA suite à une promotion initiée par cette société. Mais depuis il ne voit rien venir. Plusieurs démarches et interpellations n’ont pas permis au client d’être satisfait. C’est ainsi qu’un agent de l’ONEA lui aurait exigé mardi 12 septembre 2006 la somme de 7 000 FCFA « pour faire avancer son dossier ».

Selon les indiscrétions de Kantigui, cette pratique semble être une règle à l’ONEA Koupèla car plusieurs personnes auraient déjà versé cette somme sans que l’eau potable ne coule dans leur concession. Des voix s’élèvent pour décrier cette pratique corruptive et Kantigui espère que des sanctions seront prises contre les agents qui se seraient rendus coupables de ces actes ignobles


* RENLAC : début du sondage 2006 sur l’état de la corruption au Burkina

Kantigui a aperçu lundi 18 septembre 2006 des enquêteurs du Réseau national de lutte anti-corruption (REN/LAC) qui s’activaient à recueillir auprès des citoyens leur perception sur l’état de la corruption en cette année 2006 au Burkina Faso. Cette ONG s’est fixé pour objectif depuis sa création en décembre 1997 de combattre le phénomène de la corruption au pays des Hommes intègres.

Et chaque année, elle mène une opération de sondage au cours de laquelle des citoyens sont interrogés sur les pratiques de corruption en cour au Burkina. 17 enquêteurs ont été envoyés dans les 13 chefs-lieux de région du Burkina pour collecter les avis des uns et des autres jusqu’au 28 septembre 2006. Toutes les informations recueillies seront consignées dans un rapport qui sera rendu public en 2007.

Kantigui espère que les enquêtés collaboreront de façon active à ce sondage en donnant leur perception sur le phénomène de la corruption


* Des journées pour valoriser le Faso danfani

Du temps de la Fière Volta, Kantigui était heureux de s’accoutrer dans du beau Faso danfani.

Mais depuis qu’il est plongé, par la force des choses, dans la mondialisation-globalisation, son penchant de « consommer burkinabè », en a pris un coup. La chinoiserie a pris place dans les coins et recoins de nos marchés et nos produits locaux souffrent du manque de valorisation et de consommation. C’est la raison pour laquelle il se réjouit de cette nouvelle à lui portée : la tenue les 30 septembre et 1er octobre 2006 des Journées de valorisation du Faso danfani.

Kantigui a ouï dire que ceci est une initiative de l’Union des professionnels du textile et de l’Habillement du Centre (UPROTEX-HAC). Ces Journées viseraient d’une part à valoriser la matière première qu’est le coton, et d’autre part ses produits dérivés notamment les tissus.

Kantigui ne peut que saluer cette initiative qui vient à point nommé dans la valorisation de nos produits locaux et surtout la reconnaissance du travail de nos artistes.

Surtout que le SIAO qui a lieu dans un mois veut parler de commerce équitable


* Commune rurale de Guiba : les villages de Kalinga et Ouêtinga à couteaux tirés

Il est parvenu à Kantigui que le week-end dernier n’a pas été du tout repos pour le commissaire Kiéma du Commissariat central de Manga et ses hommes.

Un affrontement a opposé les populations du village de Kalinga à celles de Ouêtinga. A l’origine de ces affrontements, a appris Kantigui, une bagarre entre deux jeunes des deux villages. Coups et blessures s’en sont suivis et la rumeur avait fait cas de mort d’hommes. Mais selon les dernières informations de Kantigui, on note plusieurs blessés dont 1 cas grave. Kantigui fonde son espoir sur l’implication des autorités administratives et policières qui sont à pied-d’ouvre pour que justice soit faite afin qu’un climat de bon voisinage revienne entre ces deux villages


* L’Association pour l’intégration, le développement, l’environnement et le sport (AIDES) est née

Il est parvenu à Kantigui, la création le dimanche 17 septembre 2006 d’une nouvelle association dénommée, Association pour l’intégration, le développement, l’environnement et le sport : AIDES. L’AIDES, est une association née de la ferme volonté d’un groupe informel d’amis qui se retrouvaient régulièrement depuis plus d’une décennie à la Cité An III pour échanger.

Cette habitude a créé un esprit de famille entre les membres qui se prêtent désormais assistance lors de certains événements. Ce groupe informel, l’Etat, (c’est ainsi qu’il s’appelait) avait déjà à son actif plusieurs actions tant dans le domaine de l’environnement que dans le sport.

Ainsi, en juillet 2006, il a procédé à une opération de reboisement à Kaya et organisé des activités sportives (football et cyclisme ). En décidant enfin de formaliser son existence à travers l’Association pour l’intégration, le développement, l’environnement et le sport (AIDES), ce groupe dont la notoriété l’a fait connaître au-delà de la ville de Ouagadougou, se fixe comme objectifs :

- l’épanouissement de ses membres,

- la contribution au développement économique, social et culturel du Burkina Faso notamment à travers la lutte pour la sauvegarde de l’environnement et la promotion du sport.

Dimanche 17 septembre 2006, au terme de l’assemblée générale constitutive de l’association, un bureau exécutif de treize membres que dirige Monsieur Yamba Bila a été mis en place pour les trois prochaines années.

Composition du Bureau Exécutif :

- Président : Yamba Bila

- Vice-président chargé des projets : Célestin Bélem

- Secrétaire général : Fidèle N. Kientéga

- Secrétaire général adjoint : Amadou Ouédraogo Kakoko

- Trésorier général : Boureima Ouibga

- Trésorier adjoint : Laurent Dabré

- Secrétaire aux Relations Extérieures : Désiré Ouangrawa

- Secrétaire à l’Organisation et à l’Information : Clément Bougoum

- Secrétaire adjoint à l’Organisation et à l’Information : Joseph Bonzi - Secrétaire chargé de l’Environnement : Michel Sedogo

- Secrétaire chargé des Sports, de la Culture et des Loisirs : Amadou Traoré dit le Rouquin

- Secrétaire aux questions Féminines : Honorine Pabeyam dite Dodo

- Secrétaire adjoint aux questions Féminines : Fati Ouédraogo/Nyampa.

Kantigui souhaite bonne chance à cette nouvelle association et surtout beaucoup de courage à notre confrère Joseph Bonzi qui a la lourde responsabilité de veiller, en compagnie de M. Clément Bougoum, à la bonne organisation et au management de l’information de cette association qui veut apporter un nouveau dynamisme dans les combats menés au Burkina, en faveur de la préservation de l’environnement et la promotion du sport...

Kantigui

Sidwaya

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