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Concours des IP : des portables au secours de candidats...

Publié le mercredi 5 juillet 2006 à 06h06min

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Kantigui constate que le portable est utile, très utile même. En tout cas, les candidats au concours des Instituteurs principaux (IP), session 2006 (vendredi 3 juin 2006) ne diront pas le contraire.

En effet, à une vingtaine de minutes de la fin de l’épreuve de culture générale, suite à une grosse pluie qui s’abattait sur la capitale, les candidats avaient été obligés de fermer portes et fenêtres des salles de composition. Malheureusement, au même moment, il y eut coupure d’électricité qui a duré une quinzaine de minutes. C’est là que la plupart des candidats qui avaient des portables munies de torches n’hésitèrent pas à les mettre à profit et ont ainsi réussi à terminer leur devoir dans le temps. Par ailleurs, il nous est revenu qu’une maladresse dans l’administration des épreuves aurait même failli créer des situations de fraude.

Pendant que les autres composaient en pédagogie générale, une des salles, elle, recevait la 2e épreuve, à savoir la culture générale. Les candidats de ladite salle auraient certes été bloqués sans pouvoir sortir, mais l’on se demande si des portables n’ont pas fait leur redoutable boulot...


VIe rencontre annuelle gouvernement/secteur privé, le 7 juillet 2006

Il est parvenu à Kantigui par les soins du directeur de la communication et de la presse ministérielle du ministère du Commerce, comme à l’accoutumée, que cette sixième édition se déroulera à Bobo-Dioulasso, sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, M. Paramanga Ernest Yonli.

Environ deux cents (200) participants comprenant des chefs d’entreprises, des représentants d’organisations du secteur privé, des responsables de l’administration publique et des structures d’appui au secteur privé ainsi que des partenaires techniques et financiers, prendront part à cette rencontre dont le thème est : « Quelle adéquation entre l’impératif d’accroissement des recettes de l’Etat et l’incitation à l’investissement par une fiscalité attractive ».

A travers ce thème, les échanges vont porter sur les contraintes de l’Etat en matière de fiscalité et les dispositions fiscales en vigueur qui entravent le développement du secteur privé. Dans sa quête permanente de dialogue, le gouvernement, en collaboration avec le secteur privé, identifiera les pistes de solutions pour une meilleure fiscalisation des entreprises et proposera des alternatives à certains goulots d’étranglement constatés au plan organisationnel.

A l’issue des débats, une nouvelle philosophie de l’approche de la question de la fiscalité sera adoptée. La rencontre gouvernement/secteur privé, du 7 juillet 2006, sera également l’occasion de faire le point de la mise en œuvre des recommandations prises lors de la 5eme rencontre qui s’est déroulée le 8 juillet 2005. En effet, pour l’essentiel, les importantes mesures tendant à faciliter les activités du secteur privé prises lors des rencontres précédentes ont été mises en application.

On retiendra, entre autres, la baisse de 10% à 5% des droits d’enregistrement sur les contrats et brevets commerciaux ou de fabrication, la fixation à 6 000 FCFA des droits d’enregistrement des actes constitutifs et modificatifs de société, la réduction de 2% à 1% du taux de prélèvement de l’acompte BIC au profit des importateurs du secteur structuré et la fixation à 5% de celui du secteur informel et des importateurs occasionnels, la création des centres de formalités des entreprises et la suspension des contrôles de police et de gendarmerie à l’intérieur du territoire national pour assurer la fluidité du trafic routier.

Autant de mesures qui traduisent la volonté affichée du gouvernement de faire du secteur privé, le véritable moteur de la croissance et du développement du Burkina Faso.


* Fonction publique : où sont rentrées les indemnités des membres chargés de la réception des dossiers de Boromo ?

Kantigui a eu vent que dans le chef-lieu des Balé, les membres d’une commission chargée de réceptionner les dossiers des candidats aux concours directs de la Fonction publique, session de 2005, n’auraient pas encore perçu les indemnités y afférentes.

Selon les sources de Kantigui, les autorités provinciales de l’époque auraient bel et bien transmis à la direction du recrutement de la Fonction publique, l’arrêté de création, de composition et des attributions de la commission ainsi que la décision portant nomination de ses membres, plus la situation des émargements à la fin de la réception des dossiers en vue du paiement.

Le bordereau d’envoi portait le n°2005/087/MATD/RBMH/PBC/HC/SG/BRM daté du 30 juin 2005. La direction du recrutement persisterait qu’elle n’a rien reçu malgré la bonne volonté des autorités des Balé qui ont encore renvoyé les copies. Kantigui qui suit la situation depuis, souhaite que la Fonction publique régularise les choses dans les meilleurs délais.


* Affaire Dépositaire était un receleur : que de confusion

Il est parvenu à Kantigui que dans l’affaire relative au vol d’appareils téléphoniques mobiles, à Mogtédo, le dépositaire des produits Telmob n’y est ni de près ni de loin mêlé... Et cela, avec force arguments. Kantigui en prend acte et souhaite qu’on laisse ce jeune dépositaire aux activités commerciales prospères, poursuivre son « chemin », loin de toute forme d’hypocrisie ou de toute calomnie...


* Un homme trouve la mort à une kermesse à Gounghin

Kantigui à ouï dire qu’un homme d’une quarantaine d’années a trouvé la mort dimanche 2 juillet dernier à Gounghin, suite à un court-circuit. Boucher de son état, l’homme qui était venu chercher son gagne-pain à une kermesse qui a eu lieu entre la cour du Goungha naaba et le château ne retrouvera plus les siens. C’est le lieu de dénoncer les branchements anarchiques opérés lors de ces genres de manifestations.


Presse égale presse

Lors de la table ronde des bailleurs de fonds tenue à Ouagadougou ce lundi 3 juillet, un responsable et pas des moindres du secrétariat permanent du Comité national de lutte contre le SIDA n’a rien trouver à dire aux journalistes de la radio et de la presse écrite que ces mots peu élogieux : « C’est la télé qu’on attend, on n’a pas besoin des autres », a entendu Kantigui qui ne cache pas sa colère et sa frustration face à de tels propos discriminatoires entre organes de presse. D’autant plus que c’est la même mission, à savoir informer, éduquer et sensibiliser...


A l’attention de Monsieur le DGES

Pour exploitation éventuelle dans Kantigui, à votre convenance. La RTB enregistre chaque jour des merveilles. La dernière est sans doute, l’émission « Tapis d’honneur » reprise par la « chaîne du plaisir partagé » au grand bonheur des téléspectateurs.

Quand nous disons téléspectateurs, nous pensons à ceux de l’intérieur mais aussi et surtout, dans ce cas précis, à ceux de nos compatriotes vivant loin, très loin de la chère patrie. Imagine-t-on seulement que les Burkinabè à Addis-Abeba, depuis la montée des émissions de la télévision sur le satellite, suivent l’actualité du pays et notre ambassade ne se prive pas d’en faire un formidable outil de promotion du rayonnement international du Faso.

Selon les indiscrétions parvenues à Kantigui, Son Excellence l’ambassadeur Zidouemba rayonne de bonheur et souligne sa fierté quand il jette un regard comparé sur les émissions de la télévision du Burkina par rapport à d’autres chaînes intemationales.

Il sera davantage comblé puisque, des sources sûres, du côté du cabinet, l’on s’affaire pour repositionner la RTB sur un satellite dont le rayon de couverture sera plus large que l’actuel et mieux, les démarches seraient bien avancées pour l’insertion des émissions de la RTB dans un bouquet satellitaire.

En attendant, la RTB pourrait faire un message à l’adresse de nos chancelleries pour leur communiquer les références du satellite et les adresses des sites à travers lesquels elles peuvent désormais partager en temps réel, la vie de la nation avec leur famille et vendre l’image et la culture burkinabè à l’extérieur.


* Affaire « Jeteuse de cauris, accoucheuse villageoise ou tueuse de femmes » : La parole du laboratoire Citoyennetés

Le laboratoire Citoyennetés s’est lancé dans un programme de travail sur l’offre de services publics au niveau local dans plusieurs communes (Réo, Boromo, Fada N’Gourma...) depuis octobre 2005.

C’est dans le cadre de ces travaux que nous avons fait la connaissance de Salimata Kamouni, accoucheuse traditionnelle et ex-accoucheuse villageoise du Centre médical de Réo. C’est, semblerait-il, cette personne qui a été mise en cause dans votre journal, accusée à tort de la mort d’une femme en couches à son domicile (article intitulé « Jeteuse de cauris, accoucheuse villageoise ou tueuse de femmes ? », n°5617 du 7 juin 2006).

Cette femme avec laquelle nous travaillons depuis le mois de novembre 2005 sur les offres alternatives de soins de santé, exerce cette activité depuis l’âge de douze ans. Ses connaissances dans ce domaine lui ont été transmises par son père, lui-même accoucheur traditionnel (activité autrefois spécifique aux hommes lyel en cas d’accouchement difficile). Très vite, sa maîtrise de l’accouchement lui conféra une forte popularité dans son secteur, puis dans les quartiers et les villages avoisinant Réo. C’est elle qui fut choisie comme accoucheuse villageoise dans son secteur.

Elle travailla alors à la maternité du secteur n°9, de son ouverture à sa fermeture (1986-1999).

De nos jours, face à la forte demande, elle continue d’exercer à domicile et de suivre toutes les formations organisées par les services de santé. Selon les usagers, le choix d’accoucher chez Salimata est lié à ses compétences, son accueil, sa capacité d’écoute et la manière dont elle sait mettre en confiance les parturientes. Ses modalités de paiement sont adaptées à la situation de chacun.

Le dernier cas de femme morte en couches chez Salimata remonte à plus de dix-huit mois. Il s’agissait d’une femme issue de sa propre famille, décédée à la suite d’une morsure de serpent.

L’enfant avait été sauvé. Aucun autre cas ne s’est présenté chez elle depuis plusieurs années et si tel l’avait été, nous pensons qu’une mort accidentelle n’est pas suffisante pour remettre en cause l’ensemble des bienfaits que Salimata procure à la communauté.

Y a-t-il plus de décès chez l’accoucheuse traditionnelle que dans n’importe quelle structure sanitaire ? Existe-t-il une pratique de soins qui ne connaisse pas de décès ? Salimata serait-elle décrite comme une « tueuse » si elle exerçait au sein d’une maternité comme avant ?

Jean-Pierre Jacob
Directeur de recherche du laboratoire Citoyennetés
BP 9037 60 Ouagadougou


Investigations de la Coordination nationale de lutte contre la fraude : du nouveau...

Il est parvenu à Kantigui que dans le cadre de « l’affaire Mohamed Tajeddine » ou encore affaire Société internationale de commerce (SIC), la Coordination nationale de lutte contre la fraude de Dieudonné Compaoré serait parvenue à des résultats probants, au cours de ses différentes investigations.

Et cela, après investigations portant sur un lot de 6050 colis de tissus polyester, objet de dix-huit déclarations de mise à la consommation, entre 2002 et 2003. De sources proches de Kantigui, les fins limiers de la Coordination nationale de lutte contre la fraude ont constaté au sujet des 6050 colis de tissu, un poids total de 351,600 tonnes d’une valeur de 165 203 227 francs CFA pour un droit et taxe de 70 822 543 francs CFA.

Au vu des documents produits, Kantigui a ouï dire qu’il a été déclaré 182,133 tonnes pour une valeur totale de 63 094 188 francs CFA et un droit perçu de 28 605 968 francs CFA ce qui entraînerait un droit et taxe éludé de 42 276 575 francs CFA une infraction que la coordination nationale qualifierait, depuis le 29 décembre 2005, d’importation sans déclaration par l’article 261 du Code des douanes et sanctionnée par une amende égale au double de la valeur de l’objet de fraude soit 93 109 039 francs CFA x 2 = 186 218 078 francs CFA.

Kantigui qui suit de près cette affaire, constate qu’après la mise sous scellés de magasin de la SIC à Bobo-Dioulasso, le représentant de cette société, basé à Bobo-Dioulasso, a fait l’objet de convocation ces derniers jours, à la Coordination. A l’heure où le Premier ministre Yonli réunit à Bobo-Dioulasso des acteurs de l’économie burkinabè, voilà qui pourrait être cité en exemple, dans les différentes stratégies nationales en cours pour assainir l’environnement de l’économie burkinabè...


L’Action sociale de Koupèla, mauvais élève de Plan ?

Les 27 et 28 juin derniers, selon des bruits parvenus à Kantigui, Plan-Koupèla a convié l’ensemble de ses partenaires de la région du Centre-Est à un forum d’évaluation de sa nouvelle politique communautaire centrée sur l’enfant mise une année d’avance en œuvre sur l’année fiscale 2005-2006, depuis seulement septembre 2005. L’ensemble des partenaires, l’un après l’autre, même le haut-commissariat est passé « à la barre » pour exposer devant tous, ce qu’il a pu réaliser avec l’argent de cette ONG. Mais s’il y avait des notes à coller à chacun, la direction provinciale de l’Action sociale, à ce qui nous est revenu, n’aurait pas obtenu la meilleure.


* Attribution des parcelles en zone A de Ouaga 2000. A qui profite le Ping-pong ?

Kantigui a eu vent des déboires d’un attributaire de parcelle en zone A de Ouaga 2000. Cet infortuné qui aurait acquis sa parcelle dans cette zone par l’entremise de la SONATUR à raison de 14 000 F CFA, le m2, plus le paiement de la TVA, se retrouve sans toutes les commodités auxquelles donne lieu une telle transaction. En effet, au lieu de l’eau et de l’électricité qu’il devrait avoir sur sa parcelle en pareilles circonstances, ce malheureux attributaire se retrouve sans électricité. Depuis, il fait la navette entre la SONATUR et la SONABEL pour comprendre son infortune. Malheureusement, c’est à une véritable partie de ping-pong qu’il est soumis, les deux partis le renvoyant chacune l’une à l’autre.

A qui profite une telle situation ? se demande Kantigui. Vivement que les responsabilités soient situées au plus tôt pour restaurer la confiance entre les uns et les autres. Parole de Kantigui.


* Bientôt un centre de soins pour personnes âgées au secteur n°6 de Bobo-Dioulasso

Kantigui a eu vent, du côté de Bobo-Dioulasso, de la construction d’un Centre d’accueil, d’écoute et de soins (CAES) pour personnes âgées au secteur n°6, près de l’école Kuinima C.

Kantigui qui n’en croyait pas ses oreilles s’est rendu sur le terrain pour constater de visu la matérialité du chantier et c’est avec plaisir qu’il a trouvé à pied d’œuvre l’entreprise chargée des travaux. Kantigui sait qu’il existe déjà au secteur n°2 un premier centre de soins pour personnes âgées dans l’enceinte de Burkina Secours dont il relève. Du reste, c’est grâce à Burkina Secours que le CAES a vu le jour à Bobo-Dioulasso vers 2002.

En ce qui concerne le chantier du secteur n°6, Kantigui souhaite vivement que les travaux aboutissent le plus rapidement possible pour le bonheur des personnes âgées et de tous ceux qui effectueront le déplacement afin de bénéficier des services de cette structure à caractère social.


Association sportive de Koupèla : merci colonel...

Kantigui a appris avec joie le retour de la motivation et de l’enthousiasme dans les rangs de l’Association sportive de Koupèla (ASK) engagée dans le championnat D2, zone Est. Il n’y a pas très longtemps, avait-on dit à Kantigui, les joueurs de l’ASK commençaient à perdre le moral malgré leur position de leader à la phase aller du championnat D2, zone Est. Et pour cause, leur club vivait une agonie financière. Heureusement qu’un des fils de Koupèla, en l’occurrence le colonel Parkouda, est intervenu en messie.

Kantigui a ouï dire que l’ASK aurait reçu du colonel, une enveloppe d’espèces sonnantes et trébuchantes avoisinant le million de F CFA. Un geste qui aurait permis à l’ASK de régler une bonne partie de ses dettes, notamment les primes des joueurs. Avec l’ASK, Kantigui dit merci, colonel !

Kantigui

Sidwaya

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