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Ganzourgou- Fait divers : Un geste malhonnête lui coûte la vie

Publié le samedi 16 septembre 2006 à 08h00min

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Les habitants de Zorgho ont été consternés en découvrant aux environs de sept heures, le corps inerte de Alphonse Rouamba devant une maisonnette servant de boutique et située en face de la SONAPOST/Zorgho.

Loin d’être un crime orchestré, il s’est plutôt agi d’un geste malhonnête qui lui a coûté la vie dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 septembre 2006.

Agé d’environ 36 ans, M. Rouamba était un électricien connu à Zorgho. Un métier qu’il exerçait en association avec d’autres personnes et qui nourrissait son homme au regard des multiples petits travaux qu’il faisait çà et là. D’ailleurs, il venait de s’adjuger la réparation de lampes électriques au service de l’Inspection primaire de Zorgho.

Pour cette offre, il devait placer dans les lampes électriques, des transformateurs dont il avait constaté la défection. Seulement, à l’instant précis, les moyens pour acquérir ces pièces lui faisaient défaut.

Ce qui lui fit formuler une doléance à l’inspection pour qu’elle lui trouve des sous à la valeur des objets à rechercher. Il expliqua de ce fait, que les commerçants n’acceptent pas livrer les pièces à crédit. Une doléance qui ne pourra pas être immédiatement satisfaite par le demandeur (surtout en cette période des vacances) qui lui ont suggéré début octobre pour s’acquitter.

Sans faire trop de promesses sur les possibilités de conduire à terme son contrat, M. Rouamba est était allé le mercredi 6 septembre avec « l’intention » de négocier avec les quincailliers. L’on ne saura pas trop la suite des démarches infructueuses (si démarches il y en a eu), entreprises.

Toujours est-il qu’au lieu d’achat, M. Rouamba, traversé par l’idée du gain facile, a tenté de voler l’élément en question sur une lampe installée à la porte d’une boutique. Une pièce qu’il ne pourra jamais ôter puisque sur le geste, il sera électrocuté. Passé l’énervement et l’émotion du fait de cette mort, l’expression « perdre sa vie pour un rien » était sur toutes les lèvres dans la ville.

Hahadou Daniel NADINGA (hahadoudani@yahoo.fr)
AIB/ Zorgho

Sidwaya

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