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Zoundwéogo : Journée culturelle à Kaïbo

Publié le jeudi 22 juin 2006 à 06h53min

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Le centre 612 Bipugnéré BORNEfonden Kaïbo a organisé le samedi 10 juin 2006, une journée culturelle qui a rassemblé toutes les potentialités du département de Bindé, dans la province du Zoundwéogo. « Culture et renforcement de la cohésion sociale », tel est le thème sous lequel a été magnifiée la valeur culturelle de Bindé.

La manifestation, présidée par Joachim Tiendrébéogo, préfet de Bindé et parrainée par Abdoulaye Coumboudri, artiste-comédien bien connu sous le nom de « fils de l’homme » a connu la présence de Mme Coumba Fatimata Touré, haut-commissaire de la province, des responsables et chefs de service et de nombreux chefs coutumiers. C’est le vœu émis par l’ensemble des intervenants à la cérémonie d’ouverture.

Pour le représentant des parents, cette occasion est à saluer en ce sens qu’elle favorise la connaissance de la culture par les générations futures. C’est également l’avis du parrain qui n’a pas manqué d’inviter les chefs coutumiers, dépositaires de la culture, à user de la sagesse pour créer des conditions favorables à l’épanouissement culturel. Tout en remerciant l’ONG BORNEfonden pour cette noble initiative, le préfet du département a exhorté les populations à faire de cette journée un tremplin culturel et un cadre d’émulation fructueux.

Selon les statistiques livrées par Sidi Ouédraogo, responsable du centre de Kaïbo, plus de 400 millions y ont été injectés par BORNEfonden. Ce centre qui a ouvert ses portes le 4 août 1999 compte à ce jour 650 enfants enrôlés et plus de 2000 bénéficiaires des assistances multiples et multiformes, allant de l’assistance scolaire à celle sanitaire en passant par les activités génératrices de revenu, l’accès aux crédits, l’appui aux activités agricoles...

Par la réalisation d’infrastructures éducatives (écoles, logements, centres alpha), sanitaires (PSP, maternités) et autres forages et aménagements divers, ce sont les populations qui tirent intérêt de l’implantation de ce centre de Kaïbo.

La culture ne doit pas être en reste

C’est ce qui sous-tend la tenue des présentes festivités culturelles. Une vingtaine de troupes participantes ont émerveillé l’assistance par leurs prestations.

Des rythmes du terroir comme le « Wennega » en voie de disparition étaient de la partie. Autre particularité, c’est l’expression plurielle qui s’est manifestée par la présence de peul, mossi et bissa sur la scène.

Art vestimentaire, capillaire, productions agricoles et animales, activités de tissage et filage de coton, pharmacopée traditionnelle étaient au rendez-vous dans les stands d’exposition montés pour la circonstance. La gastronomie n’a pas non plus été occultée. « oreilles » de bissa (beignets appelés boussantouba), dolo, gonré, riz en boule (moui guila) et autres samsa et gâteaux locaux ont fait le plaisir des gourmets. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la manifestation a tenu ses promesses.

Zackaria BAKOUAN (zaack_bak@yahoo.fr)
AIB/Manga

Sidwaya

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