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<I>Confidences du week end</I> : Indignation face à une fraude fiscale

Publié le lundi 21 août 2006 à 07h38min

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Des agents de la Direction régionale des Impôts du Houet ne sont pas contents du traitement de faveur accordé à une chaîne hôtelière qui ne paierait pas ses impôts. Dans une lettre ouverte adressée au ministre des Finances et du Budget, parvenue à notre rédaction, ils écrivent qu’ils sont indignés de la molesse de l’Etat devant le non-respect par la chaîne, du versement du redressement fiscal de 163 millions de F CFA, effectué par la Direction régionale à la suite d’une dénonciation.

Non content de n’avoir versé pas plus de 2 millions de F CFA, plus d’un mois après le redressement, le patron de la chaîne hôtelière, selon toujours les agents indignés, proclame avoir des bras longs et ne craint même pas un redressement de 1 milliard.

En interpellant le ministre, les agents veulent que ce dernier combatte ce genre de fraude fiscale en récupérant l’argent dû au fisc. Cela pourrait contribuer à renflouer les caisses de l’Etat dont le grand argentier dit tout le temps qu’elles sont vides, estiment les agents.


Accident d’avion à Garango : le dossier entre les mains du Contentieux de l’Etat

Les victimes et ayants droit de victimes de l’accident de l’avion présidentiel, survenu en mai 1986 à Garango dans la province du Boulgou, commencent à perdre patience face au silence de l’Etat burkinabè qui a été interpellé pour un règlement à l’amiable.

Après la lettre ouverte au président du Faso, datée du 20 juin 2006, pas grand-chose n’a été fait, estiment les intéressés, en dehors de la transmission du dossier à la Direction des affaires contentieuses et du recouvrement (DACR) qui n’attendrait plus que des instructions pour le traiter. Las d’attendre depuis 3 ans, les victimes et ayants droit ont récemment projeté d’organiser une marche de protestation en direction du gouvernorat du Centre-Est basé à Tenkodogo.

Avant de le faire, ils ont demandé l’avis de leur conseil, l’agent d’affaires judiciaires Zacharie Sorgho à qui une correspondance datée du 29 juillet 2006 a été adressée. Dans celle-ci, les intéressés rappellent les différentes démarches entreprises pour un règlement à l’amiable de l’affaire, affirment leur détermination à aller jusqu’au bout de leur lutte, même au péril de leurs vies.

Dans sa réponse à ses clients le 14 août dernier, l’agent d’affaires les a exhortés à persévérer dans le dialogue et la retenue, et surseoir à la marche projetée. L’agent d’affaires Sorgho demande également aux intéressés de garder espoir étant donné que "l’Etat n’a pas, de façon expresse, manifesté son refus d’indemniser ce dossier" et qu’en plus "rien ne permet de conclure que le dossier ne sera pas indemnisé". Et cela malgré la lenteur enregistrée dans le traitement du dossier.

Dans la correspondance, l’agent d’affaires rappelle également les lettres qu’il a adressées au ministre des Finances et du Budget, à celui de la Défense dans le cadre de cette affaire et qui ont permis finalement l’envoi du dossier à la DACR, communément appelée Contentieux de l’Etat.


Simon Compaoré au Ghana

Des gens qui ont besoin de se reposer un peu, Simon Compaoré, l’infatigable maire de Ouagadougou, fait bien partie de ceux-ci. C’est donc profitant d’un moment d’accalmie dans les activités de la commune que le bourgmestre de Ouaga s’est rendu au Ghana pour une semaine, chez son ami et ancien collègue Jumah Maxwell.

En effet, ce dernier, auparavant maire de la ville de Kumassi et actuellement député, était dans la capitale burkinabè où il a signé un protocole d’accord, liant sa ville et celle de Ouaga depuis 3 ans déjà. Il faut également relever que le marché de fer de Bassinko s’inspire de l’extérieur de "Magazine", ce marché de Kumassi, vaste espace où l’on trouve des pièces détachées de véhicule de pratiquement toutes les marques.


Affaire Celtel Bobo contre son ex-chef d’agence : bientôt la paix des braves

Le marathon judiciaire qui opposait Celtel Burkina à son ex-chef d’agence de Bobo est en train de prendre fin. En effet, une mission spéciale du siège serait venue pour éteindre le conflit, et depuis la semaine dernière, les négociations sont ouvertes. On se rappelle que le 19 mai 2005, le tribunal du travail de Bobo Dioulasso avait condamné Celtel en première instance pour licenciement abusif de son chef d’agence, suite à une plainte déposée par ce dernier.

Celtel avait fait appel de la décision et le procès avait été repris en appel. Avec ces négociations qui commencent, les acteurs ont décidé de fumer le calumet de la paix. En attendant que le dossier se clôture définitivement pour le bonheur des deux parties, l’ex-chef d’agence sort blanchi après ce feuilleton judiciaire et peut vaquer à d’autres occupations.


Attention à l’essence frelatée

Après la sortie des autorités compétentes pour mettre fin à la vente de carburant de mauvaise qualité par certaines stations, on s’était dit que le débat était clos et que désormais, les consommateurs allaient pouvoir rouler sans souci pour leurs moteurs. Depuis un certain temps, les garages motos et autos ne désemplissent pas. Et plus de la moitié des engins qu’on trouve dans ces lieux doivent "leur mal" au carburant contenu dans leur réservoir. Du carburant qui a été pourtant servi dans des grandes stations de la place. Il y a péril en la demeure, et les services chargés du suivi du ravitaillement en essence dans nos grandes villes se doivent d’ouvrir l’oeil, et le bon.


Ouahigouya : décès de triplés

Nés le samedi 19 août dernier à la maternité Naba Tigré de Ouahigouya, des triplés (des garçonnets) ont rendu l’âme un peu plus tard dans la nuit du samedi. Les parents des disparus (famille Sawadogo) habitent le secteur 4 de Ouahigouya. Le père serait un garçon de salle à l’hôtel de l’Amitié. On ne connaît pas encore les raisons de la disparition des triplés, mais d’aucuns parlent de problème de suivi.


Un présumé pédophile au commissariat de police de Kompienga

Un expatrié, gérant d’une structure hôtelière à la Kompienga, a été arrêté par la police. L’homme, présumé coupable d’actes de pédophilie sur des filles de 10 à 13 ans, est détenu au commissariat de ladite localité où il a été auditionné par les forces de l’ordre le samedi 19 août. Joint au téléphone, le commissaire de police n’a pas pu nous donner sa version.

Notre interlocuteur, après nous avoir fait attendre un moment et s’être concerté avec quelqu’un, nous a dit de nous référer à la hiérarchie. Il a également ajouté que le chef de poste était en déplacement à Nadiagou.


CNSS/Djibo : des usagers mécontents

Il se passerait des choses bizarres à l’agence de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de Djibo, si l’on s’en tient à cette correspondance de certains allocataires, assurés et rentiers, à l’attention du directeur générale de la CNSS, s/c voie hiérarchique. Dans cette missive signée par Amadou Boubacar Tamboura, les usagers de ladite institution se plaignent des comportements de l’agent qui y travaille.

Les plaignants, dont les propos laissent transparaître ostensiblement une crise de confiance, sont déçus. Selon eux, l’agent ne les laisse pas parler ou ne les écoute pas. Toujours selon les usagers en courroux, les pièces exigées par la Caisse, n’arrivent jamais à destination et certaines veuves, Halimatou Haram, Dikal Doudi, Haoua Dicko et Assata Mamoudou, n’auraient pas reçu "leurs pensions à l’échéance du 1er mars 2005". Tout en mentionnant la souffrance qui est la leur, les plaignants insistent également sur l’absentéisme de l’agent de la CNSS de Djibo.

Le Pays

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