A l’origine, un coup de feu parti accidentellement d’un revolver que tenait un agent de la police de l’aéroport et qui a fortement résonné comme une bombe. Heureusement, personne n’a été touché par la balle. Il y a eu beaucoup plus de ... panique que de mal.

Inhumation de Joseph S. Sankara : absences remarquées

Décédé le 4 août 2006, le "Vieux" Joseph Sambo Sankara a été inhumé le jeudi 10 août dernier aux côtés de son épouse Marguerite, à leur domicile au quartier Paspanga. La foule était nombreuse à accompagner le défunt à sa dernière demeure, de la levée du corps à l’enterrement, en passant par la cérémonie religieuse. En plus des parents et proches du regretté, on distinguait dans la grande masse anonyme des leaders de l’opposition et des figures qui ont marqué la période révolutionnaire au Burkina.

Logiquement, on s’est posé des questions sur l’absence des autorités burkinabè. S’étaient-elles fondues dans la foule en recueillement ? Si, par extraordinaire, elles étaient là, pourquoi n’étaient-elles pas au premier rang comme c’est le cas dans ces genres d’inhumation de personnalités disparues ?

Les questions restent posées.

2 chefs de village pour Sindou

Sans être alarmante, la situation est inquiétante pour nombre d’observateurs, à propos du village de Sindou qui a à sa tête deux chefs investis. Au moment où il fallait trouver un chef pour le village, les 4 chefs de quartiers étaient allés voir Laoula Ouattara pour lui signifier que c’était son tour de prendre la chefferie. De l’autre côté, une initiative se met en place pour investir Tidjane Ouattara, malgré des oppositions de coutumiers. Ce qui a été dit a été fait.

Le village a été divisé à cette occasion car ce sont les chefs de quartiers qui désignent le chef de village. C’est ainsi que 2 se sont rangés du côté de Tidjane et les deux autres derrière Laoula. Les deux parties ont envoyé leurs procès-verbaux au maire, au haut-commissaire et au ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Ces documents mentionnent que c’est à l’occasion du conseil des sages des 30 juillet, 1er et 2 août que Tidjane Ouattara a été désigné tandis que Laoula Ouattara a été fait chef le 7 août dernier.

Sebba : des "conseillers fictifs" au conseil municipal

Abdoulaye Amadou, conseiller au secteur 2 / Sebba relève, dans cette lettre qu’il a fait parvenir à notre rédaction, des anomalies dans la tenue du premier conseil municipal de la commune de Sebba, dans la province du Yagha.

"Le Yagha est l’une des provinces où le PDS, parti d’opposition, dirige deux communes sur les six que compte ladite province.

Sebba, chef-lieu de la commune urbaine, est sous les commandes d’un maire PDS. Tenez-vous bien ! ce maire a convoqué les membres du conseil municipal à une rencontre pour l’examen et l’adoption du budget supplémentaire.

A cette occasion, beaucoup de conseillers ne reçoivent pas leur convocation à temps. Personnellement, j’ai reçu la mienne la veille à 18h 00. Par contre, des conseillers "fictifs" la reçoivent et s’installent royalement sur les chaises réservées à cet effet.

Après le mot introductif du maire, un conseiller indigné, demanda à savoir le mobile de la présence des "corps étrangers" à la première session du conseil municipal.

L’explication n’étant pas aisée et après de vives discussions, le maire demandera de passer au vote pour décider de leur participation à la rencontre.

Celui qui posa la question, n’ayant reçu aucune réponse satisfaisante, se retira simplement de la salle. Aussitôt le maire répliqua en ces termes : "celui qui n’est pas d’accord peut prendre la porte comme le "vrai conseiller".

La réunion se tint avec les "conseillers nommés" par le maire, au nombre de neuf. A la fin, le receveur aurait exigé que leurs noms soient effacés de la liste de présence afin que son état de paiement ne soit pas du faux.

Comment peut-on ignorer ou narguer les textes de lois aussi banalement ? Mais on attend de voir ce que dira la tutelle financière devant un tel budget adopté par des "conseillers fictifs".

Aussi, le maire aurait mieux préparé les législatives autrement que d’user de l’ignorance des populations en milieu rural. M. le maire, il faut dire la vérité à vos candidats qui ont échoué dans les urnes plutôt que de les maintenir par une ruse qui ne saurait durer. La législation ne prévoit pas de nomination ou d’achat de poste de conseiller.

Bravo, au conseiller protestataire qui se soucie de la promotion et de la vulgarisation de textes de lois en milieu rural."

PDDEB : la Belgique accompagne le Burkina

Daniel Bertrand, ambassadeur du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, a procédé ce jour 10 août 2006 à la signature du Protocole de financement commun (PFC) entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Plan décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB).

Par cette signature, le Royaume de Belgique marque sa volonté d’accompagner, aux côtés des autres partenaires techniques et financiers signataires de ce Protocole, le gouvernement du Burkina dans la mise en œuvre du PDDEB, à travers le Compte d’affectation spéciale du trésor (CAST) comme mécanisme de gestion des fonds.

Jean-Baptiste Compaoré, le ministre des Finances et du Budget et l’ambassadeur du Royaume de Belgique ont profité, à cette occasion de signature du PFC, pour faire le point de la coopération entre les deux pays.

Boulkiemdé : cérémonie royale à Issouka

Le 15 août sera doublement fêté à Issouka (Koudougou) dans la province du Boulkiemdé. Car, en plus de la fête chrétienne de l’Assomption, la localité vibrera au rythme d’une cérémonie royale. Il s’agit du "Na-yiri" du chef de Issouka, Naaba Saaga 1er. L’événement comportera 2 temps forts. Le premier est l’inauguration du monument de feu Naaba Boulgo, qui a été chef de Issouka de 1930 à 1962.

Le deuxième temps est la sacralisation du trône de l’actuel chef, en la personne de Modeste Yaméogo, chargé de communication à l’UNICEF. Le tout se déroulera sous le haut patronage de Naaba Sanem, chef de Lalé, et du co-parrainage de la ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Aline Koala, et du Larlé Naaba Tigré, ministre du Moogho Naaba.

Toma : la Fondation Diban Promo Salus reboise

La paroisse Sacré-Coeur de Toma a accueilli le week-end passé, de bons samaritains, les membres de la Fondation Diban Promo Salus (FODIPS) pour des activités socio-culturelles et caritatives. La première édition du reboisement, dénommée "Toma la verte 2006", a débuté le jeudi 10 et le vendredi 11 août par des animations sur le Sida et le tabagisme, ainsi qu’une remise d’arbres à la mairie de Toma, au Centre des handicapés et au Centre de rééducation nutritionnelle (CREN).

Avant la messe d’action de grâce, le dimanche 13 août 2006, la chorale francophone Saint-Camille a animé un concert époustouflant de chants religieux, qui a réuni nombre de Tomalais. Il faut souligner que la Fondation s’inspire de la figure du Christ miséricordieux, et de celle de l’apôtre de l’amour, Diban Alfred Ki-Zerbo, dont elle porte le nom, et qui est le père du Pr Joseph Ki-Zerbo.

C’est ainsi que, conformément à ses objectifs (humanisation du monde de la santé, solidarité avec les plus démunis et les marginalisés), elle prend en charge, depuis quelques années, une quarantaine d’orphelins à Toma, contribue à la formation des personnels sanitaires et soutient plusieurs familles pauvres. La 1re édition de "Toma la verte" a permis à la fondation de mettre en terre plus de 200 plants dans la ville, dont une bonne partie sur le terrain de son siège social.

Gaoua : le chef de corps inhumé à Bobo

Décédé à Koudougou, dans la nuit du 7 août 2006, Ousmane Fofana, le chef de corps du 22e Régiment d’infanterie commando (RIC), a créé un grand vide derrière lui, tant au niveau de sa famille que celui de ses frères d’armes. C’est ainsi que lors de l’inhumation à Bobo Dioulasso, en plus de la veuve et des 4 orphelins que le chef de corps de Gaoua a laissés derrière lui, ils ont été nombreux, tous ceux qui l’ont connu, à pleurer sa disparition.

Mémorisation du Coran : la 2e édition du concours national le 15 août

La 2e édition du concours national de mémorisation du saint Coran se déroulera à Ouaga du 15 au 19 août comme l’indique ce communiqué de la Communauté musulmane du Burkina signé par El Hadj Oumarou Kanazoé, le président de la CMBF.

La Communauté musulmane du Burkina Faso, en collaboration avec l’Organisation internationale pour la mémorisation du saint Coran, organise la deuxième édition du concours national de mémorisation du saint Coran, du 15 au 19 août 2006, à la grande mosquée de Ouagadougou.

A cet effet, elle informe tous ceux qui désirent participer à ce concours, de contacter les numéros suivants :

Professeur Ahmed Sanogo : 70 21 50 83

Professeur Hassane Gadiaga : 76 61 69 10

Professeur Aboubacar Kaboré : 70 25 11 50

Siège de la CMBF : 50 31 44 05

Medersa centrale : 50 33 25 20

Issaka Bangré : 76 64 63 89

AMBF : Simon Compaoré reconduit

Au terme du 3e congrès statutaire de l’Association des municipalités du Burkina (AMBF), tenu les 10 et 11 août, Simon Compaoré, maire de Ouaga, a été reconduit à la tête de l’association pour un mandat de 2 ans et demi. Nous y reviendrons.

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