L’effondrement des maisons s’expliquerait par la forte pluviométrie enregistrée. Dans le village de Pagomtoécé, la famille Regtoumda pleure la disparition d’une fillette de deux ans. C’est en sanglots que l’inconsolable Nayalgba Regtoumba, chef de famille, a retracé les faits : « J’ai été alerté par les cris de femmes au milieu de la nuit. Quand j’ai accouru vers leur case, le toit de celle-ci était à terre, la maison s’étant écroulée.

Avec les voisins, nous avons extirpé les cinq victimes et la fillette est décédée sur-le-champ ».Les quatre blessés ont ensuite convoyé en charrette au Centre de santé et de promotion sociale de Gogo où il a été décidé de l’évacuation du cas grave au Centre médical de Manga, a ajouté l’infortuné.

Comme en pareille circonstance, des actes de solidarité morale et matérielle ne se font pas attendre de la part des voisins, amis et parents. Les autorités administratives provinciales qui se sont déportées sur les lieux ont salué cet esprit. Pour le directeur provincial de l’Action sociale, les cas de catastrophes deviennent de plus en plus fréquents dans la province. Fousséini Ouédraogo estime que plus de moyens devraient être mis à la disposition du Comité provincial de secours d’urgence (COPROSUR) pour faire face à de telles éventualités.

En attendant d’autres actions plus consistantes au profit de cette famille de 11 membres qui connait déjà une période de soudure conjoncturelle, la direction provinciale de l’Action sociale lui a remis un sac de riz et un sac de mil. Le préfet du département soulignera que d’autres familles dans d’autres villages et secteurs ont été affectées. Une tournée d’évaluation est envisagée afin de faire le point des dégâts.

C’est le cas de Souleymane Ilboudo, habitant du centre-ville de Gogo dont la motocyclette P50 Ninja a été rendue méconnaissable après la chute de sa maison.

Zackaria BAKOUAN (zaack_bak@yahoo.fr)
AIB/Manga

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