Malheureusement, à la fin de l’épreuve, au lieu de remettre la bonne copie, c’est le brouillon qu’il remet au surveillant. Il a fallu la vigilance et la compréhension des surveillants pour lui montrer son erreur. Il avait pourtant quitté la salle. Comme quoi, il faut bien se concentrer pour aborder les épreuves.

Hormis ce petit incident, rien d’anormal à signaler dans le déroulement des épreuves du Bac 2006, surtout dans le centre du lycée provincial. Ce centre regroupait 3 jurys : les jurys 38, 39 et 40. Tout s’est bien déroulé. Selon le responsable du centre, M. Bihin, il y a eu quelques absents, au nombre de 18, sur les 656 inscrits dans ce centre. Au niveau des candidats, on se disait confiant. La plupart a trouvé les sujets abordables.

DREBA du Centre : la foudre fait des dégâts

La foudre s’est abattue le 5 juillet dernier sur le bâtiment qui abrite les services de la Direction régionale de l’enseignement de base et de l’alphabétisation (DREBA). Bilan : installations électriques et téléphoniques endommagées.

Le bâtiment qui abrite les services de cette structure a été secoué par un tonnerre. C’était vers 10 h. Pris de panique et de stupeur, les occupants des lieux ont vite déserté les bureaux. Qui est fou ? Mais il y a eu plus de peur que de mal, les dégâts s’étant limités au matériel. Les installations électroniques et téléphoniques ont été la cible de la foudre qui a tout endommagé : câbles électriques et téléphoniques, ampoules, climatiseurs, etc.

Informés, les services de l’ONATEL et de la SONABEL ont constaté l’ampleur des dégâts. Ces derniers ont conclu à une reprise totale de toutes les installations. Qu’est-ce qui a pu provoquer cette foudre ? Mauvaise installation des appareils ou effet naturel ? En attendant la réponse à ces questions, les victimes (agents de la DREBA) se demandent comment elles pourront travailler sans ces machines.

Inondation à la cité du 4-Août

Il ne fait pas bon vivre en ce début de saison hivernale à la cité du 4-Août de Koudougou. Quand il pleut, cet endroit ressemble à une cité lacustre. Un groupe de stagiaires de l’Ecole normale supérieure (ENS) et de l’université de Koudougou (UK) qui logeaient dans une des maisons de la cité a beaucoup souffert de cette situation.

La première fois, ils ont été réveillés vers 3 h du matin. L’eau avait envahi toute la maison et était à hauteur de tibia, pénétrant par les orifices des prises électriques, et provoquant un court-circuit. Ils étaient dans l’obscurité. Ne sachant que faire, ils ont fait appel aux sapeurs-pompiers qui, selon leurs dires, ne sont pas venus. Ils se sont débrouillés seuls et ont passé le reste de la nuit à évacuer l’eau de la maison et à mettre leur matériel à l’abri.

Cette scène s’est répétée trois fois. La dernière fois, les sapeurs-pompiers sont venus à leur secours. Des trous ont été percés dans la maison et même dans le mur de la clôture et chez les voisins pour laisser échapper l’eau. Depuis cette dernière scène, ils ont décidé de déménager.

Cette situation est consécutive à la construction d’un pont face aux services de l’ONEA. Les travaux n’ont pas prévu de caniveaux. L’eau, ne pouvant plus passer, se déverse dans la cité et inonde les maisons. Un groupe d’habitants de la cité se sentant lésé entend se constituer en collectif pour déposer une plainte contre la mairie.

Une semaine d’activités pour les élèves et étudiants catholiques

Pour clore l’année scolaire et académique 2005-2006, la Communauté catholique des élèves et étudiants de Ouagadougou (COCEO) et ses aumôniers organisent une série d’activités qui vont se dérouler du 10 au 16 juillet. Au menu de cette semaine d’activités, un concert de chorales et une prestation d’artistes le 14 juillet à 20h30, une messe d’action de grâce le 16 juillet à 8h30, suivie d’une kermesse. Les activités ont lieu à la Rotonde, sise au Conseil de l’Entente de Ouagadougou.

Municipales complémentaires : le MBEJUS, seul observateur

Le Mouvement burkinabè pour l’émergence de la justice sociale (MBEJUS) a été la seule structure à observer les élections municipales complémentaires, hier 9 juillet 2006. Selon un responsable de la CENI, cette organisation de la société civile a été la seule à avoir manifesté son intention d’observer l’acte II des municipales. Le MBEJUS a accrédité, selon nos sources, 13 personnes à cet effet. Le Mouvement estime que même si, cette fois, le scrutin ne couvre pas toute l’étendue du territoire, il faut veiller au grain, afin d’éviter qu’il soit entaché d’irrégularités criardes.

Secteur 20 de Ouaga : complainte d’un résident

Dans la lettre ouverte ci-dessous, adressée au maire de Ouagadougou, ce résident d’un secteur de la capitale étale ses préoccupations en matière d’assainissement.

"Monsieur le maire, depuis les années 2000-2001, le problème qui me préoccupe a fait l’objet d’écrits dans les colonnes de 2 médias de la place, à savoir "Le pays" et "L’Observateur Paalga". Cependant, et jusqu’à ce jour, aucun effort n’a été déployé par la municipalité pour juguler un tant soit peu les inquiétudes et les misères des résidents de la zone. Il s’agit de la bretelle qui longe les rails au secteur 20, côté est, sens Kaya, section NS et environs. Que se passe-t-il à ce niveau ? Il y a à peu près une décennie de cela, des caniveaux avaient été creusés pour permettre l’écoulement des eaux de pluie dans la commune de Sigh-Noghin.

La jonction centrale a été dirigée vers le barrage N° 1 de Ouaga, sans cependant faire l’objet d’un ouvrage (canal) adéquat, occasionnant la coupure de la voie en deux, et isolant ainsi les habitants par une crevasse boueuse qui ne fait que s’agrandir à chaque saison des pluies, menaçant de terrasser les constructions côtoyant ledit bas-fond et empêchant en cas de pluie, les résidents de rejoindre leur domicile ou de se rendre à leur lieu de travail. Après la sonnette d’alarme tirée dans différents journaux, les résidents menacés, en désespoir de cause, ont entrepris par leurs propres démarches d’approcher les services compétents pour demander le soulagement de leurs cauchemars devenus quotidiens.

A l’époque, pour marquer la volonté réelle de voir le changement s’effectuer, une quête avait même été organisée pour contribuer aux frais des différents travaux qui seraient effectués. Mais, jusque-là, rien n’est fait et le tuyau d’assainissement de l’ONEA qui traverse ladite crevasse est sectionné à chaque grande pluie, sevrant ainsi les habitants d’eau potable pendant un moment, et le trou ne fait que s’agrandir. Pire, toutes les voies alentour font souvent l’objet d’un grattage périodique, mais de cette bande de parcelles, que nenni.

Et, pour couronner le tout, les jardiniers ont occupé le peu de terrain qui pouvait servir comme piste, pour effectuer des travaux maraîchers, occasionnant ainsi la prolifération des moustiques, cause de paludisme et bien d’autres maladies. Ce cri du coeur vient d’un habitant de la zone qui s’adresse désormais au maire central qui, s’il le veut bien, peut constater de visu les misères quotidiennement vécues par ses administrés. Espérant une prompte diligence de sa part, je lui adresse mes félicitations et voeux de succès pour son nouveau mandat. "Ouagadougou sera ce que vous voulez qu’elle soit !"

BLOC-NOTES

Ce lundi 10 juillet, la salle de conférences du ministère des Finances et du Budget abrite la cérémonie de signature d’une convention de financement d’un montant de 10 milliards de F CFA sous forme d’appui budgétaire entre la Suisse et le Burkina.

Le Pays