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<I>Pot-Pourri</I> : Port de casque : pour un débat télévisé

Publié le samedi 2 septembre 2006 à 08h59min

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A travers cet écrit, un lecteur donne son point de vue sur le port du casque pour lequel il sollicite un débat télévisé.

"Je viens humblement vous solliciter pour que vous interveniez auprès de votre collègue de la télévision nationale pour un débat télévisé qui rassemblerait la société civile, le monde paysan et la presse autour du maire Simon Compaoré pour qu’il nous dise pourquoi ce port obligatoire du casque pour les engins à deux roues.

Que lui coûtent nos têtes brisées ou cassées ? Car cela n’est pas pour nous protéger. On a plutôt l’impression que c’est un deal qu’il a conclu avec quelques commerçants de la place.

Sinon, comment comprendre que les automobilistes qui ont déjà la ceinture de sécurité dans leur voiture, donc, qui n’ont plus besoin d’en acheter, circulent en toute quiétude et qu’on soit en train de persécuter le pauvre citoyen qui tire déjà le diable par la queue ?

Il y a plein de choses à faire pour aider la population.

La santé est abandonnée, l’éducation scolaire est sacrifiée parce qu’ils ont les moyens pour envoyer leurs enfants dans des centres scolaires privés où le citoyen moyen ne pourra jamais envoyer le sien.

Nous savons que dans ce pays, il y a des fonctionnaires qui ne se rappellent même plus le montant de leur salaire tellement ils peuvent puiser là où ils veulent sans être punis.

Mais à qui la faute ? A cette masse inerte qui s’appelle Burkinabè qui vous aurait malheureusement voté.

Il y a tellement de choses à dire sur la gestion de ce pays qu’à certains moments vous vous demandez si c’est des êtres humains qui sont aux commandes de ce pays et si oui, quel péché ce peuple a bien pu commettre pour les avoir eus comme dirigeants."


Miss Burkina au Togo et bientôt en Chine

C’est le week-end dernier qu’a eu lieu la désignation de Miss Togo 2006 au Palais des Congrès de Lomé. Beaucoup de comités d’organisation de Miss ont été invités à la manifestation qui a été grandiose. Le représentant du chef de l’Etat togolais était présent, vu que l’élection est financièrement supportée par la présidence du Togo. Comme à l’accoutumée, Miss Togo a reçu, entre autres présents, une voiture offerte par la maison CFAO.

Le public suit de très près cet événement et manifeste bruyamment quand le choix du jury ne correspond pas au sien ou ne répond pas aux critères en vigueur. Le comité Miss Burkina, conduit par son président Moustapha Laabli Thiombiano, était de la partie et a apprécié à sa juste mesure l’accueil chaleureux réservé par les hôtes togolais.

De même, Miss Burkina a été beaucoup sollicitée pour des interviews et des prises de vue. La délégation burkinabè est donc rentrée satisfaite mais prépare déjà son voyage pour la Chine en fin septembre où Miss Burkina devrait participer à un concours mondial de la beauté.


Village d’enfants SOS de Kossodo : les soucis d’un parent d’élève

C’est un SOS que lance ce parent d’élève à l’endroit des responsables du village d’enfants "SOS" de Kossodo (secteur 25) et des autorités afin que la mesure prise par cette structure de ne plus s’ouvrir qu’aux enfants de parents défavorisés soit différée au moins d’un an.

"Le village d’enfants "SOS" de Kossodo (secteur 25) vient de prendre une décision pour le moins surprenante, et qui risque de compromettre l’année scolaire de plusieurs élèves (maternelle-primaire). En effet, le jardin d’enfants "SOS", depuis plusieurs années, était ouvert à tous les enfants sans distinction de classe sociale ou de situation professionnelle des parents. Mais voilà que depuis quelques jours, la donne veut changer suite à une décision de la direction de l’école de ne pas inscrire et réinscrire pour cette rentrée scolaire (2006-2007), les enfants dont les parents ont une "situation sociale acceptable". Comme raison avancée, l’école, à l’origine, a pour vocation l’enseignement des enfants défavorisés. Alors plusieurs questions se posent :

- Pourquoi depuis plusieurs années l’école a été ouverte à tous ?

- Pourquoi c’est à cette rentrée qu’on se rend compte que l’école a été ouverte pour les enfants défavorisés ?

- Pourquoi n’avoir pas informé les parents d’élèves au début des vacances pour qu’ils se préparent en conséquence ?

Les parents d’élèves que nous sommes demandent à la direction de revoir sa décision au moins pour cette rentrée, et peut-être commencer à l’appliquer l’année prochaine, ce qui permettrait à chaque parent de se préparer. Nous interpellons par la même occasion le ministère en charge de l’Enseignement de base, l’Action sociale et la direction du village d’enfants "SOS" pour nous aider à trouver une solution acceptable. C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu."


Déguerpissement de "Confiance-yaar" : l’ultimatum de Simon Compaoré

Simon Compaoré, le maire de la commune de Ouaga, a effectué une tournée la semaine dernière à "Confiance-yaar", ce marché situé au secteur 15, en bordure de l’axe Ouaga-Pô. Le maire central est venu pour lancer un ultimatum aux occupants de ce marché en leur donnant deux semaines pour déguerpir au motif que cet endroit est situé en face de l’échangeur dont les travaux sont terminés et qui doit conduire au nouveau palais présidentiel situé à Ouaga 2000. Par la même occasion, Simon Compaoré leur a indiqué un nouvel emplacement situé derrière le site du SIAO et sur lequel ils pourraient s’installer.


Danger à la station Shell de Pissy

En saison pluvieuse c’est devenu une habitude que les clients se fassent servir les pieds dans l’eau à la station Shell de Pissy. Le danger dans cette situation est grave et imminent, vu que les pompes sont dans l’eau alors qu’elles sont électriques. Un court-circuit est donc vite arrivé et une catastrophe irréparable si rien n’est fait pour empêcher l’eau de s’arrêter à cet endroit.


Un parti s’entre-déchire pour de l’argent

Les dirigeants d’un parti politique de la place ne s’entendent plus au sujet d’une somme d’argent. Le premier responsable de la formation est accusé d’avoir utilisé frauduleusement une somme d’un million de F CFA pour sa campagne lors des municipales. Une plainte aurait même été déposée contre l’intéressé par un autre cadre du parti.


Des " guerriers" contre les mauvais traitements infligés aux Africains

Le mouvement des "guerriers de la lumière" est un mouvement qui s’engage à défendre les Africains et en particulier les artistes contre les mauvais traitements qui leur sont infligés à l’étranger ainsi que l’indique son credo ci-dessous.

"Le Mouvement des guerriers de la lumière est un mouvement de revendication active et non violente, visant à dénoncer et combattre toutes formes de mauvais traitements dont les Africains en général et les artistes en particulier sont victimes à l’étranger et surtout lutter contre les conditions draconiennes qui limitent leur déplacement hors du continent. Cela est bien sûr contraire aux principes de la liberté de circulation des personnes et des biens. Les objectifs poursuivis sont de :

- promouvoir la liberté de l’homme en combattant certains systèmes d’oppression qui freinent son épanouissement et son évolution réel,

- valoriser les échanges culturels qui sont le socle du développement économique et social,

- lutter contre le durcissement excessif des mesures dans l’obtention des visas,

- combattre les lois injustes qui soutiennent les différenciations de traitement, contribuer à assurer aux gens des débouchés, les traiter avec équité et les distinguer uniquement selon leur potentiel."


La Maison de justice au service des citoyens

Les citoyens ont souvent des problèmes pour avoir des conseils juridiques et bénéficier d’une assistance. Pourtant, les Maisons de justice sont ouvertes à tous. Dans une note datée du 30 août 2006, le président du MBEJUS, « président du comité de pilotage des premières Maisons de justice du Burkina Faso, informe le public que les activités de la Maison de justice de Ouagadougou reprennent pour compter du 1er septembre 2006. Il invite par conséquent tous les justiciables et l’ensemble des partenaires à s’adresser à la Maison de justice pour des conseils juridiques et des demandes d’assistance. La Maison de justice de Ouaga répond au 50 30 46 98 ».


LIDEJEL : le Poni et la Bougouriba solidaires du président national

La demande de démission du président de la Ligue pour la défense de la justice et de la liberté (LIDEJEL), Ousmane Nacro, faite par l’antenne du Yatenga suscite des réactions. Dans deux correspondances parvenues à notre rédaction, les antennes du Poni et de la Bougouriba dans la région du Sud-Ouest, expriment leur solidarité au président national. Dans l’une ou l’autre des correspondances, il est exprimé à M. Nacro un "soutien indéfectible et toute (la) confiance (...) pour le travail abattu et surtout son ardeur à la défense des droits humains" (dans le Poni), des félicitations et des encouragements (dans le Boulgou).


Stocks de sécurité alimentaire : l’exemple de Pabré

Des centaines d’habitants de Pabré et de certains villages environnants ont participé, le 26 août dernier, à des « travaux champêtres communautaires », initiés par la députée Blandine Sawadogo. Cette dernière est propriétaire de plusieurs champs. Les habitants de la zone lui donnent un coup de main chaque année et le fruit de leur labeur est en partie partagé ; une autre partie permet de constituer un stock de sécurité alimentaire en cas de famine. Cette année, un stock de sécurité sera constitué et une partie de la récolte devrait être remise à ceux qui ont participé aux travaux. La députée n’est pas à sa première action du genre.


Messages d’internaute

Des internautes ont lu le journal "Le Pays" sur la toile et ont tenu à réagir. Voici les mails que trois d’entre eux nous ont envoyés.

* Nous venons par cet écrit pour exprimer nos sentiments quant à l’écrit du père Frans Balemans dans votre quotidien du 22 août 2006 sur "Ouagadougou entre luxe et misère". Nous trouvons vrai et exact son écrit en ce qui concerne la grande misère et le luxe insultant qui cohabitent dans le même Ouagadouou.

En effet, nous nous demandons si ces sommes colossales utilisées pour embellir et construire Ouagadougou ne pouvaient pas être mieux utilisées pour sauver des âmes souffrantes.

Nous pensons que si des pays étrangers nous viennent en aide, ce n’est pas pour créer un luxe mais plutôt pour combattre la misère de nos populations.

Nous nous demandons si les ambassadeurs de ces pays qui nous aident font des efforts pour constater ce luxe et cette grande misère qui cohabitent au Burkina malgré leurs différentes aides.

Nous espérons finalement que beaucoup de Burkinabè ont lu et approuvé cet écrit du Père Frans Balemans qui décrit la vérité cruelle au Burkina.

Pierre Sawadogo et Jan Beekman


* Je viens de lire avec une attention soutenue votre éditorial de ce jour (NDLR : du 28 août et intitulé "Burkina : une spirale de décisions impopulaires"). Je ne peux m’empêcher de vous féliciter pour la justesse de vos propos et la pertinence des idées. Comme vous, in fine, je m’inquiète : le Burkina peut-il et doit-il se payer le luxe d’une explosion sociale, voire politique, dans ce contexte sous-régional déjà plus que fragilisé ?

Merci encore de continuer à nous édifier."

Abdoulaye Kane

Le Pays

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