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Pauvreté et désertification : Scolaires et étudiants du Passoré se mobilisent

Publié le jeudi 3 août 2006 à 06h38min

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Yako, chef-lieu de la province du Passsoré accueille du 3 au 6 août deux cents (200) scolaires et étudiants pour un camp de reboisement et une formation en montage de micro-projets.

« Les scolaires et étudiants du Passoré veulent se mobiliser pendant ces vacances pour protéger l’environnement dans leur province et prolonger leur formation sur le terrain en matière d’éducation, de santé, de migration, de lutte contre la pauvreté... ».

Tel est l’objectif de « Passoré 2006 ». Organisées par l’Association des scolaires et étudiants ressortissants du Passoré (ASERP), les manifestations de reboisement, de sensibilisation et de montage de micro-projets regrouperont du 3 au 6 août à Yako, chef-lieu de la province, deux cents (200) participants venus de Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et des différents établissements secondaires des départements. Elles font suite au traditionnel forum de l’ASERP qui se tient au mois d’avril de chaque année. « Notre association ne revêt aucun caractère politique ni régionaliste.

Elle œuvre à but non lucratif pour apporter un éveil sur des questions de développement aux populations de notre province d’origine », précise Salifou Banissi, président de l’ASERP. Les différentes activités seront co-parrainées par le colonel Zitiba Sawadogo, aide de camp du président du Faso et Moussa Sanfo, directeur général de l’Office national des télécommunications (ONATEL). Elles serviront de cadre d’échanges entre les autorités administratives (haut-commissaire, préfets...) les élus locaux (maires, conseillers municipaux...) et les membres de l’ASERP.

Les scolaires et les étudiants du Passoré veulent entretenir le dialogue autour de la lutte contre la pauvreté et la gestion des migrations. « Le Passoré figure parmi les localités où le flux migratoire est important. A cela s’ajoute la dégradation continue de l’environnement. Pour promouvoir un développement durable, il faut conjuguer les luttes contre la pauvreté et la désertification », indique Salifou Banissi.

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)

Sidwaya

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