Pour "responsabiliser et impliquer" les médias burkinabè dans les préparatifs de ce sommet afin de lui donner un cachet particulier, le comité d’organisation de ce grand rendez-vous a rencontré les responsables d’organes de presse. Et cela dans l’optique de leur fournir des informations pratiques.

Intéressant au premier point les journalistes, des informations relatives au centre international de presse ont été livrées par le président de la Commission presse et communication. La construction et l’équipement du centre international de presse dans le cadre du 10e sommet de la Francophonie est rendue possible grâce au partenariat français, qui a alloué à la partie burkinabè cinq (5) millions d’euros pour la réalisation de cette infrastructure.

Centre névralgique du sommet, le Centre international de presse, fournira aux 400 journalistes attendus toutes les informations sur cette rencontre francophone.

Selon le président de la commission presse et communication, Xavier Sylvestre Somé, il a été obtenu que la Télévision nationale burkinabè soit le télédiffuseur attitré du sommet. En effet, la télévision hôte assurera la captation des images du son de toute la rencontre, qui seront répercutées au niveau du Centre de presse équipé d’écrans géants. Les journalistes nationaux et étrangers auront alors le loisir d’exploiter ces images pour leurs rédactions respectives. Autre "facilité" pour les journalistes, le centre de presse sera équipé de salle de montage en qualité numérique.

De l’avis du président de la commission presse et communication, le centre international de presse sera prêt pour l’équipement mais ne sera fonctionnel que le 21 novembre pour tous les journalistes présents à Ouagadougou.

Au cours du sommet, tout matériel de reportage, devra subir un contrôle rigoureux étant donné que toute la zone de Ouaga 2000 sera hautement sécurisée.

Il a également été porté à la connaissance des responsables des médias les "grands moments" du sommet intéressant les journalistes : l’arrivée des chefs d’Etat, la poignée de main, l’ouverture solennelle, la photo de famille, le huis-clos, le tour de table pour les cameramen et photographes, la clôture des travaux et la conférence de presse finale. Une exception sera faite pour les journalistes qui auraient des interviews avec des chefs d’Etat. Le cas échéant, les commissions sécurité, protocole et presse devraient être au "parfum" de l’entreprise.

2 800 invités attendus

"L’organisation d’un sommet comporte des enjeux politique, économique, social et culturel" dira en substance le délégué général du 10e sommet des chefs d’Etat de la Francophonie, Paul Ismaël Ouédraogo. Aussi a-t-il invité la presse à épauler le comité national d’organisation, présidé par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. Et cela, dans la mesure où les défis à relever pour le succès du Sommet sont nombreux.

En effet, un travail colossal attend les treize (13) commissions mises en place dans le cadre de ce grand rendez-vous francophone.

Ainsi 2 800 invités sont attendus dont soixante (60) délégations de chefs d’Etat et de gouvernement et des invités spéciaux du président du Faso. Pour loger tout ce "beau monde", le comité national d’organisation compte, sur le complexe hôtelier El Fateh, en plus des établissements hoteliers déjà existant. De l’avis du délégué général du sommet, des instructions ont été données pour la construction de 10 bungalous de grand slanding ainsi que de 25 villas également de standing élevé. Ces derniers devraient être érigés dans le village du sommet.

Pour le transport des invités 300 à 400 véhicules sont nécessaires y compris la location de véhicules privés.

Les commissions infrastructures et santé devraient s’atteler à des aménagements au niveau du centre international de conférence de Ouaga-2000 et dans certaines infrastructures sanitaires afin de les conformer aux normes internationales.

La comité national d’organisation du 10e sommet de la Francophonie, bénéficie dans sa lourde tâche, selon le délégué général du sommet, de l’appui de plusieurs partenaires. Une convention de 4 millions de dollars canadiens, signée entre le Burkina et le Canada, permettant à ce pays d’appuyer l’organisation du sommet en matière de sécurité et de santé. Deux véhicules entièrement médicalisés et haut de gamme seront mis à la disposition de l’organisation. L’appui français autre partenaire, s’illustre à travers le transport avec 240 véhicules, haut gamme pour les chefs d’Etat et légèrement moins pour les ministres et les autres délégués.

Au nombre des partenaires, figure également TV5, la télévision "francophone par excellence" qui s’implantera dans les provinces afin que le public de l’intérieur du Burkina puisse être au diapason de la rencontre francophone.

Gabriel SAMA
Sidwaya