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Enfants de la rue : Un projet culturel pour une meilleure intégration

Publié le mercredi 20 septembre 2006 à 07h20min

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Pour mieux réintégrer socialement les enfants de la rue à Ouagadougou, des acteurs culturels et sociaux ont initié un projet dénommé Projet culturel de solidarité internationale avec et pour les enfants de la rue au Burkina Faso. Ce projet a été expliqué aux journalistes lundi 18 septembre 2006.

Les initiateurs du projet dénommé « Projet culturel de solidarité internationale avec et pour les enfants des rues au Burkina Faso » ont convié lundi 18 septembre 2006 les journalistes à des échanges. Ils ont eu lieu au foyer d’accueil pour enfants de la rue « Kam Zaka » sis à Kologh-Naaba.

Etaient face aux journalistes les acteurs du projet : la comédienne et pédagogue française Fanny Bérard, le conteur et pédagogue burkinabè P. Gerard Kientéga, les pensionnaires du foyer (au nombre de 20) et le responsable de l’association Enfance en péril Burkina à Ouagadougou, gérante du foyer « Kam Zaka ». Avec les journalistes, il a surtout été question du projet par eux initié : « Le Projet culturel de solidarité internationale avec et pour les enfants des rues au Burkina Faso ».

Un projet qui s’inscrit dans une démarche de formation pédagogique et de création artistique. Le Projet comporte plusieurs étapes et court jusqu’en juin 2007. La phase première tient de la création, à Ouagadougou, d’un conte théâtralisé dénommé « Vie, voux, voix, des rues ». Ce spectacle comme son nom l’indique est une création qui mêle théâtre, conte, mouvement et musique et pose un regard sur les chemins pluriels que traversent les enfants de la rue (leur imaginaire et leur rêve d’un autre monde).

Ce spectacle sera joué par deux comédiens (Fanny Bérard et M. Gérard Kientéga ) dans des écoles et collèges de Ouagadougou ainsi que des structures liées à l’enfance en difficulté. La deuxième étape du projet est l’initiation au théâtre et au conte des pensionnaires du foyer « Kam Zaka », ceci dans le but de les éveiller davantage et de les amener à être des acteurs de sensibilisation contre le phénomène des enfants de la rue.

La troisième étape consiste à la formation en pédagogie théâtrale et au conte des éducateurs d’Enfance en péril ainsi des associations partenaires telles l’ASECD (Association de soutien à l’enfance en circonstance difficile) et l’ANERSER (Association nationale pour l’éducation et la réinsertion sociale des enfants à risque). La dernière étape concerne des actions culturelles et de sensibilisation sur la métropole lilloise.

Il s’agit là de favoriser des correspondances entre les pensionnaires du foyer « Kam Zaka » et ceux d’écoles de cette région française.

L’enjeu d’un tel projet, selon la comédienne et pédagogue française, Fanny Bérard, c’est d’amener l’art vivant dans les espaces où il est absent, notamment ceux où vivent les enfants de rue. Il s’agit d’autre part d’intégrer auprès des éducateurs sociaux, de nouvelles méthodes de communication et d’échange avec les enfants de la rue, au sein des Centres d’accueil et dans la rue.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 8 juin 2007 à 15:30, par Mossi En réponse à : > Enfants de la rue : Un projet culturel pour une meilleure intégration

    Quels enfants de la rue ???? Il n’y a jamais d’enfants de la rue !!! Ce sont leurs parents qui sont des inconscients, des irresponsables. Ils laissent leurs enfants traîner dans la rue, ils les encouragent même à mendier et eux, passent tout leur temps au cabaret ou sous l’ombre des arbres. Il faut utiliser la police municipale pour les débusquer, et les bastonner bien.

  • Le 9 janvier 2014 à 12:09, par Eddy ISEKAMA En réponse à : Enfants de la rue : Un projet culturel pour une meilleure intégration

    La rue n’a pas engendré d’enfants. Cette expression n’est pas à sa place. Ce sont enfants en situation difficile. Dans des projets pareils, il faut cherhder à s’attaquer à la cause. La cause se trouve être le comportement des parents, excepté le cas des enfants orphelins par exemple.
    Il faut cibler les parents dans toute action et non les enfants qui ne sont que les effets.

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