LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>On murmure </I> : Amicale des ministres du Faso : Où allons-nous ?

Publié le mercredi 9 août 2006 à 08h12min

PARTAGER :                          

Kantigui a été surpris et consterné de voir circuler un projet de création d’une association dénommée Amicale des ministres du Faso (AMF). Comme son nom l’indique, cette association, selon l’idée de ses promoteurs, se veut un regroupement de personnes physiques occupant ou ayant exercé des fonctions ministérielles dans les différents gouvernements de la Haute-Volta au Burkina Faso et des personnes physiques ayant obtenu le rang de ministre par leur fonction.

L’objectif principal visé est de contribuer à la valorisation et la promotion de la fonction de ministre ainsi que de défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres.

En outre, AMF devra développer l’esprit de solidarité entre ses membres.

Si Kantigui ne voit pas de mal et encourage d’ailleurs l’initiative de personnes physiques de se regrouper en associations, il se pose des questions sur les motivations et l’intérêt de la création d’une telle structure. En effet, selon l’entendement de Kantigui en la matière, il est plus indiqué de faire la valorisation et la promotion d’un métier. Et c’est ce qu’on voit d’ailleurs.

La fonction de ministre est un titre qui se mérite et n’a pas besoin qu’on fasse sa valorisation si ce n’est pour d’autres intérêts.

Que ce soit la fonction du ministre ou autre fonction, c’est à chacun de faire sa promotion par ses compétences.

A cette allure on aura aussi des lobbies ou des associations de secrétaires généraux, de directeurs, de chefs, de gardiens ou de cuisiniers en chef (...) qui feront aussi la valorisation et la promotion des fonctions de secrétaires généraux, de directeurs, de chefs, de gardiens ou de cuisiniers en chef (...), voire des rédacteurs en chef : Où allons-nous avec tout cela ?


* Les adieux du chargé de Communication de l’AMBF

Kantigui a reçu une correspondance du chargé de Communication de l’AMBF indiquant la fin de son contrat. Nous vous proposons l’intégralité de son écrit.

Ce papier que je vous propose pour publication est probablement le dernier que j’ ai rédigé en tant que chargé de communication de l’Association des Municipalités du Burkina Faso (AMBF). Mis à la disposition de l’AMBF depuis cinq ans pour m’occuper du volet communication, je suis arrivé au terme de mon contrat avec les municipalités du Burkina Faso. Durant ces années, j’ai servi comme je pouvais la cause de la décentralisation et des communes urbaines du Burkina.

Au moment où je quitte l’AMBF pour retourner à mon ministère d’origine (l’Information), je voudrais exprimer ma profonde gratitude aux organes de presse et particulièrement aux Editions Sidwaya que vous dirigez avec beaucoup de compétence. J’ai été satisfait de la bonne collaboration dont j’ai bénéficié chez vous tout au long de ces années écoulées. Grand merci et à nous revoir sur d’autres chantiers.

Jean-Paul KONSEIBO
10 BP 13601 Ouagadougou 10
70 10 05 01
jpaulko@yahoo.fr


* Des perspectives pour produire du biocarburant au Burkina Faso

Kantigui a ouï dire qu’un groupe international dans l’agro-alimentaire et sa filiale burkinabè sont en train de réfléchir au « Développement de la production de biocarburants au Burkina Faso ». Le projet serait très avancé. Et bientôt le pays des Hommes intègres pourrait produire du carburant soit par fermentation de matières agricoles riches en sucre (betteraves, canne à sucre) par l’action de levures, soit par hydrolyse de matières agricoles riches en amidon (pomme de terre, blé, maïs, etc.) puis fermentation du glucose par l’action de levures ou soit encore par le procédé de fabrication de l’ester (biodiesel) mélangeable au gasoil jusqu’à 30% sans aucune modification du moteur.

Ainsi, les deux filières de fabrication de l’éthanol, d’huile et d’Ester d’huile vont respectivement alimenter les moteurs à allumage commandé (essence) et ceux à allumage par compression (diesel). Kantigui souhaite vivement que ce projet qui se présente comme une alternative à l’épineuse hausse du prix du carburant puisse rapidement voir le jour pour le grand bonheur des Burkinabè.


* Ville de Ouagadougou : Les audiences publiques reprennent du service

La nouvelle vient de parvenir à Kantigui : Initiées en 2005 par le bourgmestre de la ville de Ouagadougou, les audiences publiques qui avaient permis à Simon Compaoré de recevoir ses concitoyens pour écouter leurs préoccupations exclusivement portées sur les opérations de lotissement reprennent du service. Ce mode de communication avait en fait été choisi par le maire de Ouagadougou pour plancher sur les dossiers de lotissement qui n’avaient pas trouvé de solutions au niveau des commissions d’arrondissement. Initiative commune en direction de tous ceux qui ont des préoccupations à soumettre à l’autorité communale, les audiences publiques seront reconduites cette année selon le calendrier suivant :

- vendredi 25 août 2006 les audiences porteront sur les thèmes de la gestion des espaces verts et de l’occupation du domaine public ;

- septembre 2006, elles seront consacrées aux litiges sur les opérations de lotissement ;

- octobre 2006, elles porteront sur les nuisances diverses et les problèmes de voisinage ;

- quant aux audiences de novembre 2006, les participants pourront y aborder les préoccupations de leur choix. Les audiences publiques marqueront une pause en décembre 2006 avant de reprendre courant le ler trimestre de l’année 2007. Désormais, il est possible pour tout citoyen de la ville de Ouagadougou de rencontrer une fois par mois le maire et de lui soumettre sans intermédiaire sa préoccupation sur les sujets ci-dessus définis.

Au-delà de l’opération de relations publiques, ces audiences constituent des moments privilégiés d’échanges entre le citoyen lamda et Simon Compaoré ; des échanges qui aboutissent à quelques exceptions près à la résolution des problèmes soulevés. Nos concitoyens sont invités à s’approprier ce cadre de dialogue pour l’évocation et la résolution des problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.

A côté de cette initiative, des boîtes à idées sont disponibles dans les mairies d’arrondissement pour recueillir toutes critiques ou suggestions sur le fonctionnement des services municipaux


* Droit de réponse : Situation politique à Kiembara : “Quiétude et paix règnent ...”

Suite à des écrits dans la sous-rubrique « On murmure » parus dans notre édition N°5647 du 12 juillet 2006 titrés

« Des maires en sursis », « Le CDP ferme la porte à ses indisciplinés » et « Kiembara au bord de l’affrontement », une militante CDP de Kiembara s’est sentie interpellée et nous a adressé ce droit de réponse que nous publions in extenso, sans commentaire, puisque le lecteur saura faire, in fine, la part des choses ...

Monsieur le directeur de Sidwaya

Suite aux « rumeurs et murmures » sur la situation politique à Kiembara dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, dont votre journal dans ses livraisons N°5647 du 12/07/06 et 5665 du 02/08/06 s’est fait l’écho avec insistance, je me suis sentie interpellée pour éclairer vos lecteurs et les nombreux amis de notre village sur la situation réelle.

En effet, dans la rubrique « On murmure » sous les titres « Des maires en sursis », « Le CDP ferme la porte à ses indisciplinés » et « Kiembara au bord de l’affrontement », on présente Mme le maire de cette nouvelle commune rurale comme étant une indisciplinée au sein du CDP. Les propos de Kantigui m’indignent parce que je suis une militante du CDP et de surcroît de Kiembara. J’ai suivi de bout en bout la campagne municipale qui a conduit à la victoire éclatante de notre parti dans cette localité. J’ai été témoin des péripéties autour de l’élection de madame Joséphine Niamoukara au poste de maire de la commune.

Conformément aux directives du parti, Mme Joséphine Niamoukara a été inscrite sur les listes des candidats conseillers municipaux du CDP de Kiembara. « Présidente » de la campagne municipale de Kiembara, elle l’a organisée de bout en bout sans accrocs. Elle a été élue conseillère CDP du village de Kiembara en même temps que son colistier Tiémogo Ouaro (notre parti a pris les 2 sièges). Jusque-là les structures locales du parti et les auteurs des multiples écrits n’y ont vu aucun problème.

Le parcours de combattant de madame Joséphine Niamoukara commence lorsqu’elle décida de se porter candidate pour le poste de maire contre son colistier. « Une femme maire me diriger dans ce conseil ? Jamais ! », dira l’autre candidat. On essaya de dissuader Mme Niamoukara par tous les moyens : convocation chez le chef traditionnel en vue d’amener ce dernier à lui dire que la femme doit laisser la place à l’homme ! Le chef traditionnel et ses chefs de quartiers n’ont pas accepté la combine (1er échec).

Au lieu que le bureau de la sous-section départementale du CDP de Kiembara recherche le consensus autour d’une candidature conformément aux directives de la direction nationale du parti, elle a voulu imposer le camarade Ouaro et un bureau du conseil municipal qu’ils ont confectionné eux-mêmes, sans les conseillers. Ces derniers ont immédiatement exprimé leur désapprobation parce que cette démarche n’était pas conforme à l’esprit et à la lettre de la directive du parti.

C’est dire donc qu’il n’y a eu aucun consensus autour d’aucun membre de ce bureau ! En aucun moment, les conseillers CDP n’ont été saisis d’un quelconque choix d’un candidat par la direction du parti au poste de maire puisque face au rejet de cette liste par les camarades conseillers, le Commissaire politique régional décida d’organiser des primaires afin de départager les deux candidats. Du reste, les primaires étaient la règle dans la province du Sourou, là où le consensus n’a pas été réalisé.

Cela s’est passé dans les communes rurales de Kassoum et Kiembara ainsi que dans la commune urbaine de Tougan. Cette opération, conduite par le député Fidèle Oui avant la publication des résultats officiels des élections municipales, donna les résultats suivants : J. Niamoukara 13 voix et I. Ouaro 12 voix (2ème échec). Après la publication des résultats par le Conseil constitutionnel, il est ressorti que sur 28 sièges à pourvoir, le CDP avait obtenu 24 au lieu de 25. L’occasion était belle pour les « amis » du camarade I. Ouaro pour demander la reprise des primaires par leur homme de main, le SG de la section provinciale du Sourou, la veille des élections qui devraient mettre en place le bureau du conseil.

Ils ont pris le soin d’éviter cette fois le député qui n’a pas ramené le résultat qu’ils voulaient. Les militants CDP de la sous-section de Kiembara n’en voyaient donc ni la nécessité ni l’opportunité puisque le candidat malheureux aux primaires pouvait vérifier sa cote de popularité le lendemain, lors des élections pour la mise en place du bureau du conseil municipal. Jugeons-en plutôt les résultats : Joséphine Niamoukara 19 voix ; Tiémogo Ouaro 09 voix (3ème échec). Supposons que tous les conseillers de l’opposition (ADF) aient voté pour Mme le Maire, retranchons ces votes (4), cela fait 15 votes CDP pour Joséphine et 9 pour Tiémogo.

Kantigui, je te donne un conseil prochainement, quand on te dira que quelqu’un a été élu grâce aux voix de l’opposition, demande les proportions et les résultats ; l’ADF n’avait que 4 conseillers et le CDP, 24 ; le maire a été élu par 19 voix contre 9 !!. Cela est vérifiable même dans votre journal qui a publié les résultats. Vous pouvez vous adresser aussi à la structure qui a organisé les élections du maire. Après cet échec cuisant, les perdants (du même parti que le maire, entendons le CDP) déposent une plainte auprès du MATD accusant Mme le maire d’être comptable. Après étude du dossier, il n’en était rien (vous pouvez vérifier auprès du MATD). Et c’est après le rejet de la plainte que, prenant leurs rêves pour des réalités, ils ont écrit des « maires en sursis » dans votre livraison N°5647 du 12 juillet 2006.

Je passe sous silence toutes les intrigues orchestrées par les mêmes personnes pour empêcher et l’installation du tout nouveau Maire et l’exercice du mandat en toute quiétude. Je tais aussi leurs thèmes de campagne auprès des conseillers se résumant en des propos du genre : dites que vous ne voulez pas être commandés par une femme (propos contraires aux orientations de notre parti). Vous entendrez ces anecdotes et bien d’autres si vous foulez le sol de Kiembara ; je vous invite à le faire !

C’est au lendemain de la conférence provinciale CDP du Sourou tenue le samedi 29 juillet 2006 à Tougan, où ils ont été désavoués, qu’ils ont écrit les deux derniers articles dans votre livraison du 2/08/06. Mon propos se limite là pour le moment et si ceux qui sont à l’origine de ces murmures mensongers le souhaitent, je pourrais ouvrir cette page à l’avenir avec forces détails.

De quel côté se trouve l’indiscipline ? Kiembara est-elle la seule commune rurale où le CDP a été obligé d’organiser des primaires pour départager des candidats au poste de maire ? Mais, vouloir imposer contre vents et marées son candidat contre la volonté des conseillers et de la population de Kiembara, non ! Ce qui est sûr, malgré le parti pris du bureau de la sous-section de Kiembara et du secrétaire général de la section provinciale, à Kiembara, le camarade Tiémogo Ouaro et son « ami » du BPN qui l’utilisent pour assouvir sa haine contre Kiembara, ont mesuré leur popularité et en ont eu pour leur compte. Signalons que ces personnes utilisent à profusion le nom du Commissaire politique régional de la Boucle du Mouhoun pour accomplir leur sale besogne.

A Kiembara il n’y a aucune rébellion à l’horizon. Les populations vivent dans la quiétude, se fréquentent et vaquent à leurs opérations champêtres comme à l’accoutumée. Elles ne demandent que la pluie pour avoir de bonnes récoltes. C’est des écrits de ce genre qui viennent les surprendre et les indigner. Elles supplient Kantigui d’appeler les autorités administratives, la police, la gendarmerie, les autorités coutumières et religieuses pour juste vérifier l’information avant de la publier. Ce que ces populations attendent de la direction politique du CDP, c’est qu’elle accompagne Madame le maire démocratiquement élue en rappelant à l’ordre les vrais auteurs de l’indiscipline au sein du parti, ceux qui veulent déranger l’exercice municipal. J’ai foi en la lucidité de la direction politique de mon parti. Des innocents ne seront pas sanctionnés à la place des vrais coupables !

Une militante CDP de Kiembara,
Province du Sourou


* Et Béatrice Damiba créa « Faso flash Vienne »

Kantigui a reçu le numéro 000 « Faso flash Vienne », le périodique de l’ambassade du Burkina Faso en Autriche.

La publication de la représentation diplomatique burkinabè à Vienne dirigée par Béatrice Damiba met en exergue les actualités du Burkina Faso, les activités de l’ambassade, la coopération avec les pays de la juridiction (Autriche, Hongrie, Croatie, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie) et les organisations partenaires (AIEA, ONUDI, ONUV, OTICE). « Recueillir », « informer », « toujours partager » est le slogan de « Faso flash Vienne ».

A travers les rubriques « Mot de l’ambassadeur », « Politique », « Economie », « Société » et « Culture », le numéro 000 présente les objectifs du bimestriel, l’état de la Nation dressé par le Premier ministre, le désenclavement du Burkina par les routes, les femmes du Faso et 2006 comme l’année du SIAO. « Faso flash-Vienne » procède de ce souci permanent de mieux faire connaître notre pays », explique l’ambassadeur Béatrice Damiba.


Kantigui salue cette initiative de notre consœur ambassadeur

A coup sûr, « Faso Flash-Vienne » donne plus de visibilité aux actions de la mission permanente du Burkina Faso à Vienne.

Il marque un trait d’union entre les hommes intègres de l’extérieur et leur patrie. Voilà un produit Sidwaya (l’ambassadeur Béatrice Damiba) qui fait honneur à la presse burkinabè


* Radio Burkina : 29 localités sans son

Kantigui a ouï dire que la chaîne qui « réduit la distances », La Radiodiffusion nationale du Burkina, n’arrive pas dans près de trente provinces.La Radio, qui émettait avant cette panne en Ondes courtes et moyennes, ne le fait plus qu’en FM. Ajoutée à cela, la panne de tous les émetteurs. Alors Kantigui comprend le pourquoi du silence radio, même s’il ne se l’explique pas. Ce d’autant plus qu’il y a moins d’un mois, la RTB (Radio) recevait un émetteur o


CNSE : vers une nouvelle structuration

Kantigui a ouï dire que la Coordination nationale de soutien aux Etalons (CNSE) de El hadj Mahamadi Kouanda tient une assemblée générale, le samedi 12 août 2006, à Ouagadougou et qu’à cette AG où il y aura une forte représentation des 45 provinces (3 personnes par province) il sera question, parmi tant d’autres, d’une nouvelle structuration de l’association. De cette même source, Kantigui a appris que la CNSE appelle l’ensemble de ses militants à la mobilisation tout en respectant les autorités du pays.

Mieux, elle réaffirme qu’elle existe toujours et reste légale au regard des textes en vigueur. C’est dire que El hadj Mahamadi Kouanda et son équipe créée il y a trois ans, ne veulent pas céder malgré la création de l’Union nationale des supporters des Etalons (UNSE).

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées