Après avoir été à la base de la fermeture de la radio de la ville par ses propos xénophobes, voilà que le même griot a mis le feu au foyer de celui qui l’a formé.

Il est parvenu à Kantigui que la jeune fille qui a pourtant donné une certaine jeunesse à ce leader politique n’a vraiment pas eu la chance ce jour-là. Deux faits ont précipité sa torture et son renvoi. Après une dispute avec le traducteur adulé de son époux, elle demande à celui-ci de quitter leur cour où il avait élu domicile.

Mais le griot a préféré attendre le retour du leader politique à la porte pour lui en parler avant de s’en aller. Or il se trouvait que le politicien était allé consulter un marabout. Comble de malheur pour l’épouse en question, le wackman de son mari lui a dit qu’il ne réussira jamais en politique tant qu’elle se trouvera à ses côtés.

Déjà abasourdi par ses maigres résultats aux municipales, le récit du traducteur a fait déborder le vase et corroborer aux yeux du leader politique la prédiction du marabout. Il choisit alors de se débarrasser de l’objet de son malheur, son épouse, en la faisant battre à sang et mettre ses bagages déhors.

C’en est fini pour cette dame qui bénéficiait depuis quelques années d’un asile doré (voiture et chambre froide) auprès de cet homme politique après avoir, bien attendu, contribué au renvoi de la mère de ses enfants.

Kantigui se demande quel sort le parti de ce leader politique réservera aux femmes quand il accédera au pouvoir ?

* Appel de Kantigui au tout nouveau conseil municipal de l’arrondissement de Baskuy sur la gestion de la maison des jeunes Naaba-Abga du secteur n°10

Il y a quelques mois, Kantigui attirait l’attention de M. le maire de Baskuy sur le refus d’exécution d’une délibération du conseil portant sur la dénomination de la maison des jeunes du secteur n°10. Satisfait de l’attention accordée à son interpellation, Kantigui se fait le devoir une fois plus de relever des dysfonctionnements graves dans la gestion de la maison des jeunes.

Premièrement, Kantigui a observé que le temple de la jeunesse et de la culture est alimenté par des barriques d’eau achetées à la fontaine publique. Conclusion, l’alimentation en eau courante est suspendue pour non payement des factures d’eau. Que font la direction et le conseil de gestion des recettes de locations et des spectacles ?

Deuxièmement, Kantigui a été indigné de la présence de jeunes filles (14 à 15 ans) dans l’enceinte de la maison des jeunes, proposant leur « service » aux usagers des lieux d’hébergement. La maison des jeunes est-elle en passe de devenir un lieu de racolage ?

Troisièmement, Kantigui a surpris une discussion d’un sponsor de la réfection de la maison des jeunes. Les hommes d’affaires ayant été sollicités par le comité de gestion pour la remise en état de la maison des jeunes ont-ils été grugés ? Monsieur le maire, Kantigui souhaite que le conseil nouvellement installé ouvre le bon œil sur la gestion du seul joyau dédié à la jeunesse de l’arrondissement de Baskuy.

* L’amicale des anciens élèves et anciens instituteurs des écoles... bientôt sur les fonts baptismaux

Kantigui a ouï dire que les anciens des écoles Tang-zugu s’apprêteraient à porter sur les fonts baptismaux l’Amicale des anciens élèves et anciens instituteurs desdites écoles. Pour ce faire, une assemblée générale constitutive est prévue pour le 17 juin 2006 à l’école Tang-zugu A. Pendant que les activités de fin d’année scolaire sont programmées le 8 juillet 2006.

En rappel, les écoles Tang-zugu ont ouvert leurs portes en novembre 1959 avec comme enseignants (entre autres) Yougbaré Bernard et Nana Edmond actuel directeur des rédactions au journal l’Observateur Paalga. Après 47 ans d’existence, l’école peut s’enorgueillir d’avoir formé des personnalités comme Antoine Zoungrana (DG des douanes) Jacques-Prosper Bazié (journaliste), le député Sébastien Ouédraogo et le colonel Léonard Gambo, directeur central de l’Intendance militaire o

Kantigui

Sidwaya