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<I>On murmure</I> : Le département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique félicite Blaise Compaoré

Publié le mercredi 6 septembre 2006 à 08h05min

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Kantigui a été informé d’une déclaration faite par M. Gonzalo R. Gallegos, porte-parole par intérim du département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique au sujet du dialogue national togolais. Nous vous invitons à la lire in extenso.

Les Etats-Unis d’Amérique félicitent le gouvernement et l’opposition togolais pour le succès du dialogue national ayant abouti à la signature d’un accord politique global à Lomé le dimanche dernier.

Cet accord reflète la détermination des Togolais et de leurs dirigeants : gouvernement et autres acteurs, à rompre avec les injustices et divisions du passé. Nous adressons nos compliments au président Faure Gnassingbé pour sa persistance à dresser un lien entre la réconciliation, la démocratie et le développement et souhaitons le meilleur pour le peuple togolais dans la poursuite de la mise en œuvre de cet accord.

Nous exprimons également notre reconnaissance au président Blaise Compaoré du Burkina Faso pour son rôle de facilitateur durant la phase cruciale du dialogue.


L’Alliance Burkina Faso-Canada lance ses activités

Il est parvenu à Kantigui que le lancement officiel des activités de l’Alliance Burkina Faso-Canada aura lieu le vendredi 8 septembre 2006 à partir de 10h précises à la chambre de commerce de Ouagadougou.

Créée le 12 mai 2006, cette alliance, mise sur pied par des hommes et des femmes burkinabè soucieux de renforcer les relations économiques entre le Burkina Faso et le Canada, se veut un cadre de concertation, de collaboration, d’échange et de partenariat entre les deux (2) pays. Cette alliance intéresse au premier chef tous les chefs d’entreprises privées ou publiques ou toute personne ayant à cœur de promouvoir des échanges entre le Burkina et le Canada.

Entre autres objectifs, l’Alliance Burkina Faso-Canada ambitionne de développer les liens amicaux et socioprofessionnels entre les milieux d’affaires du Burkina et du Canada, susciter, encourager, accompagner et faciliter toutes initiatives d’opérateurs économiques du Canada en direction du Burkina et vice-versa, etc. Prenant la mesure des contraintes et des opportunités qu’impose la mondialisation et fort du succès des journées économiques Burkina-Canada en 2004 avec la forte implication des opérateurs économiques burkinabè et canadiens ainsi que de l’ambassadeur du Burkina au Canada, l’Alliance entend apporter une contribution déterminante au renforcement de la coopération entre les deux peuples.


Des habitants de la cité Songtaaba-extension mécontents

Il est parvenu à Kantigui que certains habitants de la cité Songtaaba-extension, sise au secteur n°16 de Ouagadougou, ne sont point contents du système de ramassage des ordures dans ladite cité.

Un ramassage qui, en principe, devrait être assuré par la Société nationale d’aménagement de terrains urbains (SONATUR), deux fois par semaine, laisserait fortement à désirer...

Or, chaque locataire de cette cité verse 1 000 F CFA par mois pour que son cadre de vie soit débarrassé des ordures ménagères Voilà qui mérite une prompte réaction de la part de la SONATUR, pour qu’une solution idoine soit trouvée au problème récurrent de ramassage d’ordures et d’entretien des caniveaux de la cité Songtaaba-extension du secteur n°16 de Ouagadougou...


Les Editions Sidwaya doublement distinguées

Kantigui se réjouit des prix et diplômes récemment reçus par les Editions Sidwaya.

En effet, à l’occasion de la IVe journée africaine de la médecine traditionnelle célébrée à Tenkodogo notre collègue, Boureima Sanga, a remporté le deuxième prix en presse écrite à travers son article intitulé « Traitement de la drépanocytose : le Faca, une trouvaille de chercheur burkinabè ». Ce prix décerné par le Réseau des journalistes en médecine/pharmacopée traditionnelles (REJOMETRA/Burkina), dénommé « Prix Kamanga Théophile Ouédraogo » en médecine traditionnelle, vise à encourager et à récompenser les productions des journalistes traitant de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles.

Aussi, les Editions Sidwaya, pour avoir bien couvert la VIe édition du tournoi international des clubs champions de football féminin des cinq (5) nations, ont été gratifiées par deux certificats de reconnaissance, l’un à Sidwaya quotidien et l’autre à Sidwaya Sport.


* Accords politiques de Lomé : « Signe d’une intervention divine » ?

Selon l’esprit d’une déclaration d’un lecteur de Sidwaya parvenue à notre rédaction, les accords politiques de Lomé seraient le signe d’une intervention divine... Lisez plutôt !

Le dimanche 20 août 2006 sous le coup de 18h, le peuple togolais et la communauté internationale ont accueilli avec grand espoir et enthousiasme la signature des accords politiques issus du dialogue inter-togolais paraphés à Ouagadougou. Cette signature qui a eu pour cadre la salle Concorde de l’hôtel Corinthia 2 Février de Lomé en présence du facilitateur, le président du Burkina Faso, a été jugée par le président Faure Gnassingbé d’événement capital et de « signe de l’intervention divine ».

Le président togolais n’a pas eu tort de qualifier ces accords ainsi car ils ouvrent une nouvelle page de l’histoire du pays longtemps appelé la Suisse de l’Afrique.

Il n’a également pas eu tort car le dimanche 13 août 2006 dans la même salle où a eu lieu la signature des accords politiques soit une semaine jour pour jour, le pasteur Mamadou Philippe Karambiri dans une prêche devant un parterre d’hommes politiques, du milieu des affaires et religieux déclarait que l’accord de Ouagadougou sera une bénédiction pour le peuple togolais. Le cours des événements lui a donné raison.

Soli Deo Gloria


La SODEMA lance un appel pour la libération de six journalistes du Mali

Kantigui vous livre un appel de la Société pour le développement des médias en Afrique (SODEMA) pour la libération de six journalistes arrêtés les 23 et 24 août 2006 au Mali.

Le Bureau exécutif de la Société pour le développement des médias en Afrique (SODEMA), prend acte du verdict de condamnation des six communicateurs de radio Kayira à Koutiala, pour contravention à la loi sur l’autorisation d’ouverture d’antenne de radio. La SODEMA déplore cette sentence qu’elle estime disproportionnée parce que découlant, pour l’essentiel, d’un malentendu administratif.

Arrêtés les 23 et 24 août 2006 consécutivement à la fermeture de leur radio, les six communicateurs qui étaient, depuis, gardés à vue, se voient condamnés le 29 août, à un mois de prison ferme et à 50 000 F CFA d’amende, pour diffusion sans autorisation.

Les autorités compétentes avaient pourtant quinze jours pour donner leur avis, délai très largement observé par l’administration du réseau de communication Kayira.

En tout état de cause, le Bureau exécutif de la SODEMA demande instamment la libération de Amadou Nanco Marikon, Mohamed Diakité, Magan Sidy, Boubacar Diarra, Gaoussou Goita et Yaya Coulibaly. Ils sont plus utiles à la démocratie, hors du cachot que derrière les barreaux.

Fait à Ouagadougou, le 31 août 2006

Pour le Bureau exécutif fédéral,
Le président ,
Boureima Jérémie SIGUE


* Lettre de remerciements d’un citoyen à Mme le maire de l’arrondissement de Bogodogo

Un citoyen habitant la zone non lotie de Taab-tenga (secteur n°28) de Ouagadougou adresse une lettre de remerciements à Mme le maire pour la réfection de la voie principale passant devant le marché de Taab-tenga et menant jusqu’au département de Saaba. Voilà le contenu de la lettre du citoyen qui a préféré garder l’anonymat.

Mme le maire, nous venons à vous en tant que citoyens pour vous réitérer nos vifs remerciements suite à la réfection de la voie principale de la zone non lotie Taab-tenga. En effet, nous vous avons adressé il y a quelques mois de cela, une correspondance pour attirer votre attention sur l’état de dégradation de ladite voie et solliciter par la même occasion votre aide concernant sa réfection. (Confère courrier du 15 juin 2004 enregistré sur le n°1453 du 6/06/2004 de votre service). Excusez-nous, Mme le maire, de poursuivre que nous ne sommes que de simples citoyens en marge de la politique. Et de nos jours, nous nous imaginons ce que serait devenue cette voie qui se transformait petit à petit en un lac.

En cette saison pluvieuse, grande est aussi la joie des honnêtes citoyens qui habitent cette localité et qui n’avaient pour seul point de passage que cette voie. Nous sommes des citoyens apolitiques mais nous pensons avoir le devoir de contribuer à notre manière, par nos critiques et sollicitations, à la gestion de notre cité qui nous est si chère. Sur ce, recevez ici l’expression de notre très haute considération, Mme le maire.

Anderson Ilboudo de la zone non lotie
Taab-tenga (Ouagadougou secteur n°28)


Des conseillers municipaux du Ghana à Ouagadougou

Une délégation du Conseil municipal de la ville de Bawku (Nord-est du Ghana) est arrivée mardi 29 août 2006 à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail.

La délégation ghanéenne forte de 70 personnes, est arrivée par la route sous la conduite du maire de Bawku, Abdul-Rahman Gumah.

Elle a été reçue par le maire de Ouagadougou Simon Compaoré puis s’est rendue au siège du parlement burkinabè où elle a échangé avec le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Marc Yao Oubkiri en lieu et place du président de l’Assemblée nationale qu’elles voulaient rencontrer.

La ville de Bawku, à seulement un trentaine de kilomètres de la frontière sud du Burkina, est jumelée à la ville de Zorgho, localité située à 107 km à l’est de Ouagadougou d’où est originaire le président de l’Assemblée nationale Roch Marc Christian Kaboré.

Le maire ghanéen n’a pas manqué d’exprimer ses regrets de constater que M. Kaboré est absent du pays. Les 70 membres du conseil municipal, sur un total de 80 annoncés, ont rendu visite mercredi au Mogho Naaba, chef supérieur des Moosé, groupe ethnique majoritaire au Burkina Faso. Ils visiteront également les lieux de productions artisanales. Certains d’entre eux dont le maire lui-même, se sont exprimés en mooré.


* Villages d’enfants « SOS » de Kossodo

La direction ne veut plus « d’enfants de riches »

Selon les source de Kantigui, la direction du jardin d’enfants « SOS » de Kossodo au secteur n°25 de Ouagadougou vient de prendre une décision qui révolte une partie des parents d’élèves. En effet, depuis plusieurs années, ce cadre d’éducation et d’épanouissement était ouvert à tous les enfants sans distinction de classe sociale ou de situation professionnelle des parents.

Mais voilà que pour cette rentrée scolaire 2006-2007, la direction de l’école décide de changer la donne. Elle décide de ne pas inscrire ou réinscrire les enfants dont les parents ont une « situation sociale acceptable ».

Comme raison avancée : « l’école, à l’origine, a pour vocation de dispenser l’enseignement à des enfants défavorisés ». Certains parents se posent alors des questions : pourquoi depuis plusieurs années l’école a été ouverte à tous ? pourquoi c’est à cette rentrée qu’on se rend compte que l’école a été ouverte pour les enfants défavorisés ?

pourquoi ne les avoir pas informés au début des vacances pour qu’ils se préparent en conséquence ?

C’est pour cela qu’ils demandent à la direction de revoir sa décision au moins pour cette rentrée et peut-être commencer à l’appliquer l’année prochaine, ce qui permettrait à chaque parent de se préparer.

Ils interpellent le ministère en charge de l’Enseignement de base, l’Action sociale et la direction du village d’enfants « SOS » à les aider à trouver une solution acceptable.

Car, la mesure risque de compromettre l’année scolaire de plusieurs élèves de la maternelle et du primaire.


* Querelle autour d’un compte au rouge

Le moins que l’on puisse dire est que l’ambiance n’est pas des plus enviables ces derniers jours au sein du Comité provincial de concertation et d’échanges des opérations paysannes (CP/CE) du Kourittenga. En effet, il nous est revenu de sources bien informées que depuis plus d’un mois la majorité des membres du CP/CE réclament en vain la tenue d’une Assemblée générale (AG) extraordinaire dont l’objet serait de faire la situation de la gestion des fonds du comité.

Une bonne partie des membres auraient été surpris de constater que le compte bancaire 5198 du CP/CE est au rouge avec une dette de 900 F CFA à la caisse populaire. Que sont alors devenus les fonds du CP/CE de l’ordre de trois millions cinq cent mille (3 500 000) ? L’autorité locale de tutelle aurait été alertée. L’AG extraordinaire, si elle avait lieu, devrait apporter plus de lumière.

Affaire à suivre..


Ainsi il y a eu donc fraudes ...!

De sources concordantes, le concours professionnel session 2006 des IP sera repris le 10 septembre prochain. Il n’y a donc plus de doute sur la véracité des cas de fraudes que des candidats avaient dénoncés lors de l’administration des épreuves dudit concours le 30 juin dernier. Seulement, l’on attend de savoir quel sort serait réservé aux auteurs de ces forfaits et quelles dispositions ont été prises pour éviter de nouvelles fraudes le 10 septembre prochain ?


* Le vieux forgeron de Silly n’est pas mort...

Kantigui a appris que la mort annoncée du vieux forgeron de Silly, sculpteur attitré des masques de rites de la région Nuni depuis les années 1950, n’était que des faux bruits de cabarets. Cette fausse mort de Bassou Benao avait mis en branle, le lundi dernier dans la matinée, certaines autorités de l’information, de la culture, de l’enseignement supérieur, des services comme le CMA de Pissy, les parents et amis de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et de la Côte d’Ivoire.

Des demandes d’autorisation d’absence accordées par-ci et par-là, des véhicules apprêtés, des linceuls achetés... Le vieux forgeron est certes malade suite à un accident, mais sa vie n’est pas en danger pour le moment. Kantigui souhaite un bon rétablissement au vieux détenteur du secret du feu et du pouvoir des masques afin qu’il puisse préparer les rites triannuels des masques de Silly prévus pour la prochaine saison 2007.


* Un ex-commissaire, arnaqueur de la population dans un département

Un ancien commissaire de police aurait trouvé comme occupation nouvelle, l’arnaque de la population de son ancien département de service. En tout cas, Kantigui a eu vent du ras-le-bol des populations dudit département, révoltées par ce comportement, à tout le moins, illégal de l’ex- commissaire. D’après les informations de Kantigui, le commissaire qui dispose encore de solides influences dans son poste, ferait libérer des délinquants gardés aux geôles du commissariat contre récompense.

Son dernier acte en date du 10 août 2006, c’est que M. le commissaire a réclamé deux cent mille (200 000) F CFA pour faire libérer un malfrat. Les voleurs de bétail seraient les grands « bénéficiaires » de ces agissements, à tout le moins, répréhensibles de l’ex-commissaire. Kantigui attend une réaction vigoureuse des pouvoirs publics pour que force reste toujours à la loi. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur cette affaire qui dérange.

Kantigui

Sidwaya

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