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<I>Lettre pour Laye</I> : Le Procureur du Faso à Me Sankara

Publié le vendredi 23 juin 2006 à 08h16min

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Cher Wambi,

Fidèle à notre rendez-vous hebdomadaire du vendredi, je m’en vais d’abord te communiquer les relevés pluviométriques de la semaine écoulée grâce au dévouement des services de la représentation de l’ASECNA au Burkina Faso. Comme tu le constateras, le territoire national a été arrosé dans son ensemble dans la période du jeudi 15 au mercredi 21 juin 2006.

Ainsi note-t-on à Dori : 18,4 mm ; Ouahigouya : 73,9 mm ; Ouagadougou aéro : 2,4 mm ; Dédougou : 16,6 mm ; Fada N’Gourma : 35,3 mm ; Bobo-Dioulasso : 46,5 mm ; Boromo : 14,7 mm ; Pô : 5,0 mm ; Gaoua : 61,0 mm ; Bogandé : 25,3 mm. Il ne reste à souhaiter, cher cousin, que la tendance se poursuive pour une parfaite installation de la saison agricole.


Après la décision rendue par le Comité des droits de l’homme des Nations unies, le dossier Sankara est de nouveau à l’ordre du jour. C’est ainsi qu’à la date du 17 mai 2006, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a adressé au procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou une lettre de relance d’une requête datant de l’an 2001.

La date du 17 mai n’est pas fortuite, cher cousin, quand on se rappelle que c’est le 17 mai 1983 que le capitaine Thomas Sankara avait été mis aux arrêts sous le Conseil du salut du peuple (CSP). A la lettre de Me Bénéwendé Stanislas Sankara le procureur du Faso a promptement répondu. J’ai pu m’en procurer une copie que je t’invite à lire ci-après :

Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance

Ouagadougou

A

Maître Bénéwendé Stanislas Sankara

Avocat à la Cour

Ouagadougou

Burkina Faso

V/Ref- Lettre en date du 17 mai 2006
relative à la relance d’une requête datant de l’an 2001

Objet : Affaire veuve Sankara née Sermé Mariam et autres contre "X"

Maître,

J’accuse réception de votre requête en date du 17 mai 2006 et parvenue à mon Parquet le même jour, me demandant "...Vu l’article 71 du Code de justice militaire, au nom de Madame veuve Mariam Sankara et de ses enfants Philippe et Auguste Sankara... de dénoncer conformément à la loi, toutes infractions commises dans l’assassinat du Président Thomas Sankara...".

En d’autres termes, vous me demandez expressément de dénoncer les faits incriminés à Monsieur le ministre de la Défense, car aux termes des dispositions sus-citées du Code de justice militaire, la partie civile ne peut saisir le ministre de la Défense, seul habilité à donner l’ordre de poursuite en cas d’infraction relevant de la compétence des tribunaux militaires.

En rappel, mon Parquet vous avait clairement signifié en date du 23 juillet 2001 que votre requête portait sur des faits qualifiés crimes commis le 15 octobre 1987. Si à l’époque des faits, treize (13) années s’étaient écoulées, de nos jours, dix-huit (18) années se sont écoulées. L’arrêt de la Chambre d’accusation en date du 26 janvier 2000, tout en déclarant notre juridiction incompétente et en renvoyant les parties à mieux se pourvoir, ne désigne pas expressément la juridiction militaire.

Au surplus, le comité des droits de l’homme des Nations unies évoqué dans votre requête, a, lors de sa quatre-vingt-sixième session, mentionné clairement en son paragraphe 14 "...Qu’en vertu du paragraphe 3a de l’article 2 du pacte, l’Etat partie est tenu d’assurer un recours utile et effectif à Madame Sankara et ses fils consistant notamment en une reconnaissance officielle du lieu de sépulture de Thomas Sankara, et une indemnisation pour l’angoisse que la famille a subie.
L’Etat partie est également tenu d’empêcher que des violations analogues se reproduisent à l’avenir".

Au regard de ce qui précède, il résulte que le pacte relatif aux droits civils et politiques auquel vous faites allusion a voulu privilégier une démarche non contentieuse dans la résolution de l’affaire qu’il convient d’appeler Dame Sankara et autres contre "X".

Il ne semble donc plus opportun de donner suite utile à votre requête par la dénonciation de l’affaire sus-citée auprès de monsieur le ministre de la Défense. Tout en vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie d’agréer, Maître, l’expression de ma très haute considération.

Le Procureur du Faso

Adama Sagnon

Affaire donc à suivre


Cher cousin.

Il y a Georges Hage et Georges Hage. Tôle c’est pas tôle, comme qui dirait. Dans la suite du feuilleton des gros rats de Hage Matériaux que je t’ai relatée dans ma précédente lettre, le souci de précision a voulu que je te signifie que parmi les suspects, il y a Hage Georges, lequel est suspecté, à ce qu’on dit, d’abus de confiance. En outre, j’ajoutais que le Hage Georges en question, malgré son nom, n’a aucun lien de parenté avec le patron du Groupe, Hage Joseph.

Comme au Burkina tous les Ouédraogo ne sont pas forcément parents de sang, il en est de même chez nos amis libanais où Hage est un nom qui fait partie des noms génériques. Aujourd’hui encore, hélas cher cousin, une autre précision s’impose. Car au Groupe Hage Matériaux, il y a deux Georges Hage. Le premier étant le directeur général du Groupe Hage Matériaux, petit frère direct de Joseph Hage, maître des lieux.

Le second Georges Hage, incriminé dans le fameux deal, est, lui, contrôleur des magasins. Voilà qui est clair donc, cher cousin, Georges Hage n’est pas Georges Hage. Mais passons à un autre élément qui défraie la chronique et qui était du menu de mes dernières livraisons.

Il s’agit des pratiques qu’observaient certains vendeurs ou fabricants de tôles de toitures, élément au sujet duquel le ministère du Commerce et de la Promotion de l’entreprise a été obligé d’intervenir pour éclairer la lanterne du consommateur. Un autre son de cloche m’est parvenu sur les épaisseurs des tôles litigieuses et je t’invite à en connaître la teneur :

"Ces tôles d’épaisseurs inappropriées à notre environnement ont fini par interpeller la conscience de la collectivité des revendeurs des tôles et matériaux de construction. C’est ainsi que ceux-ci, forts de leur position sur le marché et après trois rencontres avec les industries de la filière, ont été contraints de saisir le ministère de tutelle pour :

Demander l’application effective de l’arrêté n°94130NICM/SG/IGAE/IQM et tous autres textes d’application.

Face à leur détermination, il faut se convaincre qu’à l’origine du texte précité et qui date de 1994, il a fallu les trois anciens transformateurs de métaux de ce pays pour établir une barrière incontournable contre les produits de la contrefaçon qui envahissaient le marché local avec des épaisseurs inférieures à 0,22 mm qui ne peuvent supporter les conditions climatiques de notre pays. Nous croyons savoir que suite à la mise en garde du département de tutelle, des concertations ont eu lieu :

le 9 février 2006,
le 11 février 2006,
le 8 avril 2006,
14 avril 2006

entre tous les acteurs de la filière c’est-à-dire les producteurs et les distributeurs. A la suite de toutes ces rencontres, les industriels se sont engagés à respecter résolument le contenu des textes en vigueur au Burkina Faso.

En saluant au passage la détermination des revendeurs de la filière, il faut rappeler que malgré la situation économique du Burkina Faso, nous sommes tous nés sous des toitures de tôles de 0,40 mm et qu’il est indécent, en ce moment et sous certains prétextes, d’envisager ou d’induire dans certaines intentions la faculté de produire et de commercialiser en dessous de 0,22 mm sous prétexte que les tôles qui dépassent l’épaisseur 0,22 risquent de faire tomber les maisons en banco.

Pour ceux qui ont pris le parti d’abuser du consommateur par sa méconnaissance des épaisseurs et par son choix délibéré de contourner les règles de la concurrence, qu’ils sachent qu’ils se confronteront toujours à l’effectivité de la loi qui prévoit la fermeture de l’unité industrielle ne respectant pas les textes en vigueur".

Eh bien, cher cousin, si la concurrence peut profiter aux consommateurs, tant mieux. Mais passons.


Comment Hama Arba Diallo du PDS a pu conquérir la mairie de Dori malgré la victoire du CDP aux municipales du 23 avril 2006 ? Ma tentative d’explication dans ma lettre du 9 juin 2006 n’a pas été du goût de la Coalition des forces démocratiques (CFD), parti de l’Alliance de la Mouvance présidentielle (AMP), qui, dès lundi dernier, sous la plume d’Alou Amadou et d’Amadou Diemdioda Dicko, a donné sa version des tractations infructueuses qu’elle aurait menées avec le parti majoritaire.

Vive réaction de la section provinciale du CDP du Séno qui jette un pavé dans la mare : "Le quotidien l’Observateur paalga, dans sa livraison du lundi 19 juin 2006, publiait un article intitulé « Municipales 2006. Qui perd gagne à Dori ». Ledit écrit porte les griffes des sieurs Alou Amadou et Amadou Diemdioda Dicko.

Nous nous étions promis de toujours garder le cadenas sous la langue avec les partis de l’Alliance de la Mouvance Présidentielle (AMP), mais comment tenir un tel serment face à toutes ces déclarations fiérotes, à tous ces propos irrémissibles et à de si cauteleuses attaques émanant de surcroît d’un président de parti.

Monsieur Amadou Diemdioda Dicko, depuis un certain temps, semble avoir perdu le nord et sa boussole en même temps. Il écrit à tout vent et a pris loge dans l’arène des adeptes de querelles de clocher et de batailles de chiffonniers depuis la fin des Municipales 2006.

Face à la fréquence de ses dérives langagières et au contenu de ses propos comploteurs, nous avons décidé de réagir afin d’éviter que le mensonge toujours répété et jamais corrigé ne finisse par être considéré comme vérité.

Nous voulons, à la lecture dudit écrit, poser quelques questions afin d’éclairer l’opinion certes, mais aussi et surtout les responsables des partis politiques ayant des accointances avec la (CFD), Coalition des forces démocratiques de Dicko Amadou Diemdioda. 1) Monsieur Amadou Diemdioda Dicko, quand, où et par qui la CFD a-t-elle fait des propositions au CDP de Dori ?

La CFD Dori n’a jamais voulu nous rencontrer, car, comme déclaré lors de la campagne par son géniteur Dicko Abdoulaye Nassourou, le parti à abattre, c’était le CDP. Nous avons approché ceux que nous pensions être vos répondants locaux, mais tous ont avoué ne contrôler ni les conseillers CFD Dori ni leur propriétaire (pour reprendre leurs mots), monsieur Dicko Abdoulaye Nassourou, transfuge de l’ODP/MT, de l’ULD et du CDP.

Reconnaissez, Monsieur le Président de la CFD, que vous n’avez aucune base à Dori et que c’est une honte que de comptabiliser les élus CFD de Dori dans votre bilan de chasse alors que vous ignorez jusqu’à leurs noms et villages et êtes incapable de leur donner une seule consigne.

2) Monsieur le Président de la CFD, comment se fait-il que tous vos conseillers aient été internés du 29 au 31 mai 2006 avec ceux du PDS et de l’ADF/RDA dans la villa d’Arba Diallo, le leader du PDS Dori ? Nous voulons juste avoir votre réaction de Président et votre justification en tant que membre de l’ AMP.

3) Monsieur Diemdioda, par votre écrit du 26 mai 2006, vous vous démarquiez du protocole signé par monsieur Dicko Abdoulaye Nassourou et pourtant vous avez pris langue avec l’opposition (toutes tendances confondues) pour former le bureau du conseil municipal de Dori, dans le strict respect dudit protocole d’accord.

Certes en politique il n’y a rien de figé, mais être versatile à l’extrême ne peut conduire que dans la situation que vous vivez. Et sachez qu’en réaction à votre réunion du 18 mai, monsieur Dicko Abdoulaye Nassourou
- déclarait le 26 mai 2006, votre réunion du 18 mai 2006 nulle et de nul effet ;
- traitait votre PV de réunion de chiffon de papier ;
- et clamait que les 25 conseillers CFD ne voteraient jamais le CDP.

Dites-nous, s’il vous plaît, qui est réellement le président de la CFD et à qui revient le dernier mot ?

4) Monsieur le Président de la CFD, Secrétaire à l’organisation de l’AMP, vous avez comme à votre habitude accueilli et recueilli (au Yagha, à l’Oudalan et au Séno) "...." extirpées de leur partis. Daignez souffrir le martyr, mais, bien que déjà dans leur sillage en technique de traîtrise, vous apprendrez beaucoup avec celui dont l’expertise en la matière ne souffre d’aucun doute parce que datant du temps des indépendances.

Mais de grâce, expliquez-nous le cas d’école, unique en son genre, de la mise en place du bureau du Conseil municipal de Gorom-Gorom. Vous avez royalement ignoré les 65 conseillers CDP pour donner le poste de 1er adjoint au maire au PDP/PS qui n’a que 04 conseillers.

N’oubliez pas de porter à la connaissance des partis de l’AMP votre réaction de président de la CFD et celle de votre parti lorsque le 15 avril 2006, le sieur Dicko Abdoulaye Nassourou, votre militant et de surcroît chef de Dori, a publiquement brûlé un tee-shirt CDP au secteur 2 de Don. Même si le sourd atteste n’avoir pas entendu le tonnerre gronder, au moins il a vu la pluie tomber.

Eu égard à toutes ces zones d’ombre contenues dans votre PV et dans votre attitude et face au flou créé et entretenu quant à votre main tendue au CDP Dori, nous, responsables provinciaux du CDP Dori, attestons vos déclarations et jugements proches du nul intégral ; nous vous mettons au défi de prouver le contraire en brandissant une et une seule preuve de votre bonne foi plutôt que de publier des procès-verbaux un mois après la tenue de la réunion.

Avec l’espoir de la véracité de vos réponses à toutes ces énigmes, nous vous suggérons de faire vôtre le vieil adage du terroir qui conseille à celui qui a la diarrhée d’éviter de danser en public."

Pour le bureau de la section provinciale

CDP du Séno,

le Secrétaire général

Dicko Boubacar Hama T.

Ainsi va, cher cousin, la classe politique burkinabè, zone strictement interdite aux profanes comme toi et moi. A chacun ses oignons donc !


Tu me dis avoir eu vent des noces d’or du vieux Samogo, le professeur Joseph Ki-Zerbo ? Eh oui ! moi aussi j’en ai entendu parler sans autre précision.

Il avait, en effet, été question d’une messe anniversaire qui serait dite en la chapelle de la paroisse Jean-XXIII à Ouagadougou. A-t-elle eu lieu ou a-t-elle été reportée ? Je ne peux te répondre, cher cousin.

Toujours est-il que j’attends cet anniversaire de pied ferme, car il n’y a pas de doute que ce jour-là, le "gnontoro", le bon dolo samo, va couler sur le zamné, les lentilles des esclaves des Mossés.


Mais dolo pour dolo, rendez-vous déjà ce samedi 24 juin à Diébougou, pour goûter la spécialité dagara à la faveur de l’ordination épiscopale de Monseigneur Der Raphaël Kusiélé Dabiré et de la prise de possession de sa charge de nouvel évêque de Diébougou.

Une belle fête en perspective qui verra la présence de leurs Excellences Mgr Anselme Titiama Sanon, archevêque de Bobo-Dioulasso et Mgr Paul Ouédraogo, évêque de Fada N’Gourma. Le nouvel évêque de Diébougou, Mgr Der Raphaël Kusiélé Dabiré, qui succède à Mgr Jean-Baptiste Kpiélé Somé, sera intronisé par le nonce apostolique, Mgr Mario Roberto Cassari. Début de la cérémonie : 9h 00 à la place des ordinations de Diébougou.


Avant de t’ouvrir, cher cousin, le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, je t’informe que j’ai rencontré cette semaine ton neveu Koudpiiga, très furax. Il suait comme battu par une pluie torrentielle.

Tu veux savoir pourquoi ? Voilà sept mois déjà qu’il attend que l’Université de Ouagadougou lui délivre une attestation après son brillant succès à l’examen pour son inscription au grade supérieur. Ton neveu doit encore attendre parce que, m’a-t-il confié, les ordinateurs du Service des affaires académiques, de l’orientation et de l’information (SAAO I) seraient en panne, et il faudrait débourser quelque 800 milles francs CFA pour y faire face. Raison pour laquelle, depuis quatre mois, les étudiants sont chaque fois renvoyés sine die. Quand sortiront-ils de l’auberge ? Mystère et boule de gomme.


Il était une fois, Joseph Kienthéga. Tel pourrait être le thème d’une soutenance sur cet autre sage qui nous a quitté mardi dernier à Ouagadougou. Autodidacte, il a su gravir tous les échelons de la vie pour être au soir de son parcours terrestre une bibliothèque de l’histoire politique du Burkina de ces 50 dernières années.

Celui qui a été inhumé hier dans son village de Tâosgo, aux portes de Yako, a vu le jour vers 1928. Après les activités commerciales qu’il exerça dès ses 18 ans, il sera recruté à la mairie de Ouagadougou en 1960. Il entamera une carrière diplomatique quand, de 1961 à 1969, il sera affecté à l’ambassade du Burkina à Accra.

Après la capitale ghanéenne, Joseph Kienthéga reviendra au bercail, précisément au ministère des Affaires étrangères avant de rejoindre l’ambassade du Burkina à Bamako en 1974. Un an plus tard, il sera mis à la disposition du ministère du Commerce. Son dernier service fut la société Sap Olympic où il prit sa retraite en 1981. Depuis, il s’était taillé une place de choix dans l’hôtellerie. N’est-il pas en effet le géniteur de l’Hôtel Siguêvoussé à Ouaga ?

Il a à son actif bien de conférences en mooré, et est l’un des artisans de la Fondation Joseph Ouédraogo, son autre compagnon syndicaliste et homme politique. L’autodidacte que Joseph Kienthéga a été a balisé des voies que bien de scolarisés empruntent de nos jours.


En application de la circulaire n° 2006/001/CDP/CN/BPN/BEN du 15 juin 2006 relative à la convocation des conférences provinciales, le parti présidentiel a dressé un canevas de réflexion afin de permettre à ses militants d’examiner la vie du parti ; d’analyser le comportement du parti lors des élections et de dégager les perspectives à court et moyen terme au regard des nouveaux défis à relever dans la dynamique de la mise en œuvre du programme de Blaise Compaoré.

Après les élections de 2005 et 2006, il est déjà question des législatives de 2007. Et l’accent est essentiellement mis sur le mode de désignation des candidats, l’organisation de la campagne (stratégies et structure de la campagne).

Selon les dispositions pratiques, les Assemblées générales des sous-sections devraient être convoquées avant la tenue des conférences provinciales. Ces assemblées générales devraient permettre aux sous-sections de mener à la base des réflexions sur le canevas. Les délais fixés dans la circulaire devront être impérativement respectés, et les rapports issus des conférences provinciales devront être transmis à la Commission ad hoc (siège du parti) au plus tard le 15 août 2006.


Les membres de la coopérative d’épargne et de crédit Galor Cooper-Galor tiendront leur assemblée générale ce 24 juin 2006 à son siège à la paroisse Saint-Camille à partir de 15h00. En cas de pluie, elle sera reportée au lendemain 25 juin à la même heure.


Par lettre datée du 19 juin 2006, les conseillers de l’UNIR/MS de la commune de Ouagadougou (15 au total) ont demandé un audit de la gestion de ladite commune couvrant la période 2000-2006.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

Observateur Paalga

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