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On Murmure </I> : Le PARIS met son bureau en place

Publié le mercredi 13 septembre 2006 à 07h46min

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Kantigui a reçu un communiqué de presse émanant du Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS) dans lequel il fait cas de la première session du bureau politique national. Aussi, il nous est fait ampliation du récéapissé de reconnaissance du PARIS ainsi que de la composition du bureau chargé de gérer le parti.

Communiqué de presse

Première session du bureau politique national

Le samedi 9 septembre 2006, de 16 heures à 19 heures, s’est tenue au lycée Camara Laye, secteur 8 de Ouagadougou, la première session du Bureau politique national du Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS) sous la direction de son président, le député Cyril Goungounga.

Tout d’abord, le Comité exécutif a informé le Bureau politique national de la disponibilité du récépissé de reconnaissance du PARIS, objet de l’arrêté n° 2006-50/MATD/SG/DGLP AP/DAPCR du 06 septembre 2006. Le Bureau politique national s’étant réjoui de ce fait, a tenu à en savoir gré aux autorités compétentes notamment Monsieur le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Le Bureau politique national du PARIS a ensuite procédé à l’analyse de la situation nationale et internationale (situation au Proche et Moyen-Orient, crise en Côte d’Ivoire avec les déchets toxiques, dissolution des conseils municipaux. Par ailleurs, le BPN a autorisé le président à nommer d’une part, un représentant du PARIS à l’étranger en la personne de Monsieur Mamadou Claude Traoré, résidant en France, et d’autre part des chargés de mission pour l’assister dans son fonctionnement :

* chargé du protocole (Delphine M. G Nikièma)

* chargé des relations avec la presse (Benjamin Ilboudo)

* chargé des affaires administratives (Alexis Somda)

* chargé des questions organisationnelles (Mahamadi Tiendrébéogo)

Enfin, le Bureau politique national du PARIS a décidé de démarrer ses activités par une conférence de presse qui aura lieu dans la matinée du vendredi 22 septembre 2006 et dont le lieu et l’heure seront précisés ultérieurement.

Composition du bureau politique national

Président : Cyril Goungounga

Vice-président : Madi André Congo

Secrétaire général : Pouloumdé dit Léopold Ismaël Nana

Secrétariat à l’Administration et à l’Organisation : Aminata Patricia Yoda

Secrétaire adjoint à l’Administration et à l’Organisation : Pascal Nikiéma

Secrétaire Politique chargé des Relations Extérieures : Jean Nikiéma

Trésorière Générale : Julienne Yaméogo

Secrétaire National à la Santé, à la Qualité de la Nature et du Cadre de vie : Diouma Ouattara

Secrétaire Natinal à l’Information, à la Culture et au Sport : Joseph Dipama

Secrétaire National à l’Economie et au Développement : Paul Niama Millogo

Secrétaire National à l’Education, à l’Emploi, et à la Recherche : Moussa Dama

Secrétaire National à la Justice, à la Sécurité et à la Défense : Dieudonné Ouédraogo

Secrétaire National à la Promotion du Monde Rural : Soungalo Traoré

Secrétaire National au Désenclavement, au Transport et au Tourisme : Roger Tiemtoré

Coordonnateur National chargé des Anciens : Tinga Michel Compaoré

Coordonnatrice Nationale chargée de la Promotion de la femme : Béatrice Dabiré

Coordonnateur National chargé de la Jeunesse : Sosthène Combary

Coordonnateur National chargé des Relations avec les Autorités Coutumières et Traditionnelles : Jean Marc Yaméogo

Coordonnatrice Nationale chargée des Relations avec les Autorités Religieuses et Morales : Zenabo Koanda

Coordonnateur National chargé des Relations avec les Commerçants et le Secteur Informel : Tipiga dit Madi

Coordonnateur National chargé des Relations avec les Scolaires et Etudiants : Mohamadi Compaoré.


Coordination des partis extraparlementaires : Casimir Tapsoba, nouveau président

Casimir Tapsoba est le nouveau président de la Coordination des partis extraparlementaires (COPEP).

C’est la nouvelle que Kantigui a pu glaner dans une correspondance qui indique que l’ancien président, Idrissou Kouanda a été désigné par l’opposition pour la représenter à la Commission électorale nationale indépendante.

Au regard de cette situation, Kantigui a noté que le nouveau président de la COPEP, Casimir Tapsoba a été désigné d’une façon consensuelle par les membres, le 19 août 2006. Le nouveau président, juste après sa désignation, a souhaité plein succès au président sortant, Idrissou Kouanda, dans ses nouvelles attributions.


ADF/RDA : Somé Imagnè Alexandre quitte le parti

Les démissions en cascade se succèdent au sein de l’ADF/RDA. Un militant du Noumbiel annonce dans la présente lettre, sa démission au président de la fédération provinciale dudit parti.

Somé Imagnè Alexandre

Instituteur certifié à la CEB de Legmoin-Militant ADF/RDA

A

Monsieur le Président de la fédération provinciale ADF/RDA du Noumbiel

Objet : Démission de l’ADF/RDA

Monsieur le président de la fédération provinciale du Noumbiel, la horde qui tient le devant des choses dans le département de Legmoin, en particulier dans la province du Noumbiel en général au sein du parti, m’oblige aujourd’hui après treize ans de militantisme au sein de l’ADF/RDA à rendre ma démission de ce parti.

En effet, m’étant érigé en sapeur-pompier pour la défense de la cause de nos vaillantes populations, grande fut la déception que j’ai eue lorsque je constatais et constate toujours que ceux qui tiennent les rênes de ce parti au Noumbiel, au lieu de lutter pour la cause de nos populations laborieuses, traînent ces dernières comme des moutons de Panurge à l’abattoir, parce que revêtus d’une certaine tunique du Christ en ce sens qu’ils tiennent la direction du parti au niveau local. Tout cela dans le but de satisfaire leur basse besogne qui est celle de remplir leur cagnotte des miettes que le parti leur envoie au moment des élections au détriment de la confiance, de la responsabilité et du travail qui leur sont confié.

Cet état de fait qui contribue à enfoncer davantage nos populations dans un labyrinthe dont nos fils et nos petits-fils ne pourront jamais payer le prix, m’interpelle et m’oblige à quitter cette kyrielle de politiciens qui mènent la politique du politicard en vue de mieux réorienter ma carrière politique. Je ne saurai terminer cette présente sans vous réitérer la confiance que j’ai eue et aurai toujours en vous, convaincu du type d’homme que vous êtes.

Je vous remercie


Enseignement secondaire : Manque de véhicule pour la direction régionale du Centre-Sud

La direction régionale des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique de la région du Centre-Sud n’a plus de véhicule. Ses deux véhicules amortis par plusieurs années d’usage sont sur cale. C’est l’information parvenue à Kantigui à quelques deux semaines de la rentrée scolaire. Selon les sources de Kantigui, la direction de l’Enseignement secondaire de la région du Centre-Sud éprouve d’énormes difficultés à exécuter ses missions, d’autant plus qu’elle est chargée de l’encadrement administratif et pédagogique d’une trentaine d’établissements situés à plus de 170 km pour certains comme Kayao.

Même si Monsieur Ilboudo, le directeur régional bénéficie jusque-là de la collaboration des autorités régionales, pour effectuer bon an mal an ses missions, il reste entendu qu’une direction comme la sienne ne saurait fonctionner au gré de la disponibilité de « secoureurs ». D’où le cri du cœur de Kantigui qui souhaite que les autorités s’impliquent dans la résorption de la situation.


* Conflit foncier à Didyr : La construction d’un temple en est la cause

Il est parvenu à Kantigui qu’un confit foncier oppose la grande famille Diwoly située au secteur n°5 à 300 m de la préfecture aux habitants du village de Yamadio, considérés comme propriétaires terriens des espaces culturaux environnants. Tout serait parti, selon les informations révélées à Kantigui, des démarches entreprises par M. Tiendrébéogo, directeur de l’école de Yamadio en vue d’obtenir une parcelle pour l’érection d’un temple. Il aurait donc réussi à convaincre les coutumiers de la localité à lui proposer une parcelle qui tenait déjà lieu de champ de culture. Face à la résistance des exploitants de la parcelle, les propriétaires terriens menaçent d’expulser ceux qui sont installés sur les lieux, il y a près d’un demi-millénaire.

Si l’affrontement a été évité de justesse avec l’implication des autorités administratives et communales, il faut craindre une recrudescence car l’expérience a montré que la gestion des conflits fonciers est très délicate.

Tout en félicitant les structures qui œuvrent au retour au calme et à la retenue, Kantigui invite les autorités éducatives à prendre toutes les dispositions utiles afin de trouver une solution définitive à la situation.


BBDA : Où sont passés les ayants droit de Koamgba Lankouandé ?

Le Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) éprouverait en ce moment, des difficultés à verser les droits d’auteur de la cantatrice de la Gnagna, Koamgba Lankouandé décédée. De sources proches des services du BBDA, les droits d’auteur de celle qui a été consacrée artiste du peuple par la Semaine nationale de la culture ne sont pas réclamés depuis belle lurette. Où sont donc passés ses ayants droit ? Il est parvenu à Kantigui que feue Koamgba Lankouandé a eu de son vivant deux enfants dont l’un est décédé et l’autre résidant à Pô aurait des problèmes de santé...

Une situation qui embarrasse les familles alliées de l’artiste disparue. Kantigui espère que le législateur a prévu des solutions pour des cas de ce genre. D’autant plus qu’il s’agit là d’un artiste de renommée nationale. C’est d’ailleurs pour cette raison que le théâtre du Centre national du spectacle et de l’audiovisuel (CENESA) porte le nom de l’artiste depuis son inauguration en 1996.

Kantigui souhaite que le législateur se prononce sur la succession de l’artiste concernant ses droits. A défaut, ne serait-il pas utile de les utiliser pour des œuvres caritatives ?


* 6e assemblée générale annuelle et scientifique du réseau INDEPTH

Il est parvenu à Kantigui, que Ouagadougou abritera du 18 au 22 septembre 2006, la 6e assemblée générale annuelle et scientifique du réseau INDEPTH. Pendant cinq jours, une centaine de chercheurs qui viendront d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique se pencheront sur les interrelations santé-recherche.

Créé en 1999 en Tanzanie, le réseau INDEPTH regroupe des chercheurs et des praticiens de dix-huit (18) pays provenant de tous les continents. C’est un réseau international composé de 33 sites de surveillance démographique répartis dans les différents pays membres. Quatre de ces sites sont situés au Burkina Faso. Il s’agit du site de Nouna avec le Centre de recherche en santé de Nouna (CRSN), les sites de l’Oubrittenga et de Saponé avec le Centre national de recherche et de formation sur le paludisme (CNRFP) et le site de Ouagadougou avec l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP). Le réseau INDEPTH a pour objectif d’exploiter les capacités de recherches scientifiques basées sur le système de surveillance démographique dans les pays aux ressources limitées.

De sa création à nos jours, le réseau a pris des dispositions pour que son assemblée générale annuelle se tienne de façon tournante. C’est à l’issue de la Ve rencontre tenue en mai 2005 à Durban en Afrique du Sud que le Burkina a été retenu pour abriter la VIe assemblée générale annuelle et scientifique qui se tiendra à Ouagadougou du 18 au 22 septembre 2006. Cette VIe assemblée a pour thème : « Le renforcement des capacités en matière de recherche sur les questions de santé dans les pays en développement ».

La rencontre de Ouagadougou se tient à un moment où le continent africain est frappé de plein fouet par le VIH/Sida, le privant annuellement de millions de bras valides. Il en est de même du paludisme et d’autres épidémies cycliques comme le choléra, la méningite etc.

Selon notre confrère Yaya Gnanon Tamani, les résultats des travaux de cette rencontre internationale devraient permettre à nos Etats d’être mieux outillés pour faire face aux problèmes de santé.

La santé étant une question prioritaire pour nos Etats, on peut dire sans aucun risque de se tromper que sans elle, il n’y a pas de développement.


* Inondation à Gnassoumadougou : La député Aïssata vole au secours de ses frères sinistrés

Les pluies de ces derniers temps font des ravages dans des régions. Le village de Gnassoumadougou dans la province des Banwa n’a pas échappé à ces inondations en ce début du mois de septembre. Conséquences, plusieurs familles ont été sinistrées.

Kantigui a ouï dire que face à ce drame, l’honorable député de l’ADF/RDA, Mme Aïssata Sidibé, ressortissante de la localité, a volé au secours de ses frères sinistrés. Le samedi 9 septembre dernier, elle s’est déportée dans ce village pour exprimer aux populations toute sa compassion et leur a offert une tonne de maïs.

Elle a également promis de tout mettre en œuvre pour satisfaire le besoin urgent de fournitures scolaires pour une bonne rentrée des élèves. Une âme sensible que Kantigui salue au passage.

Kantigui

Sidwaya

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