Cette 1ere session de prise de contact qui a réuni les conseillers des secteurs et des villages de la nouvelle commune urbaine de Léo intervient seulement 20 jours après l’installation du nouveau conseil municipal, c’était le 17 juin 2006 au stade Zio-Abdoulaye de Léo.

Trois principaux points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session : informations, mise en place des trois (3) commissions permanentes spécialisées et enfin lecture du règlement intérieur. Après l’ouverture, c’est le 1er adjoint au maire, le conseiller Dabiré Louis Antoine qui a procédé à la vérification du quorum. Sur les 59 conseillers que compte le nouveau conseil municipal, 42 étaient physiquement présents, 9 excusés et 8 absents non excusés.

C’est alors que le maire de la commune a invité le nouveau conseil municipal à mettre tout en œuvre pour respecter les engagements pris depuis le 17 juin 2006. Il a ensuite porté à la connaissance du conseil que le nouveau plan de développement communal sera élaboré sur la base des problèmes prioritaires qui sont entre autres : l’assainissement, la promotion de la femme (appui aux initiatives d’activités génératrices de revenues), réalisation des retenues d’eau, la santé, l’éducation, l’eau potable, la promotion du sport par la réalisation avec l’appui des jeunes de chaque village d’un terrain de football, la sécurité, l’embellissement (création d’espaces verts).

L’implication de toutes les populations des villages et des secteurs pour le développement local est une nécessité incontournable selon le bourgmestre de Léo. Pour ce faire, chaque village et chaque secteur doivent mettre en place un comité villageois et sectoriel de développement chargé de recenser les problèmes prioritaires qui sont réalisables à court terme.

Le nouveau conseil qui entend faire de l’unité son crédo sans lequel aucun développement durable ne peut être bâti, a décidé de créer un comité de sages composé de toutes les sensibilités de la commune, cela en vue de trouver des solutions définitives à toutes les dissensions qui perdurent. Aussi, le maire a porté à la connaissance des conseillers qu’ils doivent travailler de concert avec leur communauté de base à l’élaboration des micros-projets en tenant compte des spécificités de chaque secteur et village en vue de rechercher auprès des bailleurs de fonds des financements nécessaires à leur réalisation.

Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme les conseillers ont convenu de rencontrer très prochainement les forces de sécurité publique pour discuter de la question et de voir dans quelle mesure collaborer avec les autorités ghanéennes en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

Olivier Alexandre NIGNAN
AIB/Léo

Sidwaya