Ces clandestins, qui accomplissent leur basse besogne dans leur cour, ont creusé des canaux d’évacuation des déchets issus des boyaux des animaux abattus. Ainsi, les passages entre les bâtiments servent en même temps de routes pour les habitants de la localité et se trouvent enlaidis par les eaux sales et puantes éparpillées par l’eau de ruissellement. Si jusque-là les voisins ne les dénoncent pas ouvertement à la police, c’est par humanisme, disent-ils. "Ils ne vivent que de cette pratique".

En fin 2005, la police avait fait une descente musclée sur les lieux, mais cela n’a rien changé aux habitudes de ces clandestins. La preuve, c’est qu’ils continuent d’empoisonner leurs voisins.

Le Collectif appelle à la vigilance

Le 16 août 2006, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ouagadougou va examiner l’appel interjeté par la partie civile contre le non-lieu accordé par le juge Wenceslas Ilboudo à l’adjudant Marcel Kafando, dans l’affaire Norbert Zongo. Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques appelle ses militants, à travers un communiqué parvenu à notre rédaction, à rester vigilants et mobilisés contre l’enterrement de ce dossier.

L’affaire Norbert Zongo à Abidjan

Dans le dossier Norbert Zongo, une ordonnance de non-lieu avait été prise le 18 juillet dernier par la justice burkinabè au profit de Marcel Kafando, le seul inculpé dans l’affaire. Le monde étant devenu un gros village, la nouvelle faisait, dès le lendemain, l’objet de discussions dans certains milieux en Côte d’Ivoire, notamment à Abidjan.

Entre autres questions, les gens se demandaient comment une telle décision avait pu être prise après tout ce temps et avec tous les moyens qui ont été mis à la disposition du juge d’instruction. Comme quoi, autant les Burkinabè sont bien informés sur la Côte d’Ivoire, autant sur les bords de la lagune Ebrié, on est renseigné sur les faits et gestes au Faso.

Sida : faut-il cacher sa séropositivité à son conjoint ?

Nombreux sont des couples où l’un des conjoints, c’est-à-dire la femme ou l’homme, contrôlé positif, cache sa maladie à son partenaire. Si le secret médical interdit aujourd’hui aux services compétents de dévoiler le statut sérologique à l’autre moitié qui n’a pas été soumise au test de dépistage, ne convient-il pas que la personne atteinte se fasse le devoir moral d’informer son partenaire ?

Cela aurait l’avantage de motiver ce dernier à se faire contrôler à temps et, en cas de séropositivité, à se faire prendre médicalement en charge. Par ailleurs, cette attitude de la bouche cousue ne rend pas service à la société car elle ouvre grand la porte à la propagation de la maladie. Tôt ou tard, il faudrait briser ce tabou et cette loi du silence qui ne feront que donner des ailes à la pandémie du Sida.

Dapoya : un trou de malheur

Au niveau de la rue du Commerce à Dapoya, à une cinquantaine de mètres du marché Sankariaré, en venant du Matata, et presqu’en face d’un bar, se trouve un trou qui, depuis belle lurette, provoque de nombreuses chutes de motocyclistes et de cyclistes. Il ne se passe pas 2 ou 3 jours sans que des gens tombent dans ce trou. Pire, des accidents de toutes sortes sont observés à cet endroit où le bitume est parti, laissant la place à ce trou de malheur.

Les riverains ne savent plus à quel saint se vouer, après avoir vécu tous ces drames. Peut-être que les conseillers municipaux et autres responsables de quartier viendront à leur secours .

Soutien aux Etalons : entre installation officielle et assemblée générale

Les structures de soutien aux Etalons seront sous les feux de l’actualité ce week-end. L’occupation de la scène commence ce vendredi 11 août avec l’Union nationale des supporters des Etalons (UNSE). En effet, c’est en principe aujourd’hui, à partir de 10 h, que le bureau exécutif de cette union sera officiellement installé dans ses fonctions, au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

Demain, samedi 12 août, c’est la Coordination nationale de soutien aux Etalons (CNSE) qui prendra le relais. Mahamadi Kouanda et les siens se retrouveront, en principe, à 9h au Centre de formation professionnelle du ministère des Infrastructures et du Désenclavement sis à Gounghin, pour une assemblée générale. A l’ordre du jour, le bilan des 3 années de la structure, la restructuration du bureau de la coordination, des informations sur l’UNSE, etc.

3e édition du camp Judo vacances

Le Comité d’organisation du camp Judo vacances renouvelle, pour la 3e année consécutive, son initiative à l’endroit des enfants. Ce camp judo qui va prendre fin le 9 septembre 2006 a débuté il y a quelques jours, mais les inscriptions se poursuivent toujours et concernent les enfants d’au moins 4 ans. Il s’agit, pendant ces vacances, de donner des cours d’initiation au judo aux enfants et de les former sur les valeurs morales de cette discipline, et saisir l’opportunité pour recruter de nouveaux adeptes pour la saison sportive 2006-2007.

Les cours vont se dérouler du lundi au samedi sur quatre sites, afin de permettre une plus grande accessibilité aux jeunes. Les lieux sont le club Tong-nooma à Saint Léon, le club de l’école de police à Gounghin, l’Ecole nationale des douanes et le judo club de l’AS ONATEL. Des techniciens avisés sont chargés d’encadrer les pensionnaires du camp, avec l’appui d’un technicien français, Cyril Pages, qui est l’entraîneur des équipes nationales de France cadette et junior filles.

Journée des personnes âgées : un reboisement à Dassassogo

Dans le cadre de la commémoration de la journée des personnes âgées, une matinée de plantation d’arbres est prévue pour le samedi 12 août 2006 à 8h. Co-organisé par le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, et le conseil national des personnes âgées, le reboisement aura lieu à l’école primaire C et D de Dassassogo, communément appelée "Ecole Konkondo".

Football : les tapeuses de ballon chaussent les crampons

Petit à petit, le tournoi international des clubs champions de football féminin des 5 nations établit son palmarès. La compétition enregistre déjà à son compteur 5 éditions qui ont permis aux femmes qui tapent dans le ballon d’étaler leurs talents. Cette année encore, le public sera servi en football féminin avec la 6e édition de ce tournoi prévu du 26 août au 3 septembre 2006 à Ouaga.

Pour l’occasion, il est attendu des footballeuses comme celles de la Sirène de Dakar du Sénégal, des Amazones de Côte d’Ivoire, de l’AS Mandé du Mali, de la Ligue FC du Togo, de la Flèche noire du Bénin. Toutes ces tapeuses de cuir retrouveront leurs homologues du Burkina, à savoir les Princesses, pour cette édition qui aura pour invités d’honneur l’équipe Aquilas Verdes de Guinée équatoriale et une équipe de Guinée Conakry.

BLOC-NOTES

* Journée de plantation d’arbres et de salubrité ce samedi 12 août au Complexe scolaire Tar Yam au secteur 28 de Ouaga, organisée par le Comité Songtaaba des jeunes de ce secteur, en collaboration avec l’association Bonnes récoltes.

Le Pays