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Affaire Norbert Zongo : fermeté des "femmes en noir"

Publié le vendredi 18 août 2006 à 07h40min

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Ceci est une déclaration des "Femmes en noir du Faso" suite à la confirmation de l’appel sur le non-lieu accordé à Marcel Kafando

"Nous étions au Palais de justice pour attendre la décision de la Chambre d’accusation. Un des avocats de la famille Zongo, Me Prosper Farama, nous a dit que l’appel avait été confirmé, donc que la situation n’avait pas changé.

Nous sommes très déçues. Nos autorités n’ont pas écouté les Burkinabè qui demandent la vérité et la justice. Cela montre qu’au Burkina Faso, on est décidé à enterrer pour de bon l’affaire. Cela montre aussi que rien ne peut arrêter le pouvoir dans sa politique d’impunité : ni les Burkinabè aux mains nues qui font des prières, qui protestent pour la vérité et la justice, ni l’Union européenne, les USA, eux qui ont la force et qui ont dit que si la justice ne s’engageait pas vers le règlement juste du dossier, "le statut du Burkina Faso en matière de justice équitable et de liberté civile" en souffrirait considérablement.

Nous redisons que nous allons continuer notre combat et invitons, en conséquence, les femmes de Ouagadougou et d’ailleurs (qui le peuvent) à une assemblée générale de décisions dont la date et le lieu de réunion seront communiqués sous peu.

Nous demandons aux Burkinabè, quelles que soient leurs différences, de la solidarité dans cette affaire pour relever cette marque de défi et de mépris, imposée à tous.

Pour notre part, en promettant de respecter nos engagements, nous demandons aussi à l’Union européenne, aux Etats-Unis, aux partenaires techniques et financiers, à RSF, à tous les mouvements de défense de droits humains, de leur côté, de montrer toujours de la fermeté vis-à-vis de l’impunité et de toujours exiger, pas seulement avec des paroles mais avec des actes, que le dossier Norbert Zongo soit élucidé. "


Ram Ouédraogo avec "les femmes en noir"

Après le dimanche 13 août dernier, le groupe "les femmes en noir du Faso" compte se rendre à nouveau ce dimanche 20 août sur la tombe de Norbert Zongo, et cela jusqu’à ce que justice soit faite dans cette affaire et dans bien d’autres. Et cela, conformément à l’engagement pris d’être chaque dimanche en ce lieu. Pour ce deuxième dimanche, le groupe ne sera pas seul au cimetière. Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEB), compte être aux côtés de ces femmes qui luttent ainsi à leur façon contre l’impunité et l’oubli des crimes d’Etat.

Le président du RDEB y sera en sa qualité d’ancien responsable de la Commission de la mise en oeuvre des recommandations du Collège de sages sur la réconciliation nationale. Au pied de la tombe, il livrera,en principe, une déclaration.


Feux tricolores : anarchie devant l’hôpital pédiatrique

Depuis quelques jours, une certaine anarchie règne au carrefour de l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle à Dassasgho. Au départ, c’est le feu, dans le sens de l’avenue Charles de Gaulle, qui ne fonctionnait pas et il fallait, pour les usagers faire de la gymnastique, en observant d’abord le boulevard de la Circulaire avant de passer.

A présent, c’est l’ensemble des feux tricolores à ce carrefour très dangereux qui sont en panne. Pour qui connaît l’incivisme en matière de circulation routière dont fait montre plus d’un usager à Ouagadougou, le pire est à craindre, au regard de la pagaille constatée à cette intersection, surtout aux heures de pointe. Les responsables des feux tricolores sont interpellés car plus vite sera réparée cette panne, mieux cela vaudra.

Comment rendre propre la capitale des Cascades ?

La cité du Paysan noir comporte des endroits insalubres dus à la présence d’importants tas de déchets et poubelles. Ces poubelles sont notamment situées en face de l’école centre A, au niveau du centre de promotion sociale sis au secteur 4, du côté nord du jardin du maire au secteur 5, et surtout aux alentours du nouveau marché. Elles sont aussitôt remplies, une fois le camion de la mairie passé pour leur évacuation.

La laideur et la puanteur de ces lieux se trouvent présentement aggravées par l’hivernage. Bien que constituant de véritables nids de microbes, les abords de ces poubelles sont le plus souvent pris d’assaut par des vendeuses de friandises.

Le constat est que ces poubelles occupent, soit des espaces non attribués, soit des endroits publics. Afin de les faire disparaître complètement, les autorités municipales ne pourraient-elles pas envisager l’attribution de ces lieux à des particuliers qui y mèneraient des activités lucratives ? Cela contribuerait non seulement à lutter contre le chômage et la pauvreté, mais et surtout à assainir notre cadre de vie.


Nidialpou : les malheurs d’une école

L’école primaire publique de Nidialpou a été la cible des voleurs au mois de juillet dernier. Entre fin juin et début juillet, cette école a été trois fois victime de vol. Les classes, la bibliothèque et le bureau du directeur ont été visités par des cambrioleurs qui ont emporté des chaises, des sacs de ciment et des produits pharmaceutiques. Ces vols ont eu lieu sans que le gardien ne s’aperçoive de rien malgré le fait, dit-il, qu’il ait été toujours présent à l’école à ses heures de travail. Le gardien a été arrêté pour les besoins de l’enquête mais les voleurs courent toujours.

Cette école a connu une fin d’année difficile. En mi- juillet, elle a perdu accidentellement une de ces élèves, tombée dans un puits. L’école s’apprêtait pourtant à fêter la fin d’année scolaire. Elle a eu 79% de succès au Certificat d’études primaires et la première fille de la région du Centre-Ouest à cet examen est de cette école. Elle a obtenu 144,5 points.


CDP / Banfora : fin de la politique de la chaise vide

Le CDP/Banfora a décidé de mettre fin à ses pratiques qui consistaient à laisser ses chaises vides lors des sessions du conseil municipal. Cette décision est intervenue le samedi 12 août 2006 dans la soirée, suite à une rencontre qui a réuni autour d’une même table, les élus locaux, quelques hauts dignitaires du parti à Banfora, et une mission dépêchée par l’état-major du CDP à Ouagadougou. Elle était constituée de quelques membres de la commission de décentralisation parmi lesquels on pouvait reconnaître Arzouma Alphonse Ouédraogo des Engagements nationaux et Magloire Kam.

Au cours de la rencontre, il y eut, semble-t-il, beaucoup d’explications. Les militants CDP de Banfora ont tenu à partager avec les membres de la mission, certains faits et actes qui ont été posés lors des élections et qui leur rongeaient le coeur. Ils ont souhaité que ce qui a été dit soit transmis aux responsables du parti à Ouagadougou, notamment Roch Marc Christian Kaboré et Salif Diallo.

C’est à l’issue de ces explications que les conseillers du CDP de la commune urbaine de Banfora ont accepté de prendre part à la toute prochaine session du conseil municipal. Si cette décision était suivie, ce serait pour le bonheur de la cité du Paysan noir car elle connaît de sérieux problèmes de développement et n’a vraiment pas besoin d’une division au sein de son conseil municipal.


Commune d’Arbollé : la première session du conseil n’a pas eu lieu

La date du 16 août 2006 avait été arrêtée pour la tenue de la première session du Conseil municipal de la commune rurale d’Arbollé, dans la province du Passoré. Mais la session, qui devait être consacrée au budget, n’a pas en lieu pour raison de quorum. Les conseillers municipaux des partis de l’opposition ont boycotté la session pour une fois de plus, manifester leur mécontentement par rapport aux conditions d’élection du maire.

La session a été renvoyée au 22 août prochain, avec l’espoir que le quorum sera atteint ce jour-là.


Amicale des ministres du Faso : une AG pour mieux échanger

L’Amicale des ministres du Faso (AMF) tient, le samedi 19 août 2006 à 8h, son assemblée générale constitutive. Elle aura lieu dans la salle de conférences de la Chambre de commerce, à Ouagadougou. L’Amicale a pour objectif de rassembler les personnalités qui ont occupé des fonctions ministérielles dans le pays, autour d’un cadre organisé d’échanges, de réflexion et de fraternité, cadre qui contribuera au développement du Burkina et à l’épanouissement des membres de l’AMF.


CENI : Les mécontents de la société civile s’expliquent

Candidats au titre de représentants de la société civile, composante droits humains à la CENI, Ousmane Nacro (LIDEJEL), Célestin Lokré Samandoulgou (MDPV), Hamado Ouédraogo (FSE) et Mme Somkienda Traoré (AFJB) avaient claqué la porte le jour des élections. Ils s’en étaient expliqué dans une déclaration, le même jour. Apparemment, ils ont encore des choses sur le coeur qu’ils voudraient porter à la connaissance de l’opinion publique. Ils organisent, en effet, une conférence de presse ce matin à l’Eau vive.


Lycée Samora Machel : un nouveau gestionnaire

Après plusieurs années de difficultés, le lycée Samora Machel de Ouagadougou va connaître un changement pour compter de la rentrée 2006-2007. Ainsi, suite à la défection du premier reprenant, le Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI), propriétaire des infrastructures, s’est résolu à ordonner l’organisation d’une concurrence pour trouver un nouveau repreneur à des fins de location-gérance.

Le choix s’est porté sur un groupe éducatif reconnu pour son expérience dans le domaine. Cependant, des personnes, certainement perdantes dans l’opération, distilleraient des informations de nature à décrédibiliser et à salir le nouvel acquéreur.


Traque originale de la mendicité à Hamdallaye

L’oisiveté qui caractérise les élèves des écoles coraniques, communément appelés "garibous", peut être exploitée utilement. C’est ce qu’est en train de faire l’association Gournaam-Survie, dans le quartier Hamdallaye de Ouaga. En effet, pour ces vacances, elle a entamé l’exécution de la phase pilote de son programme dénommé "Andal beydan Andal" (le savoir ne suffit pas, en langue fulfuldé).

Ce programme pilote d’éducation non formelle consiste à récupérer des "garibous", encore appelés talibés, au nombre de 20, pour les alphabétiser en français et leur donner une éducation civique et morale. Par cet acte, la jeune association (elle a été reconnue en avril dernier) entend occuper ces enfants pendant leur temps libre, et les détourner ainsi de la mendicité. Gournaam, par cette éducation combinée qui est une réussite au Sénégal, par exemple, entend ainsi inciter les "garibous" à rejoindre les écoles normales et classiques, et à bénéficier, du même coup, de la double éducation.

Si tout va bien, la phase pilote, qui va de début août à septembre 2006, sera suivie ultérieurement d’une phase de poursuite de l’alphabétisation dans le système classique jusqu’au CEP. La 3e et dernière phase du programme est l’insertion de ces enfants de l’éducation combinée dans le secondaire ou dans des centres de formation professionnelle.


Union chrétienne médicale et paramédicale (UCMP) : un congrès régional à Ouaga

L’Union chrétienne médicale et paramédicale (UCMP) tient, du 1er au 6 septembre prochains, à Ouagadougou, le 4e congrès régional d’Afrique francophone sur le thème "Avec le roi pour son oeuvre". Cette rencontre de formation spirituelle et professionnelle verra la participation de 200 délégués et sera parrainée par le président Saye Zerbo.


Mali : une femme à la tête de la Cour suprême

Pour la première fois dans les annales judiciaires au Mali, une femme vient d’être nommée présidente de la Cour suprême. Mme Kaïta Kayentao Diallo est désormais la première femme à diriger la plus haute juridiction du Mali, une juridiction à laquelle elle appartenait déjà, car ayant présidé sa section judiciaire. Cette nomination constitue pour elle le couronnement d’une trentaine d’années de carrière.

A cette nomination, s’ajoutent celles du nouveau Procureur, Cheickna Aetteba Kamissoko, et de Mme Fatoumata Niantao, l’Avocate générale.


Université de Ouaga : les résultats toujours pris en otages

Deux UFR (SH et LAC) de l’université de Ouagadougou sont toujours dans l’attente de leurs résultats. Les étudiants se plaignent de cette situation d’autant que la rumeur annonce l’affichage des résultats pour début septembre, période de la session de rattrapage. Cette situation n’arrange pas les étudiants, qui ont besoin de connaître leurs résultats pour préparer, pour ceux qui seraient ajournés, la session à venir.

Le non affichage des résultats serait la conséquence d’un mouvement d’humeur des professeurs suite au non- paiement de frais de correction des copies.


"Flash Faso Vienne" est né

L’ambassade, mission permanente du Burkina à Vienne, a fait paraître, le 6 juin dernier, le numéro 000 de son bulletin bimestriel d’informations intitulé "Faso Flash Vienne" qui s’est donné pour mission de présenter l’ambassade, de mieux faire connaître les pays avec lesquels elle travaille et les organisations de sa juridiction et d’aider à diffuser l’actualité du Burkina

Selon Béatrice Damiba, ambassadeur du Burkina à Vienne (Autruche), "ouverte en 1997, notre ambassade couvre six pays, quatre organisations internationales et suit les dossiers du Burkina auprès du Fonds de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de plusieurs autres organisations partenaires".

Le slogan de ce bulletin est "Recueillir, informer, toujours partager". Ce premier numéro aborde des questions de société, de politique, d’économie et de culture, notamment le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Pour Béatrice Damiba, "ce bulletin se veut un lieu d’échange où nos amis, collègues et partenaires aurons leur mot à dire s’ils le désirent".


Journée internationale de la jeunesse : bientôt un enclos à sachets pour Banfora

Le samedi 12 août 2006, les jeunes de Banfora, à l’instar d’autres jeunes du Burkina, ont commémoré la journée internationale de la jeunesse.

Le clou de cette commémoration aura été la plantation d’arbres à la Maison des jeunes, à laquelle ont pris part le gouverneur et sa suite. Elle a été suivie de l’opération "zéro sachet" qui a conduit les jeunes à se déployer du Rond-point du Paysan noir au marché, en passant par la BIB et la bretelle qui relie la BIB à la nationale 7.

Au cours de ce ramassage, plusieurs messages ont été véhiculés par les organisateurs. C’est ainsi que les jeunes ont appris qu’un sachet laissé dans la nature mettrait plus de 400 ans pour disparaître et qu’il empêche l’infiltration de l’eau dans le sol. Au Burkina, environ 30% des animaux meurent suite à la consommation de déchets plastiques.

C’est pour parer à tous ces désagréments qu’un appel pour le changement de comportement a été lancé. Les populations devront adopter de bons gestes en utilisant autant que faire se peut, des emballages en papier qui sont biodégradables et en rangeant les sachets après usage dans des poubelles.

Selon le directeur régional de l’Environnement et du cadre de vie, la ville de Banfora a reçu un fonds pour la construction très prochaine d’un enclos à sachets.


Mémorisation du Coran : les meilleurs bientôt connus

La communauté musulmane du Burkina, en collaboration avec l’Organisation mondiale de mémorisation du Saint Coran, organise la deuxième édition du concours de mémorisation du Saint Coran, du 15 au 19 août 2006.

La cérémonie de remise des prix aura lieu le samedi 19 août 2006 à partir de 16h dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

Le Pays

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