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<I>On murmure</I> : Affaire Telecel Faso : l’AG du 28 juin est-elle légale ?

Publié le mercredi 28 juin 2006 à 08h40min

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Toute cette affaire rocambolesque de Telecel Faso s’est compliquée à partir de la réunion des actionnaires de la société tenue le 27 janvier 2006.

Initialement, il avait été prévu d’organiser une assemblée générale, mais l’ordonnance n°035/06 du président du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou datée du 17 janvier 2006 en interdisait la tenue. Pourquoi, malgré cet acte juridique, l’Administrateur judiciaire a-t-il tenu à rencontrer les actionnaires ? Pourquoi M. Joël Cadier représentant Atlantique Telecom a-t-il imposé, comme le confirme le procès verbal, une Assemblée générale à laquelle l’administrateur judiciaire a refusé de prendre part ? Pourquoi M. Joël Cadier a-t-il détruit la liste de présence ?

En vérité Kantigui constate qu’une stratégie visant à spolier Planor Afrique S.A dans ses droits avait été planifiée.

Il fallait passer à son exécution. Le premier coup porté ; lors de cette réunion est révélatrice. En effet, c’est lors de cette réunion qu’il a été constaté que Planor Afrique S.A ne figure pas parmi les actionnaires de Telecel Faso-SA, bien qu’il y ait un acte de cession à son profit. Ainsi a-t-on voulu éliminer Planor Afrique de la liste des actionnaires le temps de verrouiller le système.

Telle est la prouesse qu’a réussie le groupe Atlantique Telecom momentanément car les faits sont têtus. Là où il fallait simplement demander une régularisation, on n’en fait un argumentaire juridique. Pourquoi la justice n’a t-elle pas demandé aux parties de se conformer à la loi avant de connaître de la forme et du fond du dossier ?

C’est cette négligence qui fait croire à un parti pris de la justice. Depuis le 06 mars 2006, Planor Afrique à qui Atlantique Telecom déniait la qualité d’actionnaire l’est à nouveau. Si l’ordonnance de référence n°28 du 30 mars 2006 décide de ne pas annuler les délibérations des instances de la société tenues le 27 janvier 2006, logiquement, Atlantique Telecom et Planor Afrique devaient se retrouver sur les bases antérieures à cette réunion transformée illégalement en Assemblée générale.

Et n’oublions pas que l’ordonnance n°03/06 du 17 janvier interdisait sa tenue. Il est donc souhaitable que tous les actionnaies jouissent de leur légalité avant qu’une quelconque instance de Telecel Faso se tienne. Or, dans le cas présent, l’on part d’un « faux » ce qui couvre de nullité toutes les délibérations prises lors de cette Assemblée générale non autorisée.

Les délibérations prises sont si importantes qu’elles ne sauraient être validées sans l’aval d’un actionnaire qui possédait 44% des actions en l’occurence Planor Afrique. Pire, la délibération portant « restructuration des capitaux propres » autorise une augmentation du capital social de trois milliards de francs CFA (3 000 000 000 CFA) par la création de trois cent mille (300 000) actions nouvelles. Cette émission n’est pas publique. Comment comprendre que pendant que la société traverse une crise de légitimité l’on procède à l’augmentation du capital social ?

Cela visait comme on peut à présent le constater, à fragiliser la position préférentielle de Planor Afrique dans la société. Aujourd’hui, les faits parlent. La vérité est limpide.

Ainsi, depuis l’augmentation du capital social, Atlantique Telecom possède 424 948 actions soit plus de 70%, Planor Afrique 110 000 actions soit 28% et deux individus (Patrick Kouamé et Mamadou Cissé une (1) action chacun soit un total de 535 000 actions.

A présent Atlantique Telecom est maître tout-puissant à bord dans le navire battant pavillon Telecel Faso. Voilà la fin des fins de cette affaire. Avec la convocation de l’AG du 28 juin 2006, il y a toujours une fuite en avant.

Comme Kantigui l’a toujours expliqué, dans ce dossier, certains ont voulu utiliser la justice burkinabè pour atteindre des buts bien précis.

A-t-elle cédé ? Chacun y va de son interprétation. Dans l’intérêt supérieur de Telecel Faso, il est grand temps que M. Koné Dossomgui et Compaoré Appolinaire les vrais ‘« patrons » de la société se parlent en hommes et en « frères » comme ils se le prétendaient l’un pour l’autre, il n’y a pas si longtemps.

Parole de Kantigui


* Assassinat d’un journaliste en Somalie : la Sodema condamne

Kantigui a reçu une déclaration de la Société pour le développement des médias en Afrique (SODEMA), condamnant l’assassinat d’un journaliste en Somalie

Le 23 juin dernier, le journaliste suédois Martin Adler a été froidement abattu à Mogadiscio par un individu qui court toujours sans qu’on n’ait encore relevé le moindre indice sur son identité. Cet assassinat visait sans doute à prouver que la sécurité était nulle à Mogadiscio, désormais tenue par les dirigeants des tribunaux islamiques. A moins que ce ne soit un acte purement anti-occidental, ce qui en rajouterait à l’ineptie et au désordre ambiants qui prévalent en Somalie.

Quelle qu’en soit la raison, la Société pour le Développement des Médias en Afrique (SODEMA) condamne avec vigueur cet assassinat et demande aux autorités islamiques en charge de la sécurité de Mogadiscio, à tout mettre en œuvre pour identifier et châtier le ou les coupables de cet acte odieux.

La SODEMA leur demande par ailleurs de prendre toutes dispositions tendant à sécuriser et à faciliter le travail des journalistes, qui constituent des chaînons indispensables à la démocratie et au développement ;

Ouagadougou, le 26 juin 2006

Pour le Bureau Exécutif Fédéral,
Le Président
Boureima Jérémie SIGUE


* Une sous-agence SONAR à Léo

Il est parvenu à Kantigui que depuis deux semaines déjà, les populations de la Sissili sont heureuses et pour cause.

Elles n’ont plus besoin de se déplacer pour leurs problèmes d’assurance : une agence SONAR s’y est installée afin d’aider les autorités de la province, les services administratifs, les commerçants et autres propriétaires de véhicules dans leurs opérations de polices d’assurances.

La création de la sous-agence SONAR est l’œuvre d’un enfant du terroir en la personne de M. Abdoulaye Zizien.


* Le dépositaire était un receleur

Kantigui a ouï dire que la semaine écoulée, la police de Mogtédo a mis la main sur des « spécialistes » de vol d’appareils téléphoniques mobiles. Ainsi plusieurs portables auraient été saisis.

Le hic c’est que celui qui était chargé d’écouler les marchandises était lui un agent représentant une maison de téléphonie à Mogédo.

Stupeur donc de savoir que ce « monsieur » que tout le monde appréciait pour sa courtoisie était membre actif d’un réseau de voleurs.

Kantigui se rappelle les déductions d’un officier supérieur de gendarmerie qui faisait le constat que les « voleurs sont maintenant dans tous les milieux, même ceux qui ont une activité rémunérée »

Parole de Kantigui, en voulant tout et tout de suite cet agent Telmob de Mogtédo prendra un retard, maintenant qu’il est en lieu sûr.

Et pour sûr, ce retard lui fera perdre tout. Le peu qu’il avait, et certaines des relations qui ne voudraient plus composer avec un voleur.


* Un veilleur de nuit séquestré et battu

Un veilleur de nuit a connu son quart d’heure de Rabelais dans la nuit du mercredi à jeudi dernier entre 4 h et 5 h.

Selon les informations parvenues à Kantigui cette nuit-là, le fils du propriétaire d’un chantier devant servir de bistrot constate qu’un climatiseur a disparu.

C’est alors qu’il décide de faire avouer le vigile soupçonné d’avoir frauduleusement soustrait ledit climatiseur.

Dès cet instant, le gardien sera tabassé copieusement et ses cris et pleurs n’attendriront pas le « fiston ». Au contraire ! Devant la consternation des riverains, le fils aurait alors consenti à conduire son « voleur » dans un poste de police.

Finalement ce n’est qu’aux environs de dix heures que l’infortuné gardien sera embarqué dans un taxi pour une destination inconnue.

Là encore, en lieu et place d’une brigade de gendarmerie ou un poste de police, le gardien aurait été conduit dans un lieu pour se voir infliger des sévices corporels. Kantigui promet de revenir sur cette affaire très prochainement.


* Affaire veuve Sankara : Le procureur du Faso répond à Maître Sankara

L’affaire veuve Sankara née Sermé Mariam et autres contre « X » est loin d’être classée ; l’avocat en charge du dossier s’évertue à le mettre sur le tapis à tout moment. A propos, Kantigui a vu circuler une lettre du procureur du Faso à Maître Bénéwendé Stanislas Sankara relative à l’une de ses requêtes.

Le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance

Ouagadougou

A

Maître Bénéwendé Stanislas Sankara Avocat à la Cour

Ouagadougou Burkina Faso

V/Ref-Lettre en date du 17 mai 2006 relative à la relance d’une enquête datant de l’an 2001.

Objet : Affaire veuve Sankara Née Sermé Mariam et autres contre « X ».

Maître,

J’accuse réception de votre requête en date du 17 mai 2006 et parvenue à mon parquet le même jour, me demandant « ...vu l’article 71 du Code de justice militaire, au nom de Mme Veuve Mariam Sankara et de ses enfants Philippe et Auguste Sankara...de dénoncer conformément à la loi, toutes infractions commises dans l’assassinat du président Thomas Sankara.. ».

En d’autres termes, vous me demandez expressément de dénoncer les faits incriminés à Monsieur le ministre de la Défense car aux termes des dispositions sus-citées du Code de justice militaire, la partie civile ne peut saisir le ministre de la Défense, seul habilité à donner l’ordre de poursuite en cas d’infraction relevant de la compétence des tribunaux militaires.

En rappel, mon Parquet vous avait clairement signifié en date du 23 juillet 2001 que votre requête portait sur des faits qualifiés crimes commis le 15 octobre 1987. Si à l’époque des faits, treize (13) années s’étaient écoulées, de nos jours, dix-huit (18) années se sont écoulées. L’arrêt de la Chambre d’accusation en date du 26 janvier 2000, tout en déclarant notre juridiction incompétente et en renvoyant les parties à mieux se pourvoir, ne désigne pas expressément la juridiction militaire.

Au surplus, le comité des Droits de l’Homme des Nations unies évoqué dans votre requête a, lors de sa quatre-vingt-sixième session, mentionné clairement en son paragraphe 14 « ...qu’en vertu du paragraphe 3a) de l’article 2 du pacte, l’Etat partie est tenu d’assurer un recours utile et effectif à Mme Sankara et ses fils consistant notamment en une reconnaissance officielle du lieu de sépulture de Thomas Sankara, et une indemnisation pour l’angoisse que la famille a subie. L’Etat partie est également tenu d’empêcher que des violations analogues se reproduisent à l’avenir ». Au regard de ce qui précède, il résulte que le pacte relatif aux droits civils et politiques auquel vous faites allusion a voulu privilégier une démarche non contentieuse dans la résolution de l’affaire qu’il convient d’appeler Dame Sankara et autres contre « X ». Il ne semble donc plus opportun de donner suite utile à votre requête par la dénonciation de l’affaire sus-citée auprès de monsieur le ministre de la Défense. Tout en vous souhaitant bonne réception de la présente, veuillez agréer, Maître, l’expression de ma très haute considération.

Le Procureur du Faso,
Adama SAGNON


* Réglementation de la circulation : La direction de la police municipale monte au créneau

Kantigui a appris avec satisfaction la décision prise par la direction de la police municipale pour réglementer la circulation des camions de bois de chauffe et des véhicules de transport mixte non aménagés.

Ainsi des sources de Kantigui, il ressort que le commandant adjoint M. Franck Lasmani Guigma et le directeur général de la police municipale M. Clément Ouango ont rencontré les transporteurs le vendredi 23 juin 2006. Même si le syndicat des transporteurs de bois de chauffe n’ont pas honoré de leur présence la rencontre, les responsables de la police municipale ont pu avec les autres transporteurs échanger sur le respect de la réglementation de la circulation. Ceci dans l’optique de mettre en œuvre un plan d’action pour minimiser les risques d’accident.

Il est donc parvenu à Kantigui que des dispositions seront prises pour sanctionner les contrevenants aux mesures suivantes : la circulation des véhicules de livraison dont le poids à charge est inférieur ou égal à 10 tonnes et non articulés n’est autorisée que dans les conditions suivantes : le matin de 8 heures à 11 heures 30 mn ; le soir de 13 heures à 14 heures 30 mn et de 15 heures à 17 heures, de 18 heures 30 mn à 5 heures du matin.

Quant aux camions de bois de chauffe, leur circulation n’est autorisée que dans les conditions suivantes : le matin de 8 heures à 11 heures et le soir de 20 heures à 5 heures du matin. En dehors de ces mesures, la direction de la police municipale compte dans les prochains jours réagir vigoureusement contre le transport mixte qui est de nos jours très répandu et est cause de nombreux dégâts.

Kantigui espère que les responsables de la police municipale respecteront leurs engagements et feront respecter la loi, pour le bonheur des usagers de la route.


* Poste de péage, route de Pô : pas de passage pour les deux roues

Le poste de péage de l’axe Ouagadougou-Pô a changé de site. C’est le constat fait par Kantigui lors de sa dernière escapade qui l’a conduit au Sud du pays. Toutefois, a constaté Kantigui, la réorganisation de ce dispositif a occulté le passage pour les engins à deux roues.

Ainsi, contrairement à l’ancien site et aux autres postes de péages, il faut être cascadeur pour réussir le passage à ce niveau où la barrière réservée aux voitures occupe toute la largeur du bitume. Pourtant l’élevation du goudron ne permet pas de descendre facilement et longer les maisonnettes dressées de chaque côté et tenant lieu de guichets péages.

Kantigui en appelle donc au bon sens de la Direction générale des Transports terrestres et maritimes (DGTTM) et du Trésor public afin que des travaux complémentaires soient effectués tout en prenant en compte cette catégorie d’usagers de la route qui ont eux aussi droit aux infrastructures routières dont ils participent à l’entretien par le payement de diverses taxes connexes.


* Ministère de la Santé : Où sont passés les salaires ?

Il est parvenu à Kantigui qu’environ 1 500 agents du ministère de la Santé seraient dans une situation confuse en cette fin de mois de juin 2006. Partis pour toucher leurs salaires mensuels, ces agents recrutés en 2001 sur le budget PPTE par le ministère de la Santé et régulièrement payés jusqu’en mai dernier, auraient été informés qu’il n’y avait rien en cette fin de mois de juin.Pourquoi cela ? Pas d’information.

A la fin du mois de mai 2006, une opération billetage les aurait concernés. Aujourd’hui, pas un sou pour assurer les charges familiales, payer les loyers, l’électricité, l’eau etc. Que c’est dur ! Comment expliquer à un bailleur qu’il n’y a pas d’argent pour payer le loyer ? Pourquoi cette situation ? Combien de temps cela va durer ?

Vraiment qu’une solution soit trouvée à cette situation !


* Maison des jeunes Naaba Abga : Kantigui fait effet

Les interpellations du Conseil municipal de l’arrondissement de Baskuy les 21 et 24 juin par Kantigui portent fruits.

En effet, Kantigui a reçu un compte rendu d’une réunion du comité de direction de ladite structure tenue le 25 juin 2006 après plusieurs mois sans concertation.

Voici la substance de ce compte rendu ;

- Le président du comité crie à la machination politique, nie toutes les révélations faites par Kantigui et déclare être la principale cible dans cette affaire.

Il prétend détenir une carte blanche de M. le Maire (qu’il représente) pour agir comme bon lui semble.

- Le directeur (recruté par le Conseil de l’arrondissement) déclare ne plus être disponible pour assurer ses responsabilités parce que très pris par ses activités professionnelles. Séance tenante, il délègue ses pouvoirs au représentant des jeunes (membre du comité). - Le responsable chargé des programmes excédé par la situation décide de démissionner séance tenante et claque la porte. Le trésorier (aide-comptable de la Mairie) dit n’avoir jamais été informé ni des recettes ni des sorties d’argent.

Kantigui a donc vu juste en parlant de graves dysfonctionnements dans la gestion de la maison des jeunes Naaba Abga. Kantigui espère que le Conseil d’arrondissement lui donnera raison de ses interpellations en prenant toutes les dispositions diligentes pour redresser cette situation.


* Correspondants AIB : il n’y en a qu’un seul par province

Il est parvenu à Kantigui qu’une confusion est en passe de s’installer au sujet des correspondants AIB et des prestataires de service recrutés tout récemment par la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB). Aussi, Kantigui se fait-il le devoir de clarifier les choses afin d’éviter tout amalgame...

Les correspondants AIB sont les représentants provinciaux de l’Agence d’information du Burkina (AIB), une direction de la direction générale des Editions Sidwaya. Ces derniers ont pour tâches entre autres, de répercuter l’actualité de leur localité à travers le quotidien Sidwaya d’une part et le site info de l’AIB d’autre part.

De par le passé une collaboration entre l’AIB et la Radio permettait à cette dernière de bénéficier des services des correspondants AIB par l’alimentation de la tranche « les échos de nos provinces ». Mais depuis le début de ce mois de juin la RTB dispose non pas de correspondants AIB mais de « prestataires de service » selon les termes du communiqué de leur recrutement. C’est donc dire qu’il n’existe qu’un seul correspondant dans chacune des provinces de notre pays, exception faite du Kadiogo et du Houet.

A bon entendeur, salut !

Kantigui

Sidwaya

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