Suite à ces écrits en effet, le CSPS du secteur N°9 de la capitale du Sanguié, vient d’enregistrer la pose de la première pierre de sa maternité. L’absence d’une maternité dans ce secteur, avait relevé Sidwaya, était à la base de la très grande affluence des femmes de cette zone chez une accoucheuse traditionnelle qui officie dans des conditions assez déplorables au niveau dudit secteur.

Autre innovation à Réo, la reconstruction du marché qui abrite le fameux « 21 de Réo » dont Sidwaya s’était aussi appesanti sur les dérives.

Les nouvelles autorités communales viennent donc de procéder au déguerpissement des lieux afin de reconstruire un marché moderne en vue de mettre fin a certaines pratiques peu recommandables qui avaient pignon sur rue dans la noirceur des paillotes qui tenaient lieu de marché.

Il faut noter en outre, que depuis les interventions de Sidwaya, les patrouilles des forces de sécurité sont devenues très régulières dans la zone, toute chose qui a largement freiné les ardeurs des malfrats et autres voleurs de bicyclettes qui écumaient les populations.

Kantigui se réjouit que ces écrits de Sidwaya aient pu contribuer un tant soit peu à la quiétude et au bien être des habitants de la cité réolaise.

Les jeunes du Kourittenga et les stupéfiants

Kantigui qui a tendu son oreille du côté du pays des « cailloux blancs » est inquiet.

Il lui est parvenu en effet que la jeunesse des villes de Koupèla et de Pouytenga s’adonne à cœur joie aux stupéfiants. Combien sont-ils ces jeunes à consommer de la « drogue » ? Kantigui ne saurait répondre avec précision, mais sait seulement qu’ils sont nombreux. Et déjà, les conséquences fâcheuses sont visibles à Koupèla.

Le vendredi 25 août dernier, a-t-on confié à Kantigui, un jeune homme a créé la « panique » dans son secteur à Koupèla.

Ce dernier, après s’être drogué, se serait enfermé à clef dans sa maison.

Il a fallu défoncer une fenêtre de la maison pour l’y déloger, mais après qu’il eut tout saccagé. Lorsque Kantigui a appris que ce jeune homme a pour tuteur un homme de tenue, il était en droit de s’inquiéter.

* Un escroc dans les filets de la gendarmerie de Koupèla

Il est parvenu à Kantigui, que la brigade de gendarmerie de Koupèla vient de mettre la main sur un individu qui aurait extorqué beaucoup d’argent à un habitant de ladite ville. L’on parle d’une dizaine de millions. Selon les informations glanées par Kantigui, l’auteur de l’escroquerie aurait emballé sa victime en impliquant des personnalités de haut rang bien connues à Koupèla.

Au centre de l’affaire, toujours et encore, l’immigration vers l’Europe.

Heureusement que « notre escroc » a été vite épinglé et médite sur son sort à la Maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo.

* Les trophées « Art d’Afrique 2006 » : dernier-né des concepts show-biz

Dans la série des nombreuses manifestations culturelles, le monde du show-biz burkinabè vient d’enregistrer un autre concept. Kantigui a ouï dire que Ouagadoguou s’apprêterait à abriter la 1re édition des « Trophées Art d’Afrique 2006 ».

L’événement serait prévu le samedi 30 septembre 2006 à la salle des fêtes de Ouaga 2000.

A ce qu’il paraît, les « Trophées Art d’Afrique 2006 » sont une cérémonie de distinction des mannequins, stylistes et coiffeurs de l’espace CEDEAO.

L’événement promet avec au menu, des défilés de mode, des prestations d’artistes-musiciens, la remise de trophées, une compétition de mannequins et de coiffeurs.

De grands noms de la mode seraient au rendez-vous comme Yves St Laurent (France) et St Joe (Côte d’Ivoire).

Les « Trophées Art d’Afrique 2006 », selon toujours les sources de Kantigui distingueront des stylistes, des coiffeurs et des mannequins suivant le thème de la soirée : « Mannequinnat et valorisation de l’art vestimentaire et capillaire ».

Kantigui qui voit que les idées ne manquent pas au Faso espère tout de même que cet événement apportera une plus-value à la promotion de nos professionnels de la mode et de la beauté.

Kantigui

Sidwaya