Pouytenga : Un jeune escroc échappe de justesse à la mort
N’a-ton pas l’habitude de dire que tous les jours sont pour le voleur et un jour pour le propriétaire ? Ce jeune garçon, la trentaine, qui a échappé de justesse à la mort le vendredi 28 juillet 2006 à Pouytenga, ne dira pas le contraire.
Ce jeune, qui n’est pas un inconnu dans les milieux mafieux, avait escroqué des billets de banque à un vieux et à un chauffeur.
Mais le vendredi 28 juillet 2006, peut-être sous l’effet de la drogue, il est allé chez un tablier pour soutirer des paquets de cigarettes. En voulant réclamer ses paquets de cigarettes, le tablier a été menacé et traité de voleur par l’escroc qui voulait coûte que coûte lui asséner de violents coups de poing.
Il a été copieusement battu par l’assistance et abandonné sanguinolent à la vue de tous les passants. Ce fut vraiment un vendredi noir pour ce jeune escroc. Parlant toujours d’escroquerie, ce mal se manifeste sous toutes les formes. C’est ainsi qu’un El Hadj, commerçant très reconnu à Pouytenga, a été victime d’un cas similaire sous une autre forme le même vendredi dans un car qui le transportait de Ouaga à Pouytenga aux environs de 18h.
Dans le car, un voisin lui proposa à grignoter du sésame cuit, et de l’eau bien fraîche. Ne voulant pas décourager son voisin du fait de sa gentillesse, El Hadj coupa un morceau et l’avala avec plaisir, mais il n’aura pas le temps de bien ramollir son sésame car pris dans un profond sommeil. La ruse de l’escroc venait de payer si bien qu’il a profité pour s’emparer des biens de son compagnon de voyage : argent, cellulaire...
C’est à destination qu’on a remarqué que El Hadj était toujours vautré dans son fauteuil, ne pouvant pas se tenir debout ; c’est ainsi qu’on l’amena au centre médical pour lui administrer des soins.
C’est après qu’il a pu raconter sa mésaventure.
Moussa Tiendrébéogo (Collaborateur)
Le Pays