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Le passeport burkinabè sous haute protection

Publié le mercredi 16 août 2006 à 08h10min

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Suite à des tentatives de fraude sur le passeport burkinabè, le ministère de la Sécurité a fait parvenir à Kantigui, le communiqué que nous vous invitons à lire...

« Le passeport ordinaire burkinabé a enregistré ces derniers temps des attaques de la part de personnes peu recommandables qui veulent l’imiter. Ce constat a amené les services techniques à réagir sur quelques éléments de sécurité contenus dans le document.

La réalisation d’une telle opération nécessite l’importation de matières premières intervenant dans la confection du passeport.

En attendant l’arrivée de ce matériel prévue en début septembre 2006, seulement les cas d’extrême urgence sont traités par le service des passeports : évacuations sanitaires, nouveaux étudiants à inscrire à l’étranger.

La Direction générale de la Police nationale sollicite la compréhension des demandeurs de passeport durant cette période et présente ses excuses pour les désagréments engendrés par les exigences de protection de notre document international de voyage »

Ouagadougou, le 11 Août 2006

Le Directeur Général de la Police nationale

Thomas Y. DAKOURE
Chevalier de l’Ordre National


Les Yambré recherchent leur grand-père

Kantigui a reçu cette lettre de la famille Yambré qui recherche désespérément depuis cinquante (50) ans son grand-père du nom de Yambré Yambila Pouyta « enlevé » par les colons français.

Cette lettre est écrite par la famille Yambré. C’est avec une grande confiance et respect que nous vous envoyons cette information pour que vous puissiez la diffuser.

Il y a de cela cent cinquante ans, les colons français ont enlevé notre grand-père du nom de Yambré Yambila Pouyta.

Ces colons sont revenus, des années plus tard, pour voir la famille avec les photos du grand-père et de l’argent pour la famille, de la part de ce dernier. La famille refusa cet argent, exigeant la présence de leur fils avant toute chose. Ils sont revenus trois fois de suite en l’intervalle de six mois, mais la décision de la famille fut la même.

En partant, les colons ont dit qu’ils ne reviendront plus, mais ont promis que ce sera plutôt les enfants du grand-père qui viendront, ou alors lui-même.

La famille a donc fait des recherches vingt années durant. Recherches qui ont juste abouti à la localisation des enfants alors en France et au Danemark dont Anne Sophie Waragague qui, à une période donnée, a pu nous écrire ; mais nous perdîmes son contact du fait de son départ du Danemark et de Yambré Djibril pour la Côte d’Ivoire (Djibril est l’un des nôtres avec qui elle avait dans le temps pu correspondre).

Plus tard, nous avons informé l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire et celui de la France en Côte d’Ivoire également en vue de nous aider à retrouver notre « sang ».

Ce fut sans suite.

Aujourd’hui, nous recherchons en vain et venons vers vous, espérant une aide après l’information diffusée, que ces dits enfants de notre grand-père puissent s’identifier et entrent en contact avec nous.

Il s’agit de la famille Yambré Asawenga du Burkina Faso dans le département de Bittou, province du Boulgou.

Dans l’espoir que notre quête puisse aboutir par votre biais, nous vous prions de recevoir l’expression de nos honorables salutations

Par Yambré Djibril


* DPEBA Zoundwéogo : qu’est-ce qui explique le boycott de la passation de service

C’est la question à laquelle l’informateur de Kantigui n’a pu répondre.

Ce qui est sûr, ils étaient deux seulement, les inspecteurs à prendre part à la cérémonie de passation de service à la tête de la DPEBA Zoundwéogo, présidée par le secrétaire général de la province et en présence du directeur régional, des chefs de service et d’une flopée d’instituteurs.

L’attitude des inspecteurs est d’autant plus inexplicable que les deux présents (d’ailleurs venus en retard) n’ont pu prononcer l’allocution annoncée par le maître de cérémonie. C’est donc dans toute la perplexité que les directeurs entrant et sortant ont vécu la passation de service.

En tous les cas, Kantigui, qui se demande contre qui ils manifestent leur désapprobation, estime que le mieux aurait été de venir et s’exprimer à travers l’allocution prévue à cet effet.

Ce qui est sûr, M. Pibagba Zoré, en tiendra compte dans ses relations futures avec ses collaborateurs directs qui ne se sont pas fait le devoir de lui réserver un accueil serein.


* Négociations gouvernement/Syndicat : La reprise en septembre

Kantigui a encore souvenance de la rupture unilatérale du dialogue par les organisations syndicales avec le gouvernement. Depuis le mois de mai donc, les relations ne sont plus au beau fixe entre les syndicats et le gouvernement, suite à la hausse du prix des hydrocarbures au Burkina Faso.

Kantigui avait même apprécié certaines démarches tendant à renouer le fil du dialogue. Sont de celles, la visite de courtoisie du ministre Jérôme Bougma à la Bourse du Travail et la médiation initiée par le Conseil économique et social (CES). Kantigui a été informé que cette institution était encore en pourparlers le 10 août 2006 avec le gouvernement de Yonli III pour une reprise rapide des négociations. De cette rencontre, Kantigui a ouï dire que les choses avancent sérieusement et que la reprise des négociations gouvernement/Syndicat serait même prévue pour le mois de septembre 2006 juste après la rentrée gouvernementale.

Voilà qui réjouit Kantigui et ses lecteurs. Kantigui ne souhaite que le dialogue social.


* Affaire Norbert Zongo

L’ambassade des Etats-Unis souhaite la poursuite des investigations. Elle le fait savoir dans un communiqué de presse parvenu à Kantigui

L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique est troublée par l’échec du système judiciaire burkinabè à faire aboutir les investigations sur l’assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons le 13 décembre 1998. Ces quelques dernières années, le Burkina Faso a connu une amélioration importante de son record en termes de droits humains. Cependant, ce seul cas pourrait avoir un impact considérable sur le statut du Burkina en matière de justice équitable et de libertés civiles. Nous nous joignons à nos amis européens pour encourager les autorités judiciaires à poursuivre vigoureusement l’instruction du dossier pour que justice puisse être rendue dans cette affaire. Nous lançons un appel au gouvernement du Burkina Faso pour faciliter toute activité des autorités judiciaires dans l’instruction du dossier et favoriser la manifestation de la vérité.

Ouagadougou, le 10 juillet 2006


* Le dossier Norbert Zongo devant la Chambre d’accusation, ce mercredi 16 août à 8 h !

Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques informe les organisations membres et structures, ses militants, l’opinion publique nationale et internationale, que le 16 août 2006 à 8 h, l’appel en annulation contre le non-lieu du juge Wenceslas Ilboudo pour Marcel Kafando, unique inculpé dans le dossier Norbert Zongo, passe devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ouagadougou.

Ainsi que le Collectif l’a déjà affirmé, ce non-lieu est un véritable déni de justice et ne traduit rien d’autre que la volonté du pouvoir de la IVe République d’enterrer le dossier Norbert Zongo assassiné le 13 décembre 1998. En conséquence le Collectif appelle l’ensemble de ses militants, les démocrates et les amis de la liberté et de la justice à rester vigilants et mobilisés contre l’enterrement de ce dossier.

Vérité et justice pour Norbert Zongo et ses compagnons !

Non à l’impunité érigée en système de gouvernement !

N’an laara an saara !

Pour le président du Collectif

Henri COMPAORE
MBDHP
Vice-président
Tolé SAGNON
Collectif CGT-B
Vice-président
Philippe OUEDRAOGO
Groupe du 14-Février


* « La circoncision est une mutilation sexuelle aussi criminelle que l’excision qui ne protège pas du VIH/Sida »

Le mouvement raëlien proteste contre les conclusions d’une étude menée entre 2002 et 2005 en Afrique du Sud pour déterminer un lien de causalité entre la circoncision et la contamination par le VIH, présentées lors de la conférence sur le Sida et le VIH de Rio de Janeiro en juillet 2005. Cette étude aurait conclu que « la circoncision effectuée chez les hommes à l’âge adulte diminue fortement le risque de contamination par le VIH ».

L’annonce de ces résultats, relayée par la presse, a eu pour conséquence une recrudescence de cette mutilation sexuelle dans certains pays où les hommes accourent en masse à l’hôpital pour se faire circoncire, croyant ainsi se protéger du VIH/Sida.

Raël, le chef spirituel du Mouvement raëlien, réaffirme avec tous les raëliens en Afrique, que la circoncision est une mutilation sexuelle, un acte aussi criminel que l’excision chez la femme, perpétré par l’ignorance des hommes et qui ne repose sur aucune base ou nécessité médicale.

Raël et le mouvement raëlien dénoncent la publicité « déconscientisante » faite autour de cette pratique par cette étude, qui risque de causer encore plus de personnes contaminées au VIH et rappelent que seul le préservatif protège contre le virus du Sida et les maladies sexuellement transmissibles.

Par ailleurs, l’on sait aussi qu’il existe un commerce honteux et scandaleux des prépuces, entretenu par un réseau par le biais duquel, des rabbins et hôpitaux gagnent de l’argent en revendant les prépuces très cher à des laboratoires pharmaceutiques, ce qui constitue un odieux trafic d’organes humains.

Est-ce cela le but ultime de cette compagne, mutiler massivement des Noirs afin de gagner beaucoup d’argent. L’on est en droit de se poser la question.


* La réparation du réseau routier de Manga en discussion

Ce n’est plus un secret pour personne, les routes de la cité de l’épervier ont été saccagées par les camions transporteurs de sable. L’entreprise Oumarou Kanazoé qui, depuis quelques mois, vide le sable de cette localité en direction de Ouagadougou est la plus indexée. Les camions STMB font partie du lot des accusés. Le conseil municipal, selon les sources de Kantigui, a décidé d’entreprendre des démarches pour que Oumarou Kanazoé répare les routes.

De l’avis de certains ouvriers de OK, cette initiative constituera une bouffée d’oxygène, vu les difficultés liées à la dégradation des voies et qui occasionnent beaucoup de frais pour extirper les camions qui s’embourbent fréquemment. Vivement que le dialogue OK-conseil municipal de Manga aboutisse afin que chacun tire son épingle du jeu.

Kantigui

Sidwaya

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