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Kourwéogo : Violation des domaines scolaires

Publié le mercredi 10 mai 2006 à 06h12min

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S’il y a une préoccupation qui trouble le sommeil des premiers responsables de l’éducation, des parents d’élèves, des enseignants ainsi que des élèves des établissements du secondaire et du primaire de la commune de Boussé, c’est bien celle liée à l’insécurité au sein de ces établissements.

Jeune province certes, mais vieilles sont certaines écoles, précisément l’école A de Boussé dont des élèves sont aujourd’hui à des postes importants de ce pays. Pourquoi une telle infrastructure tombe-t-elle dans l’oubli total ?

Certes, cette école a d’abord été gérée par les colons, mais à l’heure actuelle, sa gestion incombe aux autorités provinciales et communales. L’école est caractérisée par l’absence d’une politique de salubrité, des logements abandonnés constituant des nids de serpents et des lieux de rencontres de toutes sortes.

Pourtant ces écoles, au vu de leurs effectifs importants, devraient engranger des sommes colossales pour la caisse des parents d’élèves, ce qui semble être la source de multiples convoitises lors de la mise en place d’un nouveau bureau. Le problème majeur de ces établissements (écoles A, B) de la commune et bien d’autres est le manque de clôture, exposant ainsi les élèves à des accidents (nuisance sonore, bagarres, troubles divers).

Fait encore plus grave, les voies les plus fréquentées traversent ces écoles et le lycée de Boussé. De même, des individus mal intentionnés ainsi que des animaux en divagation s’approprient les domaines scolaires, même pendant les heures de cours, rendant souvent la cohabitation difficile.

Ceux qui connaissent bien l’emplacement du seul lycée Dimdolomson de Boussé n’ignorent pas que la plus grande route qui relie la province du Boulkiemdé à celle du Kourwéogo passe tout juste au milieu du terrain de sport. Combien de fois les activités sportives ont-elles été interrompues afin de sauvegarder la vie des élèves et des enseignants ? Les écoles A et B de Boussé subissent également les mêmes violations.

Il est sans doute temps que les autorités provinciales et communales arrivent à sécuriser ces établissements situés au coeur de la ville, pour le bien des enfants de la province. De même, les anciens élèves des écoles A et B de Boussé devraient apporter leur soutien pour appuyer les actions des autorités locales.

Par Abdou Fidèle ILBOUDO (Collaborateur)

Le Pays

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