Selon les informations qui nous sont parvenues, Dagano traîne ce mal depuis un certain temps et s’attendait un jour ou l’autre à cette opération. Elle sera faite dans les prochains jours. Sera-t-il opérationnel pour le début de la CAN 2008 prévu pour septembre prochain ?

Avec les vacances qui vont intervenir et une rééducation adéquate, les Etalons peuvent espérer retrouver leur buteur pour le démarrage des éliminatoires. De façon générale, on apprend aussi que nombre de joueurs burkinabè évoluant à l’étranger traînent actuellement des blessures.

Vie associative : le REJAN lance ses activités

Le Réseau des jeunes africains pour le NEPAD (REJAN) entre en action. La cérémonie officielle de lancement des activités de la jeune structure est prévue pour le 27 mai 2006 à Ouagadougou. Créé le 18 mars 2006, le REJAN a pour objectifs essentiels la promotion du NEPAD au sein de la société civile et la jeunesse en particulier. En d’autres termes, l’équipe de Teega Aymar oeuvre également pour la promotion de la prise de conscience et de responsabilité de la jeunesse africaine, face à son épanouissement. Présent dans 7 pays d’Afrique, le REJAN a également pour attribution d’instaurer la coopération entre les peuples.

Université de Ouagadougou : les femmes en fête

L’université de Ouagadougou s’est ouverte grandement le week-end dernier au public. Ces journées portes ouvertes ont porté sur les filières professionnalisantes et les 48 heures des femmes de l’UO. Cette manifestation qui se déroulera les 26 et 27 mai prochains vise, entre autres, l’ouverture de l’université sur son environnement et la mise en relief du rôle des femmes dans le temple du savoir. Des conférences et des animations culturelles et musicales marqueront ces festivités qui mettront en évidence la contribution de la gent féminine dans l’administration universitaire.

Comité national d’éthique : tenue de la 2e session

La deuxième session ordinaire du Comité national d’éthique se tiendra du lundi 22 au mardi 30 mai 2006. En marge de cette session, un atelier de restitution des projets de codes d’éthique et de déontologie aura lieu du 22 au 24 mai au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Ces projets élaborés sont relatifs au domaine de l’éducation, de la santé, de l’administration générale, de l’administration financière et des forces de défense et de sécurité. Observatoire de la société burkinabè, le comité d’éthique oeuvre à la promotion du civisme et à la moralisation de la vie publique.

L’UNPC-B fête son docteur Honoris Causa

Vendredi dernier, les cotonculteurs burkinabè ont célébré à Bobo Dioulasso le titre de docteur Honoris Causa obtenu par François Traoré, leur président. Un Cocktail a été donné par l’UNPCB pour fêter l’événement. De nombreux partenaires de la filière coton y étaient pour féliciter un des rares paysans africains, Docteur honoris causa.

Qualité du riz local : on discute à Bobo

Les acteurs de la filière riz se sont donné rendez-vous à Bobo Dioulasso pour échanger sur les conditions de production et de commercialisation d’un riz local de qualité. La rencontre qui a duré 48 heures a été organisée par la Fédération nationale des organisations paysannes (FENOP) et l’Ong française AFDI. Elle vise à identifier et à lever les goulots d’étranglement pour un meilleur écoulement de la production locale de riz.

Quand le football s’invite chez les diplomates

Y a-t-il un lien entre football et diplomatie ? Le public qui se déplacera le 24 mai prochain, à 16h 00, à la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères, en aura la réponse. Sur invitation de l’Institut diplomatique et des relations internationales, l’ambassadeur de la RFA au Burkina, Dr Ulrich Hochschild, donnera une conférence sur le thème : "Football et diplomatie". La coupe du monde de football que l’Allemagne abrite sera sans doute largement évoquée.

Ouaga 2000 : un délinquant pris la main dans le sac

Le coq se lève tôt ; mais le voleur encore plus tôt. 2 heures du matin dans une rue éclairée de Ouaga 2000. Un étudiant finit par s’endormir sur un petit bout de pagne, après un long moment d’études. Son cellulaire portable, accroché à la ceinture, a été mis à découvert après qu’il a enlevé sa chemise et n’a laissé sur lui qu’un sous-vêtement. Entre-temps, un jeune délinquant rôdait dans les parages à mobylette.

En apercevant le portable, il va garer la mobylette à quelques pas de l’étudiant. Puis, il se déchausse et, sur la pointe des pieds, fait demi-tour jusqu’à l’étudiant à qui il soutire le portable. Un vigile a suivi toute la scène. Après avoir emporté le portable, le délinquant, plutôt le jeune élève, se voit aussitôt interpellé par le vigile en question.

Le voleur tente de nier les faits, prétextant qu’il avait tout simplement enlevé le portable tout juste pour passer un message. L’argument est spécieux. Il est finalement pris et ensuite ligoté jusqu’au lever du jour. Il lâche un nom de complice, plus exactement de son maître. Ce serait cet individu qui lui aurait mis la pression afin qu’il vienne verser une certaine somme. L’enfant est peut-être membre d’un réseau qui, depuis quelques temps, infeste le quartier Ouaga 2000.

Pas très loin de cet endroit, un journaliste des Editions « Le Pays » avait été agressé puis dépossédé de son portefeuille et de tous ses objets de valeur, alors qu’il rentrait chez lui. Tôt le matin, l’élève délinquant est conduit au commissariat de police de Ouaga 2000 par des policiers, sous le regard indigné des passants, des habitants du quartier et des parents du jeune malfrat.

Grève des 23 et 24 mai : l’UNDD appelle à la mobilisation

L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) de Me Hermann Yaméogo veut prendre une part active aux manifestations syndicales des 23 et 24 mai. Le parti a envoyé des communiqués sur l’ensemble du territoire national, invitant ses militants et sympathisants « à participer très nombreux à la grève des 23 et 24 mai prochains et à la marche prévue le 23 mai à 7h 30 mn à la Bourse du travail, à Ouagadougou ». L’UNDD entend ainsi jouer sa partition dans ce qu’elle qualifie de « refus collectif pour la délivrance collective ». Immixtion de la chefferie traditionnelle dans la politique : le Mogho Naba interpellé

Selon nos sources, l’UNDD a adressé, le 20 mai 2006, une correspondance au Mogho Naba Tigré par rapport « aux immixtions partisanes de la chefferie » dans la politique. Dans cette correspondance, apprend-on, le parti demande à Sa Majesté d’interpeller les chefs traditionnels afin que cette situation n’entraîne pas la dérive de la démocratie burkinabè.

Et que ce « mal », de plus en plus perceptible, ne porte pas ombrage à la « noble institution coutumière » qu’incarne le Mogho Naba et qui constitue un maillon essentiel de l’identité nationale. L’UNDD estime que même si le problème est grave, il n’est pas irréversible. Elle reconnaît en effet qu’il existe des chefs traditionnels qui défendent mordicus le devoir de neutralité et qui refusent toute immixtion dans les rouages électoraux.

Mais selon nos sources, certains se seraient mal illustrés pendant les dernières élections municipales, entravant ainsi l’expression de la volonté populaire ; « des irrégularités relevées du reste par plusieurs acteurs politiques, tant de l’opposition que de la mouvance présidentielle, et des observateurs avertis de la scène nationale », précise-t-on. oUNDDÊ : alerte sur le processus démocratique

L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) entend saisir, à partir de ce 22 mai, plusieurs chancelleries et organisations internationales, par rapport aux « dérives graves » qu’elle dit avoir constatées dans le processus démocratique. Selon le parti, les dernières élections municipales ont révélé que « les dérives électorales ont atteint un point de non-retour ». Il a recueilli à ce sujet plusieurs « témoignages concordants sur de graves infractions qui attestent, par leur ampleur, que c’est le scrutin dans sa totalité qui est discrédité et la démocratie qui s’est déroutée », confie un membre du parti.

L’UNDD veut qu’un dialogue national soit engagé autour de la question. C’est pourquoi il interpelle les chancelleries et organisations internationales pour qu’elles usent de leur influence afin que « ce qui peut être rattrapé puisse l’être à temps ». Selon l’UNDD, les gouvernants burkinabè n’ont jamais accordé de l’importance au dialogue si ce n’est sous la contrainte des événements.

Et elle précise que « depuis 2002, l’opposition n’a jamais été consultée sur les institutions ou sur quelque question que ce soit, intéressant la situation nationale et internationale ». En plus de cette alerte aux chancelleries et organisations internationales, l’UNDD a entamé, à ce sujet, une série de réflexions avec des partis de l’opposition.

Le Pays