Pour lui, il est injustement puni, parce que, du temps où il servait comme boulanger dans l’armée, il se serait opposé aux ordres d’un de ses supérieurs qui lui aurait remis un produit à mélanger à la farine pour fabriquer du pain, aux fins d’empoisonner, donc d’éliminer les militaires de Pô et de Kamboincé.

Pêle-mêle, l’ex-militaire révèle également avoir sauvé la vie à de nombreux cadres de l’armée dont Blaise Compaoré. Il aurait même refusé de participer à la tentative de coup d’Etat d’octobre 2003. Confirmant que le putsch orchestré par le capitaine Diapagri Ouali était effectif et devrait avoir lieu un jour de Conseil des ministres.

Bien d’autres "révélations" ont été faites par Delma Daogo qui détiendrait encore des secrets de l’armée. Quel poids accorder aux déclarations de l’ex-soldat qui s’est taillé un costume de sauveur des hauts gradés ? Du côté desdits supérieurs, on relève que Delma Daogo n’a pas droit à la fameuse pension du fait de sa propre négligence.

L’homme, contrairement à un autre agent, son homonyme parfait, de la même classe 71, n’aurait pas constitué son dossier de pension, comme le stipulait la loi n°8/65/AN du 26 mai 1965, portant application aux militaires des forces armées nationales des dispositions de la loi n°37/61/AN du 24 juillet 1961 et ses modificatifs. Selon l’article 38 de cette loi qui régissait les pensions militaires à l’époque de Delma Daogo, le militaire mis à la retraite avait 2 ans pour constituer son dossier de pension d’ancienneté.

Mais, l’ex-soldat n’aurait jamais constitué ce dossier qui est une démarche administrative strictement individuelle. En somme, pour les supérieurs en question, Delma Daogo se livrerait à de l’affabulation construite autour de faits d’armes douteux,. En plus, tous ceux qui sont cités dans les témoignages de celui qui se dit persécuté, ne seraient plus de ce monde.

Antoine Battiono libre de ses mouvements

L’Association des journalistes du Burkina (AJB) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont réagi à l’arrestation et à la détention le 20 avril dernier, du journaliste des Editions "Le Pays", Antoine Battiono, par la gendarmerie nationale. Dans deux communiqués de presse, ils élevaient une vive protestation contre l’arrestation et la détention de notre confrère et demandaient sa libération.

Antoine Battiono est sorti des locaux de la gendarmerie, le même jour, à 23h10. En rappel, le journaliste avait été interpellé à la suite d’une opération de la gendarmerie contre le capitaine Bayoulou et le caporal Bassama, qu’accompagnait un gendarme en civil.

Les Editions "Le Pays" témoignent leur reconnaissance à tous ceux qui leur ont manifesté leur soutien lors de ces événements.

Méningite : 9 morts à Titao

Une épidémie de méningite sévit actuellement dans la province du Lorum. La ville de Titao semble la plus touchée. Les départements de Rambo et de Yion sont également frappés par l’épidémie qui a fait jusque-là 9 morts.

De sources sanitaires, la situation est sous contrôle grâce au prépositionnement des vaccins dans la zone. Les enfants seraient les plus touchés et une campagne d’information des populations s’impose. La souche A de la méningite serait en cause.

CDP/Kadiogo : une exclue amère

Dans une lettre adressée au secrétaire général du CDP, Hadja Salmata Zampaligré se dit surprise de figurer sur la liste des personnes exclues du parti au Kadiogo. "Je suis partie de mon propre gré", écrit-elle, indiquant qu’elle milite au RDM de Eugène Diendéré, "un parti qui soutient Blaise Compaoré". Dans sa lettre, Hadja Zampaligré rappelle tous les sacrifices qu’elle a consentis pour le CDP. "C’est à cause de ce parti que j’ai tout perdu", écrit avec amertume la militante du RDM.

Une dame agressée à la cité An II
Une dame a été agressée le 16 avril dernier, jour de Pâques, en face de l’Opéra, à la cité An II, aux environs de 22 h. La femme qui avait quitté le bar "Kundé", situé non loin de l’Opéra, avait démarré sa mobylette quand elle reçut un violent coup au cou, ce qui l’amena à perdre l’équilibre et à tomber de son engin. Elle venait alors de perdre son portefeuille contenant 110 000 F CFA et son portable soutirés par deux agresseurs. Blessée et après s’être relevée difficilement, elle appela un taxi garé non loin des lieux pour embarquer la moto, car l’engin était dans un état tel qu’il fut difficile pour elle de l’utiliser.

Elle soupçonne les deux individus qui l’aidèrent à mettre la moto dans le coffre du taxi, et qui l’accompagnèrent puis descendirent un peu plus loin "chercher des cigarettes" pour ensuite disparaître dans la nature", d’être ses propres agresseurs.

Les Kundé quittent le SIAO pour Ouaga 2000

Baromètre de la musique au Burkina, les Kundé sont cet événement annuel qui consacre les artistes burkinabè et rend hommage aux musiciens d’ailleurs. Pour l’édition 2006 qui se tient le 29 avril 2006, les préparatifs vont bon train, tout comme les nominés sont connus.

Seulement, le podium ne sera plus dressé à la salle climatisée du SIAO comme annoncé au préalable car, élections municipales obligent, cet endroit a été cédé provisoirement à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour y installer son matériel informatique.

Se pliant donc à cette "raison d’Etat", le commissariat général des Kundé se rabat sur la salle des fêtes de Ouaga 2000 qui, bien que moins spacieuse, n’en n’est pas moins confortable, selon les organisateurs.

Ligue du centre de football : Jean Yalé Paré n’est plus

Le président de la Ligue régionale du centre de football (LCF) a la profonde douleur d’annoncer le décès de Paré Yalé Jean, 1er vice-président, décès survenu le dimanche 23 avril 2006 à 1h 15 mn du matin à son domicile à Ouagadougou des suites d’une courte maladie.

Au nom du ministre des Sports et des Loisirs, du président de la Fédération burkinabè de football (FBF), et en son nom propre, il présente ses condoléances les plus émues à sa famille éplorée.

Scrutin municipal du 23 avril : "Le Pays" quadrille le Burkina

Après s’être fait sans discontinuité, l’écho de meetings que "Le Pays" a jugés médiatiquement et politiquement significatifs, les envoyés spéciaux du journal sont encore sur la brèche depuis samedi 22 avril.

Le conseil de rédaction a établi, souverainement, la liste des villes et localités où il a jugé nécessaire la présence de journalistes pour faire vivre le scrutin par les lecteurs. Sont de ces villes et localités : Koudougou, Fada, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Ouahigouya, Banfora, Yako, Gourcy, Djibo, Dori.

Comme à ses habitudes, avec ses petits moyens personnels, le quotidien aura médiatiquement quadrillé du nord au sud, d’est en ouest, le Burkina, porté à ses lecteurs, l’information juste et indépendante.

La CODDE du développement

Parvenu au constat que les questions de développement, notamment de développement durable, sont trop importantes pour n’être que l’affaire de spécialistes ou du seul gouvernement, et que notre pays stagne entre autres, à cause de la faible implication des organisations de la société civile, une coalition a été créée.

Son nom de baptême est CODDE, soit Coalition des organisations de la société civile pour un développement durable et équitable. La CODDE est également persuadée que la pauvreté qui touche un nombre toujours croissant de personnes et de familles pose la question de la justice sociale et d’un autre monde où les échanges commerciaux sont plus équitables, plus justes.

Pour se faire découvrir et faire connaître les objectifs, le but, les composantes et la charte d’action de la CODDE, ses géniteurs invitent le public à l’Office de développement des églises (ODE) le mercredi 26 avril à 16h 30.

Maï Lingani ajoute la force à la force

"Paspanga", c’est le 2e album de l’espoir de la musique burkinabè, Maï Lingani. "Paspanga" est un titre chargé de symboles parce qu’en langue nationale mooré, ce concept signifie "ajouter la force". C’est donc la force que Maï, qui séjourne aux Etats-Unis et en Europe où elle fait flotter le drapeau burkinabè, ajoute au printemps de la musique au pays des hommes intègres. Aussi, en marge du festival annuel Jazz à Ouaga, Maï Lingani donnera un concert-dédicace le 4 mai au Centre culturel français Georges Méliès.

Lutte contre la pauvreté : une association de jeunes est née

Le 23 janvier 2006, l’Association solidarité des jeunes pour la lutte contre la pauvreté (ASJLP) a obtenu officiellement son récépissé de reconnaissance. Présidée par Mathieu Zémané, l’association a pour premier objectif, de "regrouper les jeunes du secteur informel dans des activités diverses, dans la solidarité et le travail pour la lutte contre la pauvreté". L’association a, en projet, l’organisation d’une journée de salubrité qui permettra de nettoyer les lieux publics et les artères du quartier Dagnoen (secteur 29 de Ouagadougou).

Bientôt les 72 heures du géographe

L’Association burkinabè des étudiants en géographie (ABEG) organise du 27 au 29 avril, les 72 heures du géographe. Placées sous le thème "Géographie et développement", ces journées comporteront, entre autres, une conférence sur le thème des migrations, une table ronde autour du rôle et de la place de la géographie dans le développement du Burkina, un match de gala, une kermesse et un bal. L’université de Ouagadougou vibrera donc, 72 heures durant, au rythme des géographes.

Le Pays